Zurich (awp) - Roche a obtenu de Swissmedic une extension d'indication pour son anticancéreux à large spectre Tecentriq (atézolizumab). Le gendarme sanitaire helvétique autorise désormais cette immunothérapie chez certaines personnes atteintes de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) à un stade précoce, après résection chirurgicale et chimiothérapie.

La multinationale pharmaceutique souligne dans son communiqué lundi que si l'opération suivie d'une chimiothérapie à base de cisplatine constituait jusqu'ici la meilleure option d'accompagnement thérapeutique, plus de la moitié des patients subissent une rechute à un moment donné.

L'étude clinique avancée Impower010 a démontré une réduction de 57% de ce risque de récidive.

L'examen de la demande d'homologation déposée par Roche a été mené dans le cadre du Project Orbis de l'Agence américaine des médicaments (FDA), qui offre une structure pour le dépôt de dossiers de candidature simultanée dans le domaine oncologique chez plusieurs pays partenaires. Des demandes similaires ont été présentées au Royaume-Uni, au Canada, au Brésil et en Australie.

Le Tecentriq était déjà homologué en Suisse en monothérapie ou en combinaison contre différentes sortes de cancer du poumon, de la vessie, du sein, du foie ou encore de la peau.

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