Dans le cadre de sa stratégie Renaulution, Renault Group a annoncé une accélération du plan de décarbonation de ses sites industriels avec trois partenariats stratégiques et inédits pour atteindre ses objectifs en matière de transition énergétique.

Cette nouvelle étape se matérialise aujourd'hui avec Voltalia pour le plus gros contrat d'approvisionnement d'électricité verte en France – à destination des usines françaises du Groupe ; avec Engie pour le premier projet de géothermie profonde sur un site industriel européen, à Douai ; avec Dalkia, Groupe EDF, pour l'installation d'une chaudière biomasse, à Maubeuge.

Le projet de géothermie profonde avec Engie à l'usine de Douai, est intégré dans le cadre d'un Heat Purchase Agreement (HPA) dans le but d'alimenter l'usine en chaleur décarbonée. Il permettra de remplacer 70 % de ses besoins en gaz par des sources locales et renouvelables. Ce partenariat s'étendrait sur une durée de 15 ans.

Dès la fin de l'année 2023, Engie, à travers son entité Engie Solutions, entamera les travaux de forage sur l'usine de Douai afin de puiser de l'eau chaude (130-140°C) à 4 000 mètres de profondeur pour capter les calories nécessaires aux besoins du process industriel et chauffage de l'usine à partir de 2025. L'eau géothermale sera ensuite restituée à son milieu naturel. Une fois mise en place, cette technologie de géothermie fournirait une puissance de près de 40 MW en continu. En été, lorsque le besoin de chaleur est moins important, l'énergie géothermique pourrait être utilisée pour produire de l'électricité décarbonée.

Renault Group et Dalkia signent un partenariat de 15 ans afin de fournir une chaleur décarbonée à l'usine Renault de Maubeuge grâce à l'installation d'une chaudière biomasse et de systèmes de récupération de chaleur fatale sur le site. D'une puissance de 15 MW, ces chaudières devraient permettre à l'usine de couvrir 65 % de ses besoins en gaz par des sources locales et renouvelables d'ici 2025.

Le constructeur automobile confirme ses engagements à atteindre le net zéro carbone de ses usines du pôle ElectriCity dans les Hauts-de-France d'ici 2025, d'Europe d'ici 2030 et dans le monde d'ici 2050.