Plastivaloire chute de 7,70% à 3,72 euros et affiche la plus forte baisse du marché SRD au lendemain de l’annonce de ses résultats annuels marqués par la baisse de la rentabilité. Sur l’exercice 2021-2022, l’équipementier automobile a enregistré une marge d’Ebitda de 7,4%, en ligne avec le dernier objectif, mais en recul de 2,6 points par rapport à l’exercice précédent. « L’exercice a été également marqué par la forte inflation des matières premières et de l’énergie qui pèsent sur les marges des acteurs du marché » a commenté la société.

Elle a cependant amorcé un rebond au second semestre à 7,7%, après le point bas atteint au premier semestre (7,1%), " grâce au bon niveau d'activité et aux premiers effets des actions engagées dont l'ajustement des prix de vente ".

Plastivaloire a essuyé une perte nette, part du groupe, de 22,7 millions d'euros contre un profit de 8,8 millions d'euros, un an plus tôt. Sur l'exercice, le groupe a continué de rationaliser ses capacités industrielles, ce qui s'est traduit par des charges non récurrentes en forte augmentation.

Le free cash-flow ressort à -6,4 millions d'euros.

Déjà publié, le chiffre d'affaires annuel a atteint 704,2 millions d'euros, soit une croissance de 4%. Il a progressé de 3,7% à taux de change constant.

Le groupe travaille avec ses partenaires bancaires sur la mise en place de nouvelles ressources financières pour accompagner son développement et préserver sa trésorerie disponible, en tenant compte des échéances de remboursement à venir.

" Le groupe n'annonce pas de dividende (0,14 euro par action l'année précédente) ", signale Invest Securities, qui qualifie de " prudentes " les perspectives annuelles du groupe.

S'agissant de celles-ci, Plastivaloire anticipe grâce à son portefeuille de programmes une poursuite de la croissance en Europe et en Amérique du Nord et vise sur l'exercice 2022-2023 un chiffre d'affaires autour de 730 millions d'euros. Il cible par ailleurs une marge d'Ebitda en légère amélioration.

Le groupe entend compenser la hausse attendue des prix de l'énergie et des coûts de production par une amélioration du taux de marge brute grâce aux effets des négociations de prix avec les clients et au maintien d'une gestion rigoureuse de ses charges.