Renault a fait le point aujourd’hui sur les avancées de son projet Refactory. Lancé il y a un an, il vise à transformer le site de Flins (Yvelines, France) en première usine européenne dédiée à l'économie circulaire de la mobilité. Concrètement, le groupe au losange y recycle des batteries et pièces usées, tout comme il y reconditionne des véhicules d’occasion.

Dans cette Refactory, Renault entend réaliser 200 millions euros de revenus en 2025, et atteindre le milliard d'euros d'ici la fin de la décennie. A la fin de l'année, 700 collaborateurs de Flins auront rejoint les activités de la Refactory, explique Renault, qui prévoit d'employer plus de 3 000 personnes à l'horizon 2030.

Lors de sa présentation, Renault a particulièrement mis l'accent sur sa Factory VO. Répartie sur une surface de 11 000 mètres carrés, elle est le plus grand site de reconditionnement d'Europe. Organisée en trois équipes, elle peut reconditionner 180 véhicules d'occasion par jour, soit 45 000 véhicules par an à l'horizon 2023, avec la possibilité de doubler ce chiffre à moyen terme. D'ici 2022, 200 salariés auront rejoint la Factory VO.

" La Refactory est emblématique de la Renaulution qui engage le groupe dans une transformation profonde, rapide et durable (…) ", a commenté Luca de Meo, le directeur général du groupe Renault. " Au cœur de ce projet, notre première usine de véhicules d'occasion démontre notre capacité à industrialiser nos métiers liés à l'économie circulaire ", a ajouté le dirigeant.

" Avec la Refactory, nous démontrons qu'une conversion et une transformation positives de l'industrie est possible en France ", a complété Jean-Dominique Senard, le Président du conseil d'administration du groupe Renault.