C'est une vaste étude scientifique soutenue par Nexans. Lors des courses auxquelles il participe, le navigateur Fabrice Amedeo réalise en même temps toute une série de mesures pour la communauté scientifique. Le capteur microplastiques de l'Imoca Nexans - Art et Fenêtres dispose en effet de trois filtres qui sont changés toutes les 24 heures en course : 300 microns, 100 microns et 30 microns. 53 échantillons ont été prélevés dans l'Océan Atlantique sur le dernier Vendée Globe, correspondant environ à 53 jours de navigation.

Les conclusions de l'analyse des filtres à 300 µm avaient révélé que les eaux de surface de l'océan Atlantique sont deux fois plus polluées par les fibres de cellulose que par les microplastiques.

Les différentes équipes menées par Enora Prado, Chercheur à l'Ifremer Brest, Lab. LDCM, Jérôme Cachot, Professeur des Universités à l'Université de Bordeaux, Lab. EPOC, Sophie Lecomte, Directrice de recherche CNRS, Lab. CBMN et Christophe Maes, Chargé de recherche IRD, Lab. LOPS, ont présenté ce lundi à Obernai, siège d'Hager Group, autre partenaire du projet, les conclusions de l'étude des filtres 100 microns.

Les analysent indiquent une présence importante à nouveau des fibres de cellulose dans les filtres : elles sont 40 fois plus concentrées sur les tamis de 100 µm avec une répartition dans la colonne d'eau quasi équivalente à celles des microplastiques.

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