Pierre & Vacances, numéro un européen des résidences de loisirs, affiche une hausse de 4,58% à 0,89 euro après la publication ce matin de résultats annuels supérieurs aux attentes.

Sur l'exercice 2021/2022, clos fin septembre, le résultat net du groupe s'élève à 325,0 millions d'euros, à comparer avec une perte de 341,3 millions d'euros, un an plus tôt. Le spécialiste des villages de vacances et des résidences de tourisme a bénéficié du gain lié à la conversion de dette en capital (418,4 millions d'euros) dans le cadre des opérations de restructuration et de la progression des performance.

Hors bénéfice de produits non-récurrents, l'Ebitda ajusté s'élève à 105 millions d'euros. Il est non seulement en croissance par rapport à l'Ebitda ajusté 2018/2019 (79 millions d'euros), année de référence pré-Covid, mais il a aussi dépassé la prévision communiquée le 2 août 2022 : 96 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires du groupe est passé en un an de 1,05 milliard à 1,77 milliard d'euros. Le chiffre d'affaires hébergement s'élève à 1,202 milliard d'euros, représentant près du double du chiffre d'affaires enregistré sur l'exercice précédent, dans un contexte de " revenge travel ".

Le groupe a confirmé aujourd'hui ses objectifs. Pour l'exercice 2022/2023, le groupe reste confiant, tout en étant vigilant, sur sa capacité à compenser la hausse de ses coûts opérationnels (énergie & salaires notamment) par des augmentations de prix de vente, grâce à la montée en gamme de son offre. Les prévisions de chiffre d'affaires des activités touristiques ont en conséquence été revues à la hausse, à 1,66 milliard d'euros (vs. 1,620 milliard d'euros précédemment).

Les objectifs d'Ebitda et de flux de trésorerie ont été maintenus. L'Ebitda est ajusté est anticipé à 170 millions sur l'exercice en cours et à 187 millions sur le suivant. Les flux de trésorerie opérationnels sont prévus à 65 millions sur l'exercice en cours et à 93 millions sur le suivant.

Pierre & Vacances travaille également sur des plans d'économies complémentaires (dépenses opérationnelles et investissements) qu'il pourrait activer si l'environnement économique devenait moins favorable.

Le groupe, fortement endetté au 30 septembre 2021 après deux exercices lourdement impactés par la crise sanitaire, est en position de dette nette négative au 30 septembre 2022, après réalisation des opérations de restructuration finalisées le 16 septembre 2022.