Rogers Sugar Inc.

Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

TOUTES LES USINES FONCTIONNENT PLEINEMENT ET AUCUNE INCIDENCE FINANCIÈRE

IMPORTANTE DE LA PANDÉMIE DE COVID-19 SUR LES RÉSULTATS DU TRIMESTRE

BAIIA AJUSTÉ DU TRIMESTRE ET DU SEMESTRE SIMILAIRE À CELUI DES PÉRIODES

CORRESPONDANTES DE L'EXERCICE PRÉCÉDENT

AUGMENTATION DU VOLUME ET DES PRODUITS DU SECTEUR DES PRODUITS DE L'ÉRABLE

Le 5 mai 2020 - Rogers Sugar Inc. (la « Société » ou « Rogers ») (TSX : RSI) annonce aujourd'hui ses résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020. La Société a inscrit un BAIIA ajusté1) de 16,5 millions de dollars et de 46,7 millions de dollars pour le trimestre et le semestre considérés, ce qui est similaire au résultat obtenu pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent.

  • La pandémie de COVID-19 a rendu les derniers mois très difficiles pour nous tous et ses répercussions sur la santé et l'économie ont été importantes », a déclaré John Holliday, président et chef de la direction de Rogers et de Lantic Inc. « Étant donné que nous faisons partie des entreprises qui fournissent des services essentiels, nos activités ont continué sans interruption et nous avons répondu à la demande des consommateurs qui a été inhabituellement forte. Nos employés ont relevé le défi de s'adapter aux nouveaux processus que nous avons instaurés afin de les protéger et d'assurer le maintien de la production en cette période sans précédent. Il nous aurait été impossible de livrer des produits essentiels comme le sucre et le sirop d'érable à nos clients si ce n'étaient leur détermination et leur bonne volonté. Nous leur sommes vraiment reconnaissants des efforts qu'ils ont fournis et nous allons poursuivre nos activités de manière sûre et responsable de sorte que la sécurité de nos gens et de nos produits soit assurée. »

Incidence de la pandémie de COVID-19

Les activités des secteurs du sucre et des produits de l'érable sont considérées comme étant des services essentiels et, par conséquent, les usines de la Société n'ont cessé de fonctionner pleinement malgré la pandémie de COVID-19. Alors que la majorité de nos salariés peuvent travailler à domicile, les employés des usines ont continué de se rendre à leur lieu de travail. La pandémie n'a donc pas eu d'effet important sur nos volumes de production. Comme la santé et la sécurité de ses employés demeurent primordiales, la Société a instauré des mesures de protection rigoureuses, notamment la création d'un comité extraordinaire composé de représentants de chaque usine qui se réunissent quotidiennement, des mesures de distanciation physique, des exigences supplémentaires relatives au port d'équipement de protection individuelle, le nettoyage accru et des procédures strictes de désinfection, la vérification de la température de chaque membre du personnel avant qu'il n'accède à un des lieux de travail et le suivi quotidien effectué par les infirmières de la Société en ce qui a trait à toute question ou préoccupation en matière de santé. Ainsi, l'incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les deux secteurs a été minime pour le deuxième trimestre.

Rogers Sugar Inc.

Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

Faits saillants du deuxième trimestre

Le tableau suivant présente les principaux résultats consolidés.

(non audité)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

(en milliers de dollars, sauf le volume et les données par action)

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20192)

2020

20192)

Sucre (tonnes métriques)

175 226

175 040

363 605

363 417

Sirop d'érable (en milliers de livres)

12 893

11 033

25 686

22 890

Produits totaux

199 126

$

189 250

$

408 442

$

395 272

$

Marge brute

19 390

28 212

58 436

62 761

Résultat des activités d'exploitation

6 058

15 395

32 809

38 377

Bénéfice net

965

$

8 011

$

16 929

$

21 422

$

Bénéfice net de base par action

0,01

$

0,08

$

0,16

$

0,20

$

Bénéfice net dilué par action

0,01

$

0,08

$

0,16

$

0,20

$

Dividendes par action

0,09

$

0,09

$

0,18

$

0,18

$

Résultats non conformes aux IFRS1)

23 612

$

60 138

$

Marge brute ajustée1)

24 312

$

61 321

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

10 280

$

11 495

$

34 511

$

36 937

$

BAIIA ajusté1)

16 522

$

16 570

$

46 749

$

46 801

$

Bénéfice net ajusté1)

4 036

$

5 077

$

18 134

$

20 133

$

Bénéfice net ajusté de base par action1)

0,04

$

0,05

$

0,17

$

0,19

$

Flux de trésorerie disponibles sur douze mois1)

$

$

28 492

$

38 355

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.
    • La pandémie de COVID-19 a complexifié nos activités de fabrication, mais elle n'a pas eu d'incidence financière importante sur les résultats du trimestre étant donné que les activités des secteurs du sucre et des produits de l'érable sont considérées comme étant des services essentiels et que les usines de la Société ont continué de fonctionner pleinement.
    • Le volume total de ventes de sucre est similaire à celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent.
    • Le BAIIA ajusté1) total du trimestre et du semestre considérés est similaire à celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent étant donné que l'augmentation observée pour le secteur du sucre a été annulée par la diminution enregistrée pour le secteur des produits de l'érable.
    • La dernière étape du projet d'optimisation de la répartition des activités du secteur des produits de l'érable a été complétée au cours du trimestre à l'étude; l'emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby ayant eu lieu à la fin de janvier. La mise en service de la nouvelle chaîne d'embouteillage s'est poursuivie au cours du trimestre. Bien que des améliorations aient été apportées au fur et à mesure depuis le début et que nous nous attendons à réaliser ultérieurement d'autres gains d'efficience sur les chaînes de production de Granby, l'augmentation temporaire du personnel et des heures supplémentaires a permis d'accroître le volume de production, ce qui a donné lieu à une hausse des ventes et des charges d'exploitation pour l'exercice en cours. Nous nous attendons encore à ce que le projet d'optimisation de la répartition des activités génère des avantages à long terme grâce à des gains d'efficience et à une réduction des charges d'exploitation.
    • Le ratio du montant de la dette pro forma sur le montant ajusté du BAIIA pro forma calculé aux termes de la clause restrictive prévue par la facilité de crédit renouvelable était de 2,25 fois, ce qui est bien en deçà du maximum de 3,5 fois.

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Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

  • Le solde impayé de la facilité de crédit renouvelable se chiffrait à 201,0 millions de dollars, et la somme pouvant être prélevée aux termes de cette facilité se chiffrait à 64,0 millions de dollars, aucun remboursement n'étant exigible avant le 28 juin 2024.
  • Les flux de trésorerie disponibles1) pour la période de douze mois close le 28 mars 2020 ont diminué de 9,9 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, en raison surtout de la baisse du BAIIA ajusté1), de l'augmentation de 3,1 millions de dollars des rachats d'actions aux termes de l'offre publique de rachat, de l'accroissement des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, ainsi que de la hausse des paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition, et des intérêts payés, facteurs en partie contrebalancés par la réduction de l'impôt sur le résultat payé et la diminution des cotisations aux régimes de retraite.
  • Rogers a versé 14,7 millions de dollars aux actionnaires pour le trimestre à l'étude, dont 9,4 millions de dollars sous forme de dividendes et 5,4 millions de dollars sous forme de rachats d'actions. L'offre publique de rachat réalisée dans le cours normal des activités, laquelle s'est terminée le 30 mars 2020, a permis le rachat de 1 500 000 actions ordinaires depuis l'émission initiale du 24 mai 2019.
  • Le 5 mai 2020, le conseil d'administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,09 $.
  • Le représentant au Commerce des États-Unis a annoncé un contingent tarifaire pour le sucre raffiné qui prendra fin le 30 septembre 2020, aux termes duquel le Canada s'est vu allouer 5 000 tonnes métriques qui ne peuvent être comblées que par le sucre produit à Taber, et un contingent tarifaire mondial pour le sucre raffiné, dont les attributions seront administrées selon le principe du premier arrivé, premier servi, qui prendra fin le 29 juin 2020. La Société entend maximiser ses volumes de ventes à l'exportation vers les États-Unis aux termes du contingent tarifaire mondial et remplir complètement le contingent tarifaire supplémentaire attribué au Canada.

Veuillez vous reporter au rapport de gestion pour obtenir de plus amples renseignements sur les résultats consolidés de la Société.

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Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

Information sectorielle

Le tableau qui suit présente les résultats clés par secteur.

Résultats consolidés

Pour le trimestre clos le 28 mars 2020

Pour le trimestre clos le 30 mars 20192)

(en milliers de dollars)

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Produits

143 609

$

55 517

$

199 126

$

139 067

$

50 183

$

189 250

$

Marge brute

16 664

2 726

19 390

21 845

6 367

28 212

Charges administratives et de vente

5 577

2 883

8 460

5 652

2 619

8 271

Frais de distribution

3 997

875

4 872

3 607

939

4 546

Résultat des activités d'exploitation

7 090

$

(1 032)

$

6 058

$

12 586

$

2 809

$

15 395

$

Résultats non conformes aux PCGR1) :

19 210

$

4 402

$

23 612

$

Marge brute ajustée1)

19 293

$

5 019

$

24 312

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

9 636

$

644

$

10 280

$

10 034

$

1 461

$

11 495

$

BAIIA ajusté1)

13 847

$

2 675

$

16 522

$

13 495

$

3 075

$

16 570

$

Renseignements supplémentaires :

Entrées d'immobilisations corporelles et

4 267

$

2 250

$

6 517

$

d'immobilisations incorporelles

4 447

$

1 294

$

5 741

$

Résultats consolidés

Pour le semestre clos le 28 mars 2020

Pour le semestre clos le 30 mars 20192)

(en milliers de dollars)

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Produits

298 424

$

110 018

$

408 442

$

290 206

$

105 066

$

395 272

$

Marge brute

49 893

8 543

58 436

51 197

11 564

62 761

Charges administratives et de vente

11 148

5 582

16 730

11 000

5 066

16 066

Frais de distribution

7 225

1 672

8 897

6 521

1 797

8 318

Résultat des activités d'exploitation

31 520

$

1 289

$

32 809

$

33 676

$

4 701

$

38 377

$

Résultats non conformes aux PCGR1) :

49 985

$

10 153

$

60 138

$

Marge brute ajustée1)

48 523

$

12 798

$

61 321

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

31 612

$

2 899

$

34 511

$

31 002

$

5 935

$

36 937

$

BAIIA ajusté1)

39 967

$

6 782

$

46 749

$

37 954

$

8 847

$

46 801

$

Renseignements supplémentaires :

Entrées d'immobilisations corporelles et

7 231

$

5 109

$

12 340

$

d'immobilisations incorporelles

8 980

$

3 039

$

12 019

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Rogers Sugar Inc.

Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

Secteur du sucre

Les résultats dégagés par le secteur du sucre pour le trimestre et le semestre considérés sont similaires à ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent, les coûts additionnels associés à la récolte moins abondante que prévu de Taber ayant été compensés par les frais supplémentaires non récurrents engagés en raison des problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2019.

(en milliers de dollars, sauf les volumes)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

2019

2020

2019

Produits

143 609

$

139 067

$

298 424

$

290 206

$

Volume (TM) au 30 mars 2019

175 040

363 417

Variation :

Produits industriels

(6 072)

(11 097)

Produits de consommation

4 754

8 391

Produits liquides

3 349

7 672

Ventes à l'exportation

(1 845)

(4 778)

Variation totale

186

188

Volume au 28 mars 2020

175 226

363 605

Le volume total de ventes de sucre demeure essentiellement le même pour le trimestre et le semestre considérés, comparativement à celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, étant donné que la hausse du volume de ventes du secteur des produits de consommation et du secteur des produits liquides a été atténuée par une diminution du volume de ventes du secteur des produits industriels et par la réduction planifiée du volume des ventes à l'exportation.

Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2020, le blocage des voies ferrées a constitué une entrave pour l'approvisionnement de nos clients en Ontario et a donné lieu à un amenuisement d'environ 2 000 tonnes métriques du volume de ventes du secteur des produits industriels. De plus, le volume de ventes a diminué par rapport à l'exercice précédent en raison du calendrier de livraisons à certains gros comptes industriels. L'incidence de la pandémie de COVID-19 sur le volume de ventes du secteur des produits industriels a été minime pour le trimestre considéré. Cependant, les ventes non récurrentes à un concurrent qui ont eu lieu au premier trimestre de l'exercice précédent ont influé sur le volume de ventes du secteur des produits industriels du premier semestre.

Le volume total de ventes du secteur des produits de consommation a augmenté pour le trimestre et le semestre à l'étude, ce qui s'explique surtout par les volumes additionnels qu'un détaillant national a choisi de se procurer et dont la livraison a commencé en avril 2019. De plus, au cours du trimestre considéré, la Société a constaté une hausse du volume de ventes du secteur des produits de consommation attribuable à l'augmentation de la demande vers la fin du trimestre suscitée principalement par la pandémie de COVID-19.

Le volume de ventes du secteur des produits liquides du deuxième trimestre et du premier semestre a augmenté par rapport à celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, en raison surtout des volumes supplémentaires attribuables aux clients nouveaux et existants qui ont été générés au cours de l'exercice 2019. L'incidence de la pandémie de COVID-19 sur le volume de ventes du secteur des produits liquides a été minime pour le trimestre considéré.

Finalement, le volume des ventes à l'exportation a diminué pour le trimestre et le semestre considérés par rapport à celui des périodes correspondantes de l'exercice 2019, en raison des délais planifiés pour les expéditions vers le Mexique qui ont été négociés afin de tenir compte de la réduction de la production de sucre de betterave de l'usine de Taber qui est le résultat d'une perte occasionnée par des intempéries.

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Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

L'augmentation des produits pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020 par rapport à ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent s'explique essentiellement par la hausse des cours moyens pondérés du sucre brut convertis en dollars canadiens.

(en milliers de dollars, sauf les données en tonnes métriques)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Marge brute

16 664

$

21 845

$

49 893

$

51 197

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

2 546

(2 552)

92

(2 674)

Marge brute ajustée

19 210

$

19 293

$

49 985

$

48 523

$

Marge brute par tonne métrique

95,10

$

124,80

$

137,22

$

140,88

$

Marge brute ajustée par tonne métrique

109,63

$

110,22

$

137,47

$

133,52

$

Éléments inclus dans la marge brute :

3 744

$

7 422

$

Amortissement des immobilisations corporelles

3 263

$

6 555

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

La marge brute ajustée et la marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré ont été similaires à celles de la période correspondante de l'exercice précédent. Afin d'assurer le bon fonctionnement de ses raffineries de sucre de canne et d'accroître la capacité de production à Vancouver et à Montréal, permettant ainsi d'atténuer les conséquences de la récolte moins abondante que prévu de Taber, la Société a engagé des charges de maintenance supplémentaires d'environ 1,8 million de dollars à l'égard des trois usines pour le trimestre considéré. De plus, afin de réduire les risques que présentent les enjeux liés aux chaînes d'approvisionnement posés par la production insuffisante de Taber, la Société a importé du sucre raffiné, ce qui a eu une incidence défavorable sur la marge brute ajustée de l'ordre de 1,6 million de dollars. La récolte moins abondante que prévu de Taber a entraîné une baisse des produits tirés des sous-produits, laquelle a été contrebalancée dans une certaine mesure par une diminution des coûts liés à l'énergie étant donné que la Société a mis fin à la campagne de coupe au premier trimestre. En comparaison du trimestre correspondant de l'exercice précédent, l'incidence de ces facteurs a été contrebalancée par des charges supplémentaires d'environ 4,0 millions de dollars qui ont été engagées au deuxième trimestre de l'exercice 2019 par suite de l'installation et de la mise en service de deux grands projets d'investissement interdépendants menés à Vancouver.

La marge brute ajustée pour le semestre considéré a augmenté de 1,5 million de dollars, soit 3,95 $ la tonne métrique, par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent, en raison essentiellement d'une variation positive constatée pour le premier trimestre attribuable à la baisse des coûts de l'énergie du fait qu'aucune taxe sur le carbone n'a été engagée relativement à Taber au cours du premier trimestre de l'exercice 2020 alors que l'équivalent de 1,51 $ le gigajoule a été versé l'an dernier.

Les frais de distribution pour le trimestre considéré ont augmenté de 0,4 million de dollars par rapport à ceux de l'exercice précédent, ce qui s'explique en partie par les frais de distribution supplémentaires de 1,1 million de dollars engagés au cours des trois derniers mois pour la reconfiguration de la chaîne d'approvisionnement qui s'imposait en raison de la récolte moins abondante que prévu de Taber. Cet élément a été contrebalancé dans une certaine mesure par des frais supplémentaires non récurrents de 0,8 million de dollars qui ont été engagés au deuxième trimestre de l'exercice 2019 à cause des problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver. Des coûts de transfert supplémentaires ont été

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Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

engagés au premier trimestre de l'exercice courant, et ces coûts conjugués à la variation constatée pour le deuxième trimestre sont à l'origine de l'augmentation de 0,7 million de dollars des frais de distribution pour le semestre considéré.

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Résultat des activités d'exploitation

7 090

$

12 586

$

31 520

$

33 676

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

2 546

(2 552)

92

(2 674)

Résultat ajusté des activités d'exploitation

9 636

$

10 034

$

31 612

$

31 002

$

Amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles, ainsi que des actifs

4 211

8 355

au titre de droits d'utilisation

3 461

6 952

BAIIA ajusté1) 2)

13 847

$

13 495

$

39 967

$

37 954

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Le BAIIA ajusté pour le deuxième trimestre a augmenté de 0,4 million de dollars par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2019, ce qui s'explique surtout par la hausse de 0,4 million de dollars de la marge brute ajustée, laquelle ne tient pas compte des amortissements étant donné que les frais non récurrents qui ont été engagés à cause des problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver ont été annulés par l'amenuisement des marges brutes ajustées au cours du trimestre considéré, ce qui est principalement imputable à la récolte moins abondante que prévu de Taber. Le BAIIA ajusté pour le premier semestre a augmenté de 2,0 millions de dollars par rapport à celui du semestre correspondant de l'exercice précédent, ce qui est essentiellement attribuable à une hausse de 2,3 millions de dollars de la marge brute ajustée, laquelle ne tient pas compte des amortissements, contrebalancée en partie par l'augmentation des frais de distribution et des charges administratives et de vente, compte non tenu des charges d'amortissement, de 0,2 million de dollars et de 0,1 million de dollars, respectivement, comme il est expliqué plus haut.

L'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,8 million de dollars et de 1,4 million de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et le semestre considérés, respectivement.

Secteur des produits de l'érable

(en milliers de dollars, sauf les volumes qui sont en milliers de livres)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

2019

2020

2019

Volume (en milliers de livres)

12 893

11 033

25 686

22 890

Produits

55 517

$

50 183

$

110 018

$

105 066

$

Les produits du deuxième trimestre et du premier semestre de l'exercice en cours ont augmenté de 5,3 millions de dollars et de 5,0 millions de dollars par rapport à ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent par suite de la demande accrue suscitée par le fait que les gens se sont empressés de garnir leur garde-manger dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et de la croissance qu'ont connue d'importants clients. L'accroissement du volume a été plus que compensé par la réduction du prix de vente net global.

Rogers Sugar Inc.

Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

(en milliers de dollars, sauf l'information relative au pourcentage de la marge

brute ajustée)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Marge brute

2 726

$

6 367

$

8 543

$

11 564

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

1 676

(1 348)

1 610

1 234

Marge brute ajustée1)

4 402

$

5 019

$

10 153

$

12 798

$

Pourcentage de la marge brute

4,9

%

12,7

%

7,8

%

11,0

%

Pourcentage de la marge brute ajustée

7,9

%

10,0

%

9,2

%

12,2

%

Éléments inclus dans la marge brute :

Amortissement des immobilisations corporelles et des actifs au titre de droits

786

$

1 489

$

d'utilisation

442

$

857

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

La marge brute ajustée pour le trimestre à l'étude a diminué de 0,6 million de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui représente une baisse de 2,1 % du pourcentage de la marge brute ajustée. Le secteur des produits de l'érable a engagé des coûts liés à la main-d'œuvre de 0,6 million de dollars de plus pour le trimestre à l'étude étant donné qu'une augmentation du personnel et du nombre d'heures supplémentaires a été nécessaire pour accroître la production en réponse à la demande et pour augmenter délibérément la capacité de production avant l'emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby qui a eu lieu le 31 janvier 2020. De plus, l'installation et la mise en service du matériel ont également contribué à la hausse des coûts liés à la main-d'œuvre pour le trimestre considéré. L'augmentation graduelle de la production de la nouvelle usine en vue d'atteindre le niveau prévu se poursuit. De plus, la pression exercée par la concurrence qui a commencé au deuxième semestre de 2019 ne cesse d'influer sur le pourcentage de la marge de vente brute, mais une augmentation du volume de ventes a compensé en partie l'incidence de ce facteur sur l'ensemble des marges brutes ajustées. Enfin, la dotation à l'amortissement a augmenté de 0,3 million de dollars, à cause surtout de l'acquisition d'immobilisations corporelles additionnelles et du commencement le 15 octobre 2019 du contrat de location à long terme pour les nouveaux locaux situés à Granby.

La marge brute ajustée pour le semestre considéré a diminué de 2,6 millions de dollars par rapport à celle du premier semestre de l'exercice 2019, ce qui s'explique en partie par l'augmentation des coûts liés à la main-d'œuvre et de la dotation à l'amortissement de 0,9 million de dollars et de 0,6 million de dollars, respectivement, laquelle est attribuable aux mêmes facteurs précités qui ont influé sur les résultats du trimestre considéré. De plus, la Société a engagé des charges non récurrentes supplémentaires de 0,4 million de dollars pour le premier semestre de l'exercice courant, lesquelles se rapportent essentiellement à l'emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby. Aussi, la baisse du pourcentage de la marge brute a influé sur la marge brute ajustée, comme il est expliqué plus haut, ce qui a été contrebalancé dans une certaine mesure par une augmentation du volume.

Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,3 million de dollars et de 0,5 million de dollars par rapport

  • celles du deuxième trimestre et du premier semestre de l'exercice précédent, respectivement, en raison surtout d'une hausse des avantages du personnel attribuable à l'augmentation du personnel.

Rogers Sugar Inc.

Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Résultat des activités d'exploitation

(1 032)

2 809

1 289

$

4 701

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

1 676

(1 348)

1 610

1 234

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

644

1 461

2 899

5 935

Charges non récurrentes :

370

644

Autres éléments non récurrents

297

305

Amortissements

1 661

1 317

3 239

2 607

BAIIA ajusté1)

2 675

3 075

6 782

$

8 847

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Les autres éléments non récurrents pour l'exercice en cours comprennent principalement les coûts associés aux deux établissements situés à Granby, alors que ceux de l'exercice 2019 comprennent principalement les indemnités de départ, lesquels, dans les deux cas, se rapportent au projet d'optimisation de la répartition des activités.

La diminution du BAIIA ajusté de 0,4 million de dollars et de 2,1 millions de dollars pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020, respectivement, résulte de la baisse des marges brutes ajustées et de la hausse des charges administratives et de vente, comme il est expliqué plus haut.

L'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,2 million de dollars et de 0,3 million de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et le semestre à l'étude, respectivement.

Perspectives

La santé et la sécurité de nos employés demeurent primordiales pour nous et nous suivons attentivement toutes les recommandations des autorités de santé publique. Les activités des secteurs du sucre et des produits de l'érable sont considérées comme étant des services essentiels et, par conséquent, jusqu'à présent, nos usines n'ont cessé de fonctionner pleinement, sans interruption, malgré la pandérmie de COVID-19. Il est encore difficile d'estimer ou de prévoir les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la continuité des activités de la Société ou sur les conséquences financières qu'elle pourrait engendrer, mais la Société surveille de près la situation et réagira rapidement lorsque les circonstances changeront.

Secteur du sucre

Les conditions de marché demeurent favorables pour le secteur du sucre et malgré la pandémie de COVID-19 et la récolte moins abondante que prévu de Taber ainsi que les difficultés résultantes qui affectent nos plans en matière de manufacture et de chaîne d'approvisionnement, nous nous attendons toujours à ce que le BAIIA ajusté du secteur du sucre excède celui du dernier exercice.

Compte tenu de l'atténuation du volume de la production de Taber imputable à une baisse de la production de sucre de betterave qui est le résultat d'une perte occasionnée par des intempéries, la Société a optimisé sa chaîne d'approvisionnement afin de pouvoir continuer à servir ses clients. Parmi les modifications apportées, il y a notamment le fait que ce sont les raffineries de Vancouver et de Montréal qui assurent l'approvisionnement en sucre de canne parce qu'elles

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Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

ont toutes deux une capacité excédentaire qui peut répondre aux besoins des clients du marché domestique de la Société. La Société poursuivra ses efforts pour atténuer les conséquences financières de la récolte moins abondante que prévu de Taber.

Étant donné que les chaînes d'approvisionnement de sucre de betterave aux États-Unis ont subi des perturbations, lesquelles sont semblables à celles qui se sont produites au Canada, le 3 avril 2020, le représentant au Commerce des États- Unis a annoncé l'attribution d'un volume de contingent tarifaire supplémentaire pour le sucre de canne brut et le sucre raffiné. Le Canada s'est vu allouer un total de 5 000 tonnes métriques dont l'exportation aux États-Unis devra se faire avant le 30 septembre 2020 et qui ne peuvent être comblées que par du sucre de betterave produit à Taber. De plus, un contingent tarifaire mondial de 176 437 tonnes métriques de sucre raffiné réparti en sept tranches distinctes, dont l'ouverture s'étalera du 3 avril 2020 au 29 juin 2020, a été établi et les attributions seront administrées selon le principe du premier arrivé, premier servi. La Société entend maximiser ses volumes de ventes à l'exportation vers les États-Unis aux termes du contingent tarifaire mondial pour le sucre raffiné en misant sur les ventes des usines de Montréal et de Vancouver et remplir complètement le contingent tarifaire supplémentaire pour le sucre de betterave raffiné attribué au Canada en utilisant le sucre produit par l'usine de Taber. Ainsi, la Société s'attend donc à ce que ses volumes de ventes à l'exportation soient légèrement supérieurs à ceux de l'exercice 2019, malgré le fait que les expéditions vers le Mexique ont été reportées à l'exercice 2022 sans engagement de frais supplémentaires pour la Société. En ce moment, la Société ne s'attend pas à ce que des volumes additionnels soient contractés aux termes de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (« ACEUM ») en dépit du fait qu'il a été ratifié par les trois pays et qu'il est censé entrer en vigueur le 1er juillet 2020.

La Société prévoit que le volume de ventes du secteur des produits de consommation pour l'exercice 2020 croîtra d'environ 10 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice 2019. À la fin du deuxième trimestre, la demande en produits de consommation était forte, contribuant ainsi à l'augmentation du volume de ventes, et elle s'est maintenue jusqu'au début du troisième trimestre. Cependant, il est difficile d'estimer l'incidence que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir sur les volumes futurs de la Société. L'accroissement du volume de ventes du secteur des produits de consommation pourrait être annulé en partie par le ralentissement anticipé pour le secteur des services alimentaires en raison de la pandémie de COVID-19.

La Société s'attend toujours à ce que le volume de ventes des secteurs des produits liquides et des produits industriels soit similaire à celui de l'exercice 2019. Une part importante du volume de production de l'usine de Taber est destinée à des clients du secteur des produits liquides, et cela devrait encore être le cas au cours de l'exercice 2020. L'incidence de la pandémie de COVID-19 sur le volume de ventes de ces deux secteurs ne devrait pas être importante.

Malgré les difficultés imputables à la petite récolte de Taber et à la pandémie de COVID-19, les prévisions de la Société à l'égard du volume global des ventes du secteur du sucre sont optimistes et elle s'attend à ce qu'il présente une hausse d'environ 9 000 tonnes métriques par rapport à celui de l'exercice 2019 pour atteindre environ 750 000 tonnes métriques.

Vu la récolte moins abondante que prévu de Taber, la Société s'attend à une hausse de ses frais totaux de distribution au cours de l'exercice 2020 en raison de la reconfiguration de ses chaînes d'approvisionnement.

Selon les estimations préliminaires de la Société, les coûts liés à la pandémie de COVID-19 représentent des charges administratives supplémentaires d'environ 1,0 million de dollars pour l'exercice 2020, ce qui est attribuable aux primes versées aux employés depuis le début du troisième trimestre, aux fournitures additionnelles et aux services de consultation. L'incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les charges administratives pourrait augmenter si les restrictions imposées par les agences gouvernementales sont maintenues au-delà du mois de juin 2020.

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Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

Au 28 mars 2020, la Société n'avait pas réévalué les hypothèses relatives au régime de retraite à prestations définies et à d'autres régimes d'avantages sociaux. Comme toujours, les hypothèses actuarielles seront réévaluées à la fin de l'exercice. Toute modification significative des hypothèses portant, par exemple, sur le taux d'actualisation ou le taux de rendement des actifs des régimes, pourrait avoir une incidence significative sur les résultats financiers de la Société. De plus, les évaluations actuarielles des deux régimes de retraite à prestations définies ne seront pas terminées au 5 mai 2020. Toute modification importante des hypothèses utilisées pour déterminer les besoins en matière de provisionnement pourrait avoir une incidence significative sur les cotisations aux régimes de retraite.

La Société a contracté une superficie à cultiver de 30 000 acres en vue de la récolte de 2020, soit 2 000 acres de plus que l'exercice précédent. L'usine de Taber devrait entamer sa période de récolte et sa campagne de coupe encore plus au début du mois de septembre que les années précédentes, et dans des conditions de croissance normales, la nouvelle récolte devrait produire environ 132 000 tonnes métriques.

Les dépenses affectées aux projets d'immobilisations ont été réduites en mars à cause de la pandémie de COVID-19 et la compression des dépenses, qui devrait être plus marquée que ce qui avait été prévu initialement pour l'exercice 2020, devrait se poursuivre. Les dépenses en immobilisations globales, dont une grande proportion de dépenses en immobilisations générant un rendement du capital investi, pourraient donc se situer entre 17,0 millions de dollars et 19,0 millions de dollars, ce qui constituerait une baisse de 20,0 millions de dollars par rapport aux prévisions antérieures.

Secteur des produits de l'érable

La saison des sucres a commencé, en dépit du fait que l'acheminement des barils est plus long en comparaison des années antérieures à cause des enjeux associés aux chaînes d'approvisionnement posés par la pandémie de COVID-19. Il est encore trop tôt pour se prononcer, mais le rendement de la récolte de 2020 devrait correspondre à un rendement moyen ou supérieur à la moyenne, alors que le rendement de l'an dernier avait atteint un niveau record.

Les marges du semestre considéré reflètent la concurrence accrue à laquelle la Société est confrontée depuis l'an dernier et, par conséquent, elle s'attend à ce que les taux de ses marges brutes actuels restent relativement stables. La Société mobilise ses efforts pour protéger sa part de marché et accroître son avantage concurrentiel en demeurant à l'affût des occasions qui pourraient lui permettre de réduire davantage ses charges d'exploitation et d'augmenter son volume de ventes en développant de nouveaux marchés et des produits à valeur ajoutée. Bien que nous ayons constaté une très forte demande au début de la pandémie de COVID-19, nous ne nous attendons pas à ce que cette tendance se maintienne.

La production manufacturière a continué d'augmenter au cours du trimestre considéré grâce à l'amélioration de l'efficience de la chaîne de production de Granby et à des heures supplémentaires planifiées. Maintenant que le transfert des activités d'une usine à l'autre est terminé, les efforts seront réorientés pour le reste de l'exercice sur la maximisation des gains d'efficience sur les différentes chaînes de production tout en optimisant l'affectation des employés à des quarts de travail et la planification de la production, ce qui permettra d'ouvrir la voie à la croissance. Les coûts liés à la main-d'œuvre pour le reste de l'exercice vont diminuer en comparaison de ceux du premier semestre de l'exercice, mais ils ne correspondront pas aux prévisions à cause de nouvelles procédures d'exploitation qui ont été mises en place par suite de la pandémie de COVID-19 et de l'incidence sur le processus de mise en service des restrictions imposées par un tiers quant à l'accès d'une usine.

La Société prévoit que les dépenses nécessaires pour achever la relocalisation de l'usine de Granby et la mise en service du matériel dans le cadre du projet d'optimisation de la répartition de ses activités seront de moins de 1,0 million de dollars pour les six derniers mois de l'exercice.

Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes » du rapport de gestion.

Rogers Sugar Inc.

Communiqué de presse - résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

Mesures d'évaluation à la valeur de marché

Compte tenu de l'évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière, notre résultat comptable ne donne pas une image complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée, sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (« BAII ») comprend une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 4,2 millions de dollars et de 1,7 million de dollars pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020, respectivement, ce montant étant ajouté pour établir le BAII ajusté et la marge brute ajustée. Le BAIIA ajusté s'entend du BAII après ajustement pour tenir compte de l'ajustement total du coût des ventes au titre de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, de la dotation aux amortissements, de la dépréciation du goodwill et des charges non récurrentes du secteur des produits de l'érable. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.

Accès à l'information sur les résultats trimestriels

Rogers Sugar Inc. (RSI) tiendra une audioconférence pour discuter des résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020 le mardi 5 mai 2020 à 17 h 30 (heure de l'Est).

L'audioconférence sera présidée par M. John Holliday, chef de la direction, et Mme Manon Lacroix, chef de la direction financière.

Audioconférence et webdiffusion

Si vous voulez participer, veuillez composer le 1-877-223-4471. Pour écouter l'enregistrement de l'audioconférence qui sera disponible peu après la conférence, composez le 1-800-585-8367 suivi du code d'accès 1194817#. Cet enregistrement sera accessible jusqu'au 12 mai 2020.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,

Monsieur Dallas H. Ross, président du conseil d'administration

Vancouver, Colombie-Britannique - Le 5 mai 2020

Pour de plus amples renseignements :

Madame Manon Lacroix, vice-présidente des finances, chef de la direction financière et secrétaire Téléphone : 514-940-4350 - Consultez notre site Web à l'adresse www.LanticRogers.com

RAPPORT DE GESTION

Page 1

Le présent rapport de gestion de Rogers Sugar Inc. (« Rogers »,

« RSI » ou la « Société ») daté du

5 mai 2020 doit être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes y afférentes pour le trimestre et le semestre clos le 28 mars 2020, ainsi qu'avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion pour l'exercice clos le 28 septembre 2019. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes indépendants. Le présent rapport de gestion porte sur les résultats de Rogers, Lantic Inc. (« Lantic ») (Rogers et Lantic ci-après collectivement désignées par le « secteur du sucre »), The Maple Treat Corporation (« TMTC ») et Highland Sugarworks Inc. (« Highland ») (les deux dernières sociétés ci-après collectivement désignées par « TMTC » ou le « secteur des produits de l'érable »). Il est à noter que 9020-2292 Québec Inc. (« Decacer ») a été fusionnée avec TMTC le 29 septembre 2019.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

ÉNONCÉS PROSPECTIFS

Le présent rapport comporte des déclarations ou de l'information qui sont ou peuvent être des énoncés prospectifs ou de l'information prospective au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes en vigueur. Les énoncés prospectifs peuvent inclure notamment des énoncés et des renseignements qui reflètent les prévisions actuelles de la Société à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de »,

  • supposer », « prévoir », « planifier », « croire », « estimer » et d'autres expressions semblables, et ou les tournures négatives de celles-ci, vise à signaler des énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, la création aux États-Unis de contingents sur les sucres destinés au raffinage, dits spéciaux, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la croissance de l'industrie acéricole, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs, l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales et les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la Société et ses activités. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, notamment en ce qui concerne la poursuite de ses activités dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Toutefois, rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements diffèrent sensiblement des attentes qui y sont exprimées. La performance et les résultats réels pourraient différer de façon importante de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée. Le lecteur est invité à se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » qui figure à la fin du présent rapport de gestion pour obtenir plus d'informations sur les facteurs de risque et d'autres événements qui sont indépendants de la volonté de la Société. Ces risques sont également décrits à la rubrique « Facteurs de risque » de la notice annuelle de la Société.

Bien que la Société estime que les attentes et les hypothèses sur lesquelles reposent les énoncés prospectifs soient raisonnables dans les circonstances actuelles, les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés prospectifs, car rien ne garantit que ceux-ci se révéleront exacts. Les énoncés prospectifs aux présentes sont formulés à la date du présent rapport de gestion, et la Société décline toute

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 2

responsabilité quant à la mise à jour ou à la révision de ces énoncés par suite d'événements ou de circonstances postérieurs à la date des présentes, à moins qu'elle n'y soit tenue en vertu de la loi.

DONNÉES FINANCIÈRES CHOISIES ET FAITS SAILLANTS

Le tableau qui suit présente un sommaire de l'information financière choisie portant sur les résultats consolidés de Rogers pour le trimestre et le semestre considérés des exercices 2020 et 2019.

(non audité)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

(en milliers de dollars, sauf le volume et les données par action)

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20192)

2020

20192)

Sucre (tonnes métriques)

175 226

175 040

363 605

363 417

Sirop d'érable (en milliers de livres)

12 893

11 033

25 686

22 890

Produits totaux

199 126

$

189 250

$

408 442

$

395 272

$

Marge brute

19 390

28 212

58 436

62 761

Résultat des activités d'exploitation

6 058

15 395

32 809

38 377

Bénéfice net

965

$

8 011

$

16 929

$

21 422

$

Bénéfice net de base par action

0,01

$

0,08

$

0,16

$

0,20

$

Bénéfice net dilué par action

0,01

$

0,08

$

0,16

$

0,20

$

Dividendes par action

0,09

$

0,09

$

0,18

$

0,18

$

Résultats non conformes aux IFRS1)

Marge brute ajustée1)

23 612

$

24 312

$

60 138

$

61 321

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

10 280

$

11 495

$

34 511

$

36 937

$

BAIIA ajusté1)

16 522

$

16 570

$

46 749

$

46 801

$

Bénéfice net ajusté1)

4 036

$

5 077

$

18 134

$

20 133

$

Bénéfice net ajusté de base par action1)

0,04

$

0,05

$

0,17

$

0,19

$

Flux de trésorerie disponibles sur douze mois1)

28 492

$

38 355

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Résultats ajustés

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société a désigné à titre d'instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt qu'elle a conclus afin de se prémunir contre les fluctuations des cours du gaz naturel et des taux d'intérêts. Les instruments financiers dérivés liés aux contrats à terme normalisés sur le sucre et aux contrats de change à terme sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture et sont imputés à l'état consolidé du résultat net. Les montants des profits ou pertes latents découlant des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et des swaps de taux d'intérêt sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Ces montants sont retirés et inclus dans le résultat net du même poste de l'état consolidé du résultat net et du résultat global que l'élément couvert, dans la même période que celle pendant laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le résultat net, réduisant la volatilité du bénéfice liée aux variations de l'évaluation de ces instruments de couverture dérivés.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 3

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son résultat ajusté des activités d'exploitation (« BAII ajusté »), de son BAIIA ajusté, de son bénéfice net ajusté, de son bénéfice net ajusté par action et de ses flux de trésorerie disponibles sur douze mois. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAIIA ajusté, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit.

Bénéfice (perte)

Pour le trimestre clos le

Pour le trimestre clos le

(en milliers de dollars)

28 mars 2020

30 mars 2019

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Évaluation à la valeur de marché

relativement aux instruments suivants :

Contrats à terme normalisés sur le sucre

(2 825)

$

-

$

(2 825)

$

(1 347)

$

-

$

(1 347)

$

Contrats de change à terme

(991)

(1 258)

(2 249)

(78)

784

706

Ajustement total à la valeur de marché à

(3 816)

(1 258)

(5 074)

l'égard des dérivés

(1 425)

784

(641)

Cumul des écarts temporaires

1 255

(418)

837

3 561

564

4 125

Ajustement du coût des ventes

(2 561)

(1 676)

(4 237)

2 136

1 348

3 484

Amortissement du solde transitoire lié au

coût des ventes et variation de la juste

valeur des contrats échus correspondant à

15

-

15

des couvertures des flux de trésorerie

416

-

416

Ajustement total du coût des ventes

(2 546)

$

(1 676)

$

(4 222)

$

2 552

$

1 348

$

3 900

$

Bénéfice (perte)

Pour le semestre clos le

Pour le semestre clos le

(en milliers de dollars)

28 mars 2020

30 mars 2019

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Évaluation à la valeur de marché

relativement aux instruments suivants :

Contrats à terme normalisés sur le sucre

(337)

$

-

$

(337)

$

(1 014)

$

-

$

(1 014)

$

Contrats de change à terme

(1 522)

(1 003)

(2 525)

(1 497)

(1 281)

(2 778)

Ajustement total à la valeur de marché à

(1 859)

(1 003)

(2 862)

l'égard des dérivés

(2 511)

(1 281)

(3 792)

Cumul des écarts temporaires

1 745

(607)

1 138

4 380

47

4 427

Ajustement du coût des ventes

(114)

(1 610)

(1 724)

1 869

(1 234)

635

Amortissement du solde transitoire lié au

coût des ventes et variation de la juste

valeur des contrats échus correspondant à

22

-

22

des couvertures des flux de trésorerie

805

-

805

Ajustement total du coût des ventes

(92)

$

(1 610)

$

(1 702)

$

2 674

$

(1 234)

$

1 440

$

Les variations de l'ajustement à la valeur de marché des dérivés s'expliquent par la variation du cours mondial nº 11 du sucre brut ainsi que par la fluctuation des taux de change. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le cumul des écarts temporaires, attribuables aux profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché, n'est comptabilisé qu'au moment de la vente de sucre à un client. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c'est-à-dire les contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 4

Le 2 octobre 2016, la Société a adopté l'IFRS 9 (2014), Instruments financiers, et a désigné les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel auront été réalisés, c'est-à-dire, lorsque le gaz naturel aura été consommé. Ainsi, au cours de l'exercice 2020, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit d'un montant négligeable, et a comptabilisé un profit du même montant dans le coût des ventes pour le deuxième trimestre et le premier semestre. Le solde transitoire se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel sera entièrement amorti pendant l'exercice en cours. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les ajustements susmentionnés sont ajoutés aux résultats liés à l'évaluation à la valeur de marché ou retranchés desdits résultats pour obtenir l'ajustement total du coût des ventes. Pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice en cours, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par une perte de 4,2 millions de dollars et de 1,7 million de dollars, respectivement, qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation consolidés, comparativement à un profit de 3,9 millions de dollars et de 1,4 million de dollars, respectivement, qui doit être déduit des résultats d'exploitation consolidés pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

INFORMATION SECTORIELLE

La Société compte deux secteurs distincts, l'un ayant trait au sucre raffiné et ses sous-produits, appelé le secteur du sucre, l'autre ayant trait au sirop d'érable et aux produits à base de sirop d'érable, appelé le secteur des produits de l'érable. Le tableau qui suit présente les résultats clés par secteur.

Résultats consolidés

Pour le trimestre clos le

Pour le trimestre clos le

(en milliers de dollars)

28 mars 2020

30 mars 20192)

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Produits

143 609

$

55 517

$

199 126

$

139 067

$

50 183

$

189 250

$

Marge brute

16 664

2 726

19 390

21 845

6 367

28 212

Charges administratives et de vente

5 577

2 883

8 460

5 652

2 619

8 271

Frais de distribution

3 997

875

4 872

3 607

939

4 546

Résultat des activités d'exploitation

7 090

$

(1 032)

$

6 058

$

12 586

$

2 809

$

15 395

$

Résultats non conformes aux PCGR1) :

Marge brute ajustée1)

19 210

$

4 402

$

23 612

$

19 293

$

5 019

$

24 312

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

9 636

$

644

$

10 280

$

10 034

$

1 461

$

11 495

$

BAIIA ajusté1)

13 847

$

2 675

$

16 522

$

13 495

$

3 075

$

16 570

$

Renseignements supplémentaires :

Entrées d'immobilisations corporelles et

4 267

$

2 250

$

6 517

$

d'immobilisations incorporelles

4 447

$

1 294

$

5 741

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 5

Résultats consolidés

Pour le semestre clos le

Pour le semestre clos le

(en milliers de dollars)

28 mars 2020

30 mars 20192)

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Produits

298 424

$

110 018

$

408 442

$

290 206

$

105 066

$

395 272

$

Marge brute

49 893

8 543

58 436

51 197

11 564

62 761

Charges administratives et de vente

11 148

5 582

16 730

11 000

5 066

16 066

Frais de distribution

7 225

1 672

8 897

6 521

1 797

8 318

Résultat des activités d'exploitation

31 520

$

1 289

$

32 809

$

33 676

$

4 701

$

38 377

$

Résultats non conformes aux PCGR1) :

Marge brute ajustée1)

49 985

$

10 153

$

60 138

$

48 523

$

12 798

$

61 321

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

31 612

$

2 899

$

34 511

$

31 002

$

5 935

$

36 937

$

BAIIA ajusté1)

39 967

$

6 782

$

46 749

$

37 954

$

8 847

$

46 801

$

Renseignements supplémentaires :

Entrées d'immobilisations corporelles et

7 231

$

5 109

$

12 340

$

d'immobilisations incorporelles

8 980

$

3 039

$

12 019

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Incidence de la pandémie de COVID-19

Les activités des secteurs du sucre et des produits de l'érable sont considérées comme étant des services essentiels et, par conséquent, les usines de la Société n'ont cessé de fonctionner pleinement malgré la pandémie de COVID-19. Alors que la majorité de nos salariés peuvent travailler à domicile, les employés des usines ont continué de se rendre à leur lieu de travail. La pandémie n'a donc pas eu d'effet important sur nos volumes de production. Comme la santé et la sécurité de ses employés demeurent primordiales, la Société a instauré des mesures de protection rigoureuses, notamment la création d'un comité extraordinaire composé de représentants de chaque usine qui se réunissent quotidiennement, des mesures de distanciation physique, des exigences supplémentaires relatives au port d'équipement de protection individuelle, le nettoyage accru et des procédures strictes de désinfection, la vérification de la température de chaque membre du personnel avant qu'il n'accède à un des lieux de travail et le suivi quotidien effectué par les infirmières de la Société en ce qui a trait à toute question ou préoccupation en matière de santé. Ainsi, l'incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les deux secteurs a été minime pour le deuxième trimestre. Se reporter à la rubrique « Perspectives » pour obtenir plus d'informations sur les répercussions éventuelles sur le restant de l'exercice.

Résultat d'exploitation par secteur

Sucre

(en milliers de dollars, sauf les volumes)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

2019

2020

2019

Produits

143 609

$

139 067

$

298 424

$

290 206

$

Volume (TM) au 30 mars 2019

175 040

363 417

Variation :

Produits industriels

(6 072)

(11 097)

Produits de consommation

4 754

8 391

Produits liquides

3 349

7 672

Ventes à l'exportation

(1 845)

(4 778)

Variation totale

186

188

Volume au 28 mars 2020

175 226

363 605

Le volume total de ventes de sucre demeure essentiellement le même pour le trimestre et le semestre considérés, comparativement à celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, étant donné que la hausse du volume de ventes du secteur des produits de consommation et du secteur des produits

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 6

liquides a été atténuée par une diminution du volume de ventes du secteur des produits industriels et par la réduction planifiée du volume des ventes à l'exportation.

Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2020, le blocage des voies ferrées a constitué une entrave pour l'approvisionnement de nos clients en Ontario et a donné lieu à un amenuisement d'environ 2 000 tonnes métriques du volume de ventes du secteur des produits industriels. De plus, le volume de ventes a diminué par rapport à l'exercice précédent en raison du calendrier de livraisons à certains gros comptes industriels. L'incidence de la pandémie de COVID-19 sur le volume de ventes du secteur des produits industriels a été minime pour le trimestre considéré. Cependant, les ventes non récurrentes à un concurrent qui ont eu lieu au premier trimestre de l'exercice précédent ont influé sur le volume de ventes du secteur des produits industriels du premier semestre.

Le volume total de ventes du secteur des produits de consommation a augmenté pour le trimestre et le semestre à l'étude, ce qui s'explique surtout par les volumes additionnels qu'un détaillant national a choisi de se procurer et dont la livraison a commencé en avril 2019. De plus, au cours du trimestre considéré, la Société a constaté une hausse du volume de ventes du secteur des produits de consommation attribuable à l'augmentation de la demande vers la fin du trimestre suscitée principalement par la pandémie de COVID-19.

Le volume de ventes du secteur des produits liquides du deuxième trimestre et du premier semestre a augmenté par rapport à celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, en raison surtout des volumes supplémentaires attribuables aux clients nouveaux et existants qui ont été générés au cours de l'exercice 2019. L'incidence de la pandémie de COVID-19 sur le volume de ventes du secteur des produits liquides a été minime pour le trimestre considéré.

Finalement, le volume des ventes à l'exportation a diminué pour le trimestre et le semestre considérés par rapport à celui des périodes correspondantes de l'exercice 2019, en raison des délais planifiés pour les expéditions vers le Mexique qui ont été négociés afin de tenir compte de la réduction de la production de sucre de betterave de l'usine de Taber qui est le résultat d'une perte occasionnée par des intempéries.

L'augmentation des produits pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020 par rapport à ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent s'explique essentiellement par la hausse des cours moyens pondérés du sucre brut convertis en dollars canadiens.

Marge brute

La marge de vente des produits et les charges d'exploitation constituent les deux principaux facteurs pouvant influer sur les marges brutes.

(en milliers de dollars, sauf les données en tonnes métriques)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Marge brute

16 664

$

21 845

$

49 893

$

51 197

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

2 546

(2 552)

92

(2 674)

Marge brute ajustée

19 210

$

19 293

$

49 985

$

48 523

$

Marge brute par tonne métrique

95,10

$

124,80

$

137,22

$

140,88

$

Marge brute ajustée par tonne métrique

109,63

$

110,22

$

137,47

$

133,52

$

Éléments inclus dans la marge brute :

Amortissement des immobilisations corporelles

3 744

$

3 263

$

7 422

$

6 555

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 7

La marge brute de 16,7 millions de dollars et de 49,9 millions de dollars pour le trimestre et le semestre clos le 28 mars 2020, respectivement, ne reflète pas la marge économique dégagée par le secteur du sucre, car elle comprend une perte de 2,5 millions de dollars et de 0,1 million de dollars, respectivement, liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, dont il a été question précédemment. Un profit de 2,6 millions de dollars et de 2,7 millions de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché a été enregistré pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2019, respectivement, ce qui a donné lieu à une marge brute de 21,8 millions de dollars et de 51,2 millions de dollars pour les périodes correspondantes.

Nous présenterons donc une analyse des résultats de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée et la marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré ont été similaires à celles de la période correspondante de l'exercice précédent. Afin d'assurer le bon fonctionnement de ses raffineries de sucre de canne et d'accroître la capacité de production à Vancouver et à Montréal, permettant ainsi d'atténuer les conséquences de la récolte moins abondante que prévu de Taber, la Société a engagé des charges de maintenance supplémentaires d'environ 1,8 million de dollars à l'égard des trois usines pour le trimestre considéré. De plus, afin de réduire les risques que présentent les enjeux liés aux chaînes d'approvisionnement posés par la production insuffisante de Taber, la Société a importé du sucre raffiné, ce qui a eu une incidence défavorable sur la marge brute ajustée de l'ordre de 1,6 million de dollars. La récolte moins abondante que prévu de Taber a entraîné une baisse des produits tirés des sous-produits, laquelle a été contrebalancée dans une certaine mesure par une diminution des coûts liés à l'énergie étant donné que la Société a mis fin à la campagne de coupe au premier trimestre. En comparaison du trimestre correspondant de l'exercice précédent, l'incidence de ces facteurs a été contrebalancée par des charges supplémentaires d'environ 4,0 millions de dollars qui ont été engagées au deuxième trimestre de l'exercice 2019 par suite de l'installation et de la mise en service de deux grands projets d'investissement interdépendants menés à Vancouver.

La marge brute ajustée pour le semestre considéré a augmenté de 1,5 million de dollars, soit 3,95 $ la tonne métrique, par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent, en raison essentiellement d'une variation positive constatée pour le premier trimestre attribuable à la baisse des coûts de l'énergie du fait qu'aucune taxe sur le carbone n'a été engagée relativement à Taber au cours du premier trimestre de l'exercice 2020 alors que l'équivalent de 1,51 $ le gigajoule a été versé l'an dernier.

Autres charges

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20191)

2020

20191)

Charges administratives et de vente

5 577

$

5 652

$

11 148

$

11 000

$

Frais de distribution

3 997

$

3 607

$

7 225

$

6 521

$

Éléments inclus dans les charges administratives et de vente :

Amortissement des immobilisations incorporelles

210

$

198

$

419

$

397

$

Éléments inclus dans les frais de distribution :

Amortissement des actifs au titre de droits d'utilisation

257

$

-

$

514

$

-

$

  1. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Les charges administratives et de vente ont diminué de 0,1 million de dollars pour le trimestre considéré et ont augmenté de 0,1 million de dollars pour le semestre considéré par rapport à celles des périodes correspondantes de l'exercice précédent.

Les frais de distribution pour le trimestre considéré ont augmenté de 0,4 million de dollars par rapport à ceux de l'exercice précédent, ce qui s'explique en partie par les frais de distribution supplémentaires de

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 8

1,1 million de dollars engagés au cours des trois derniers mois pour la reconfiguration de la chaîne d'approvisionnement qui s'imposait en raison de la récolte moins abondante que prévu de Taber. Cet élément a été contrebalancé dans une certaine mesure par des frais supplémentaires non récurrents de 0,8 million de dollars qui ont été engagés au deuxième trimestre de l'exercice 2019 à cause des problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver. Des coûts de transfert supplémentaires ont été engagés au premier trimestre de l'exercice courant, et ces coûts conjugués à la variation constatée pour le deuxième trimestre sont à l'origine de l'augmentation de 0,7 million de dollars des frais de distribution pour le semestre considéré.

Résultat des activités d'exploitation

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20192)

2020

20192)

Résultat des activités d'exploitation

7 090

$

12 586

$

31 520

$

33 676

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

9 636

$

10 034

$

31 612

$

31 002

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Le résultat des activités d'exploitation s'est chiffré à 7,1 millions de dollars et à 31,5 millions de dollars pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020, respectivement. Il ne reflète pas le résultat ajusté des activités d'exploitation du secteur du sucre, puisqu'il comprend des profits et des pertes découlant de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et tient compte des écarts temporaires dans la comptabilisation de tout profit ou toute perte à la liquidation des instruments dérivés. En outre, la dotation aux amortissements hors trésorerie a également réduit le résultat des activités d'exploitation. C'est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur du sucre fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après un ajustement au titre des éléments susmentionnés.

Le résultat ajusté des activités d'exploitation a reculé de 0,4 million de dollars par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent à cause principalement de la hausse des frais de distribution. Le résultat ajusté des activités d'exploitation du premier semestre a progressé de 0,6 million de dollars par rapport à celui du premier semestre de l'exercice 2019 en raison de l'augmentation de 1,5 million de dollars de la marge brute ajustée, laquelle a été contrebalancée dans une certaine mesure par la hausse des frais de distribution ainsi que des charges administratives et de vente, comme il est expliqué plus haut.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 9

BAIIA ajusté

Les résultats d'exploitation doivent donc être ajustés au titre des éléments suivants.

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Résultat des activités d'exploitation

7 090

$

12 586

$

31 520

$

33 676

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

2 546

(2 552)

92

(2 674)

Résultat ajusté des activités d'exploitation

9 636

$

10 034

$

31 612

$

31 002

$

Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles,

4 211

8 355

ainsi que des actifs au titre de droits d'utilisation

3 461

6 952

BAIIA ajusté1) 2)

13 847

$

13 495

$

39 967

$

37 954

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Le BAIIA ajusté pour le deuxième trimestre a augmenté de 0,4 million de dollars par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2019, ce qui s'explique surtout par la hausse de 0,4 million de dollars de la marge brute ajustée, laquelle ne tient pas compte des amortissements étant donné que les frais non récurrents qui ont été engagés à cause des problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver ont été annulés par l'amenuisement des marges brutes ajustées au cours du trimestre considéré, ce qui est principalement imputable à la récolte moins abondante que prévu de Taber. Le BAIIA ajusté pour le premier semestre a augmenté de 2,0 millions de dollars par rapport à celui du semestre correspondant de l'exercice précédent, ce qui est essentiellement attribuable à une hausse de 2,3 millions de dollars de la marge brute ajustée, laquelle ne tient pas compte des amortissements, contrebalancée en partie par l'augmentation des frais de distribution et des charges administratives et de vente, compte non tenu des charges d'amortissement, de 0,2 million de dollars et de 0,1 million de dollars, respectivement, comme il est expliqué plus haut.

L'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,8 million de dollars et de 1,4 million de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et le semestre considérés, respectivement.

Produits de l'érable

Produits

(en milliers de dollars, sauf les volumes qui sont en

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

milliers de livres)

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

2019

2020

2019

Volume (en milliers de livres)

12 893

11 033

25 686

22 890

Produits

55 517

$

50 183

$

110 018

$

105 066

$

Les produits du deuxième trimestre et du premier semestre de l'exercice en cours ont augmenté de 5,3 millions de dollars et de 5,0 millions de dollars par rapport à ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent par suite de la demande accrue suscitée par le fait que les gens se sont empressés de garnir leur garde-manger dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et de la croissance qu'ont connue d'importants clients. L'accroissement du volume a été plus que compensé par la réduction du prix de vente net global.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 10

Marge brute

La marge de vente des produits et les charges d'exploitation constituent les deux principaux facteurs pouvant influer sur les marges brutes.

(en milliers de dollars, sauf l'information relative au pourcentage

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

de la marge brute ajustée)

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Marge brute

2 726

$

6 367

$

8 543

$

11 564

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

1 676

(1 348)

1 610

1 234

Marge brute ajustée1)

4 402

$

5 019

$

10 153

$

12 798

$

Pourcentage de la marge brute

4,9

%

12,7

%

7,8

%

11,0

%

Pourcentage de la marge brute ajustée

7,9

%

10,0

%

9,2

%

12,2

%

Éléments inclus dans la marge brute :

Amortissement des immobilisations corporelles et des actifs au titre

786

$

1 489

$

de droits d'utilisation

442

$

857

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

La marge brute de 2,7 millions de dollars et de 8,5 millions de dollars pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020 ne reflète pas la marge économique qu'a dégagée le secteur des produits de l'érable, puisqu'elle tient compte d'une perte de 1,7 million de dollars et de 1,6 million de dollars, respectivement, au titre de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés à l'égard des contrats de change. La marge brute de 6,4 millions de dollars et de 11,6 millions de dollars pour le trimestre et le premier semestre de l'exercice 2019 tient compte d'un profit de 1,3 million de dollars et d'une perte de 1,2 million de dollars, respectivement.

Nous présenterons donc une analyse des résultats de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée pour le trimestre à l'étude a diminué de 0,6 million de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui représente une baisse de 2,1 % du pourcentage de la marge brute ajustée. Le secteur des produits de l'érable a engagé des coûts liés à la main-d'œuvre de 0,6 million de dollars de plus pour le trimestre à l'étude étant donné qu'une augmentation du personnel et du nombre d'heures supplémentaires a été nécessaire pour accroître la production en réponse à la demande et pour augmenter délibérément la capacité de production avant l'emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby qui a eu lieu le 31 janvier 2020. De plus, l'installation et la mise en service du matériel ont également contribué à la hausse des coûts liés à la main- d'œuvre pour le trimestre considéré. L'augmentation graduelle de la production de la nouvelle usine en vue d'atteindre le niveau prévu se poursuit. De plus, la pression exercée par la concurrence qui a commencé au deuxième semestre de 2019 ne cesse d'influer sur le pourcentage de la marge de vente brute, mais une augmentation du volume de ventes a compensé en partie l'incidence de ce facteur sur l'ensemble des marges brutes ajustées. Enfin, la dotation à l'amortissement a augmenté de 0,3 million de dollars, à cause surtout de l'acquisition d'immobilisations corporelles additionnelles et du commencement le 15 octobre 2019 du contrat de location à long terme pour les nouveaux locaux situés à Granby.

La marge brute ajustée pour le semestre considéré a diminué de 2,6 millions de dollars par rapport à celle du premier semestre de l'exercice 2019, ce qui s'explique en partie par l'augmentation des coûts liés à la main-d'œuvre et de la dotation à l'amortissement de 0,9 million de dollars et de 0,6 million de dollars, respectivement, laquelle est attribuable aux mêmes facteurs précités qui ont influé sur les résultats du trimestre considéré. De plus, la Société a engagé des charges non récurrentes supplémentaires de 0,4 million de dollars pour le premier semestre de l'exercice courant, lesquelles se rapportent

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 11

essentiellement à l'emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby. Aussi, la baisse du pourcentage de la marge brute a influé sur la marge brute ajustée, comme il est expliqué plus haut, ce qui a été contrebalancé dans une certaine mesure par une augmentation du volume.

Autres charges

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

2019

2020

2019

Charges administratives et de vente

2 883

$

2 619

$

5 582

$

5 066

$

Frais de distribution

875

$

939

$

1 672

$

1 797

$

Éléments inclus dans les charges administratives et de vente

Amortissement des immobilisations incorporelles

875

$

875

$

1 750

$

1 750

$

Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,3 million de dollars et de 0,5 million de dollars par rapport à celles du deuxième trimestre et du premier semestre de l'exercice précédent, respectivement, en raison surtout d'une hausse des avantages du personnel attribuable à l'augmentation du personnel. Les frais de distribution ont diminué de 0,1 million de dollars par rapport à ceux du deuxième trimestre et du premier semestre de l'exercice 2019.

Résultat des activités d'exploitation (« BAII »)

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20192)

2020

20192)

Résultat des activités d'exploitation

(1 032)

$

2 809

$

1 289

$

4 701

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation (« BAII ajusté »)1)

644

$

1 461

$

2 899

$

5 935

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Le résultat des activités d'exploitation correspond à une perte de 1,0 million de dollars pour le trimestre à l'étude et à un profit de 1,3 million de dollars pour le semestre à l'étude. Il ne reflète pas le résultat ajusté des activités d'exploitation du secteur des produits de l'érable, puisqu'il comprend des profits et des pertes découlant de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et tient compte des écarts temporaires dans la comptabilisation de tout profit ou toute perte à la liquidation des instruments dérivés. Nous présenterons donc une analyse du résultat ajusté des activités d'exploitation.

Le BAII ajusté pour le trimestre et le semestre à l'étude a reculé de 0,8 million de dollars et de 3,0 millions de dollars, respectivement, en comparaison de celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, ce qui est imputable surtout à l'amenuisement de la marge brute ajustée et à une augmentation des charges administratives et de vente, ces facteurs ayant été atténués par une diminution des frais de distribution, comme il est expliqué plus haut.

Certains éléments hors trésorerie et certaines charges non récurrentes ont eu une incidence sur le résultat des activités d'exploitation. C'est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur des produits de l'érable fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après un ajustement au titre des éléments susmentionnés.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 12

BAIIA ajusté

Les résultats d'exploitation doivent donc être ajustés au titre des éléments suivants.

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20193)

2020

20193)

Résultat des activités d'exploitation

(1 032)

$

2 809

$

1 289

$

4 701

$

Ajustement total du coût des ventes1) 2)

1 676

(1 348)

1 610

1 234

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

644

1 461

2 899

5 935

Charges non récurrentes :

Autres éléments non récurrents

370

297

644

305

Amortissements

1 661

1 317

3 239

2 607

BAIIA ajusté1)

2 675

$

3 075

$

6 782

$

8 847

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».
  3. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Les autres éléments non récurrents pour l'exercice en cours comprennent principalement les coûts associés aux deux établissements situés à Granby, alors que ceux de l'exercice 2019 comprennent principalement les indemnités de départ, lesquels, dans les deux cas, se rapportent au projet d'optimisation de la répartition des activités.

La diminution du BAIIA ajusté de 0,4 million de dollars et de 2,1 millions de dollars pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020, respectivement, résulte de la baisse des marges brutes ajustées et de la hausse des charges administratives et de vente, comme il est expliqué plus haut.

L'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,2 million de dollars et de 0,3 million de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et le semestre à l'étude, respectivement.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 13

RÉSULTATS CONSOLIDÉS ET INFORMATION FINANCIÈRE CHOISIE

Le tableau qui suit présente un sommaire de l'information financière choisie portant sur les résultats consolidés de Rogers pour le deuxième trimestre et le premier semestre des exercices 2020 et 2019.

(non audité)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

(en milliers de dollars, sauf le volume et

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

les données par action)

2020

20192)

2020

20192)

Sucre (en tonnes métriques)

175 226

175 040

363 605

363 417

Sirop d'érable (en milliers de livres)

12 893

11 033

25 686

22 890

Produits totaux

199 126

$

189 250

$

408 442

$

395 272

$

Marge brute

19 390

28 212

58 436

62 761

Résultat des activités d'exploitation (« BAII »)

6 058

15 395

32 809

38 377

Charges financières nettes

4 504

4 357

9 385

8 999

Charge d'impôt sur le résultat

589

3 027

6 495

7 956

Bénéfice net

965

$

8 011

$

16 929

$

21 422

$

Bénéfice net de base par action

0,01

$

0,08

$

0,16

$

0,20

$

Bénéfice net dilué par action

0,01

$

0,08

$

0,16

$

0,20

$

Dividendes par action

0,09

$

0,09

$

0,18

$

0,18

$

Résultats non conformes aux IFRS1) :

Marge brute ajustée1)

23 612

$

24 312

$

60 138

$

61 321

$

Résultat ajusté des activités d'exploitation1)

10 280

$

11 495

$

34 511

$

36 937

$

BAIIA ajusté1)

16 522

$

16 570

$

46 749

$

46 801

$

Bénéfice net ajusté1)

4 036

$

5 077

$

18 134

$

20 133

$

Bénéfice net ajusté de base par action1)

0,04

$

0,05

$

0,17

$

0,19

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Produits totaux

Les produits du deuxième trimestre et du premier semestre de l'exercice en cours ont augmenté de 9,9 millions de dollars et de 13,2 millions de dollars, respectivement, par rapport à ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent. Cette amélioration s'explique par la hausse des produits des secteurs du sucre et des produits de l'érable, comme il est expliqué plus haut.

Marge brute

La marge brute de 19,4 millions de dollars pour le trimestre considéré et de 58,4 millions de dollars pour le premier semestre de l'exercice en cours ne reflète pas la marge économique que dégage la Société, puisque celle-ci comprend une perte de 4,2 millions de dollars et de 1,7 million de dollars, respectivement, liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés (se reporter à la rubrique « Résultats ajustés »). Au cours de l'exercice 2019, un profit de 3,9 millions de dollars et de 1,4 million de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché a été comptabilisé pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice, ce qui a donné lieu à une marge brute de 28,2 millions de dollars et de 62,8 millions de dollars, respectivement.

Exclusion faite de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, la marge brute ajustée du deuxième trimestre de l'exercice à l'étude a diminué de 0,7 million de dollars, ce qui est imputable surtout à la baisse enregistrée par le secteur des produits de l'érable, comme il est expliqué plus haut. La marge brute ajustée du premier semestre s'est amenuisée de 1,2 million de dollars par rapport à celle du premier semestre de l'exercice 2019 étant donné que la contraction observée pour le secteur des produits de l'érable a été contrebalancée en partie par une amélioration de 1,5 million de dollars de la marge brute ajustée du secteur du sucre en raison surtout de la diminution des coûts de l'énergie résultant d'une baisse au premier trimestre de la taxe sur le carbone applicable à Taber, comme il a été expliqué précédemment.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 14

Résultat des activités d'exploitation (« BAII »)

Le BAII s'entend du bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt. Pour le deuxième trimestre de l'exercice 2020, le BAII s'est chiffré à 6,1 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 9,3 millions de dollars, alors que le BAII du premier semestre de l'exercice courant s'est chiffré à 32,8 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 5,6 millions de dollars. Comme il a été mentionné plus haut, la comparaison des marges brutes ne tient pas compte du résultat économique lié aux activités d'exploitation, lequel a reculé de 8,1 millions de dollars et de 3,1 millions de dollars pour le trimestre et le semestre considérés du fait de la variation d'une période à l'autre liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. Exclusion faite de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, le BAII ajusté du trimestre considéré s'est chiffré à 10,3 millions de dollars, ce qui représente une diminution de 1,2 million de dollars par rapport à 11,5 millions de dollars. Le BAII ajusté du semestre considéré s'est chiffré à 34,5 millions de dollars, ce qui représente une diminution de 2,4 millions de dollars. La variation observée pour les deux périodes s'explique surtout par la diminution de l'apport des deux secteurs pour le trimestre considéré et par les résultats inférieurs obtenus par le secteur des produits de l'érable pour le semestre considéré, ce qui a été contrebalancé dans une certaine mesure par les meilleurs résultats dégagés par le secteur du sucre. Comme il a été mentionné plus haut, l'incidence financière de la pandémie de COVID-19 a été minime pour le trimestre considéré.

Charges financières nettes

Les charges financières nettes comprennent les intérêts payés en vertu de la facilité de crédit renouvelable, les charges d'intérêts sur les débentures convertibles subordonnées non garanties et les autres intérêts, ainsi que les profits liés à l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt.

Les charges financières nettes se ventilent comme suit.

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

2019

2020

2019

Charges d'intérêts sur les débentures convertibles subordonnées

2 073

$

4 171

$

non garanties

2 077

$

4 164

$

Intérêts sur la facilité de crédit renouvelable

1 829

1 827

3 529

3 562

Amortissement des frais de financement différés

297

295

593

589

Autres charges d'intérêts

156

252

832

876

Accroissement des intérêts sur la valeur actualisée des obligations

214

391

locatives

-

-

Amortissement des soldes transitoires et variation nette de la juste

(65)

(131)

valeur des swaps de taux d'intérêt

(94)

(192)

Charges financières nettes

4 504

$

4 357

$

9 385

$

8 999

$

Les charges financières nettes pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice en cours ont augmenté de 0,1 million de dollars et de 0,4 million de dollars, respectivement, par rapport à celles des périodes correspondantes de l'exercice précédent à cause surtout de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 16, Contrats de location.

Les autres charges d'intérêts ont trait principalement aux intérêts à payer aux PPAQ relativement à des achats de sirop d'érable conformément aux modalités de paiement de ceux-ci.

Comme il est mentionné précédemment, le 2 octobre 2016, la Société a adopté l'IFRS 9 (2014), Instruments financiers, et a désigné les swaps de taux d'intérêt comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que chaque tranche portant intérêt à un taux fixe sera liquidée, c'est-à-dire lorsque les intérêts à taux fixes auront été payés. Ainsi, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 15

profit de 0,1 million de dollars à la fois pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice en cours, contre 0,1 million de dollars et 0,2 million de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent, et a comptabilisé un profit du même montant dans les charges financières nettes. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».

Imposition

La charge d'impôt sur le résultat se chiffre comme suit.

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

2019

2020

2019

Exigible

2 874

$

1 453

$

8 304

$

7 713

$

Différé

(2 285)

1 574

(1 809)

243

Charge d'impôt sur le résultat

589

$

3 027

$

6 495

$

7 956

$

La variation d'une période à l'autre de la charge d'impôt exigible et différé est proportionnelle à la variation du résultat avant impôt au cours de l'exercice 2020.

L'impôt différé reflète les écarts temporaires, lesquels découlent principalement de la différence entre l'amortissement déclaré aux fins de l'impôt et les montants pour amortissement constatés à des fins de présentation des résultats financiers, des avantages sociaux futurs et des instruments financiers dérivés. Les actifs et les passifs d'impôt différé sont évalués selon les taux d'impôt adoptés ou quasi adoptés devant s'appliquer au résultat des exercices durant lesquels il est prévu que les écarts temporaires seront réalisés ou renversés. L'incidence de toute modification des taux d'impôt sur l'impôt futur est portée aux résultats de la période au cours de laquelle la modification se produit.

Bénéfice net

Le bénéfice net a reculé de 7,0 millions de dollars et de 4,5 millions de dollars pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2020, respectivement, par rapport à celui des périodes correspondantes de l'exercice 2019. Cette baisse s'explique essentiellement par l'incidence après impôt de la variation d'une période à l'autre des profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, par les résultats inférieurs dégagés par les activités d'exploitation des deux secteurs pour le deuxième trimestre et par une augmentation constatée pour le premier semestre du secteur du sucre, contrebalancés dans une certaine mesure par la baisse enregistrée pour le secteur des produits de l'érable, dont il a été question précédemment.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 16

Résumé des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des mesures financières non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres.

(en milliers de dollars, sauf pour le volume et les données par action)

TRIMESTRES

2020

20194)

20184)

Deuxième

Premier

Quatrième

Troisième

Deuxième

Premier

Quatrième

Troisième

Volume de sucre (TM)

175 226

188 379

196 903

180 824

175 040

188 377

200 147

182 331

Volume de produits de

l'érable (en milliers

de livres)

12 893

12 792

10 163

9 325

11 033

11 857

10 549

10 654

Produits totaux

$

$

$

$

$

$

$

$

199 126

209 316

207 572

191 448

189 250

206 022

211 807

199 056

Marge brute

19 390

39 046

29 073

30 741

28 212

34 549

29 255

31 430

BAII

6 058

26 751

(32 800)

18 570

15 395

22 982

18 231

19 296

Bénéfice net (perte nette)

965

15 964

(40 021)

10 432

8 011

13 411

9 633

11 294

Taux de la marge brute

par TM1)

95,10

176,39

125,15

135,28

124,80

155,81

108,12

113,04

Pourcentage de la marge

brute2)

4,9

%

10,7

%

9,2

%

13,9

%

12,7

%

9,5

%

15,0

%

14,3

%

Par action

Bénéfice net (perte nette)

De base

0,01

0,15

(0,38)

0,10

0,08

0,13

0,09

0,11

Dilué(e)

0,01

0,14

(0,38)

0,10

0,08

0,12

0,09

0,10

Mesures financières

non conformes aux

PCGR3)

Marge brute ajustée3)

23 612

36 526

29 026

26 231

24 312

37 009

32 764

27 687

BAII ajusté3)

10 280

24 231

17 153

14 060

11 495

25 442

21 740

15 553

Bénéfice net ajusté3)

4 036

14 098

9 910

7 033

5 077

15 056

12 122

8 445

Taux de la marge brute

ajustée par TM1) 3)

109,63

163,37

123,71

116,97

110,22

155,16

128,90

113,37

Pourcentage de la marge

brute ajustée2) 3)

7,9

%

10,6

%

9,7

%

11,2

%

10,0

%

14,2

%

13,7

%

13,9

%

Bénéfice net ajusté

par action3)

De base

0,04

0,13

0,09

0,07

0,05

0,14

0,12

0,08

Dilué

0,04

0,13

0,09

0,07

0,05

0,13

0,11

0,08

  1. Le taux de la marge brute par TM et le taux de la marge brute ajustée par TM se rapportent uniquement au secteur du sucre.
  2. Le pourcentage de la marge brute et le pourcentage de la marge brute ajustée se rapportent uniquement au secteur des produits de l'érable.
  3. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  4. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Le premier trimestre (octobre à décembre) de l'exercice est généralement le meilleur sur le plan de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté du secteur du sucre en raison de la composition favorable des ventes liée à une augmentation de la proportion des ventes aux particuliers pendant cette période de l'année. En revanche, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est habituellement le moins élevé et dont la composition de la clientèle est la moins favorable, ce qui se traduit par une diminution des produits, de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté. Le secteur des produits de l'érable est peu touché par la saisonnalité des ventes.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

Page 17

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par Lantic sont versés à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations, le remboursement de la dette et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour payer les charges administratives, les intérêts sur les débentures convertibles et l'impôt sur le bénéfice, ainsi que pour verser des dividendes aux actionnaires de la Société. Lantic n'était soumise à aucune restriction touchant les distributions de liquidités découlant de la conformité aux clauses restrictives de nature financière au cours de l'exercice.

Divers risques et incertitudes pourraient avoir une incidence sur les entrées de trésorerie liées aux activités d'exploitation, notamment les répercussions de la pandémie de COVID-19 et d'autres risques présentés à la rubrique « Facteurs de risque ». Toutefois, selon les dernières prévisions, nous nous attendons à ce que les entrées de trésorerie prévues provenant de nos activités d'exploitation et que la facilité de crédit dont nous disposons soient suffisantes pour répondre à nos besoins à l'égard du fonds de roulement et des dépenses en immobilisations et pour respecter nos obligations afférentes aux dividendes.

(en milliers de dollars)

Pour les trimestres clos les

Pour les semestres clos les

28 mars

30 mars

28 mars

30 mars

2020

20191)

2020

20191)

Entrées nettes de trésorerie liées aux activités

d'exploitation

6 599

$

2 296

$

20 709

$

3 289

$

(Sorties) entrées de trésorerie liées aux activités de

financement

(2 294)

4 320

(9 613)

11 629

Sorties de trésorerie liées aux activités d'investissement

(6 062)

(6 660)

(10 411)

(9 888)

Incidence des variations de change sur la trésorerie

552

(149)

433

170

(Diminution) augmentation nette de la trésorerie

(1 205)

$

(193)

$

1 118

$

5 200

$

  1. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation ont augmenté de 4,3 millions de dollars pour le trimestre considéré en raison principalement d'une variation positive de 7,1 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement et de la diminution de 2,7 millions de dollars de l'impôt sur le résultat payé, facteurs en partie contrebalancés par le recul de 1,2 million de dollars du BAII ajusté et par l'augmentation de 3,8 millions de dollars des intérêts payés. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation ont augmenté de 17,4 millions de dollars pour le semestre considéré en raison principalement d'une variation positive de 15,4 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement et de la diminution de 5,2 millions de dollars de l'impôt sur le résultat payé, facteurs en partie contrebalancés par le recul de 2,4 millions de dollars du BAII ajusté et par l'augmentation respective de 0,3 million de dollars des intérêts payés et des cotisations aux régimes de retraite.

La variation négative de 6,6 millions de dollars des flux de trésorerie liés aux activités de financement du trimestre considéré découle surtout d'une hausse de 5,4 millions de dollars des rachats aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités (l'« offre publique de rachat ») et d'une réduction de 0,2 million de dollars des emprunts sur les facilités de crédit renouvelables, après déduction de la variation du découvert bancaire, par rapport à l'exercice précédent. De plus, l'adoption de l'IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 1,0 million de dollars des sorties de trésorerie liées aux activités de financement à cause des paiements effectués au titre des obligations locatives. La variation négative de 21,2 millions de dollars des flux de trésorerie liés aux activités de financement du semestre considéré découle surtout d'une réduction de 12,7 millions de dollars des

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emprunts sur les facilités de crédit renouvelables, après déduction de la variation du découvert bancaire, des rachats de 6,5 millions de dollars aux termes de l'offre publique de rachat et des paiements de 2,1 millions de dollars effectués au titre des obligations locatives, conformément à l'IFRS 16.

Les sorties de trésorerie liées aux activités d'investissement du trimestre et du semestre considérés ont diminué de 0,6 million de dollars et ont augmenté de 0,5 million de dollars, respectivement, par rapport à celles des périodes correspondantes de l'exercice précédent.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités. Les flux de trésorerie disponibles, une mesure non conforme aux PCGR, s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers, y compris les fonds reçus ou versés à la suite de l'émission ou du rachat d'actions, ainsi que les dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, et les paiements au titre des contrats de location- acquisition.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit.

(en milliers de dollars)

Période de douze mois

2020

20192)

Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation

73 288

$

57 270

$

Ajustements :

Variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement

(13 367)

3 304

Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments

(1 979)

dérivés

471

Amortissement des soldes transitoires

(1 192)

(2 603)

Montants hors trésorerie des instruments financiers

(1 699)

727

Dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles

(27 532)

(26 387)

Dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation

10 288

9 686

Paiement au titre des obligations locatives

(2 063)

-

Rachat et annulation d'actions

(7 096)

(3 963)

Frais de financement différés

(156)

(150)

Flux de trésorerie disponibles1)

28 492

$

38 355

$

Dividendes déclarés

37 634

$

37 839

$

  1. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Les flux de trésorerie disponibles pour la période de douze mois close le 28 mars 2020 se sont chiffrés à 28,5 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 9,9 millions de dollars en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. Le recul s'explique principalement par une baisse de 6,4 millions de dollars du BAIIA ajusté1), une augmentation de 3,1 millions de dollars des rachats et des annulations d'actions effectués aux termes de l'offre publique de rachat, une hausse de 2,1 millions de dollars des paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition, laquelle est attribuable à l'adoption de l'IFRS 16, Contrats de location, une hausse de 1,6 million de dollars des intérêts payés et une hausse de 0,5 million de dollars des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation. Cette variation négative a été contrée dans une certaine mesure par une baisse de 3,4 millions de dollars de l'impôt sur le résultat payé et par une réduction de 0,2 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite.

Les flux de trésorerie disponibles pour la période de douze mois considérée ont diminué de 7,1 millions de dollars en raison des rachats et des annulations d'actions ordinaires effectués aux termes de l'offre

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publique de rachat; la direction et le conseil d'administration ayant affecté des fonds pour le rachat d'actions ordinaires étant donné que le faible cours de l'action n'était pas représentatif de la juste valeur de l'entreprise. Exclusion faite des rachats effectués aux termes de l'offre publique de rachat, les flux de trésorerie disponibles se seraient chiffrés à 35,6 millions de dollars, contre 42,3 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour chaque trimestre, ce qui correspond à 36 cents pour chacune des périodes de douze mois. La légère diminution en 2020 par rapport à l'an dernier est attribuable au rachat et à l'annulation d'actions effectués aux termes de l'offre publique de rachat, ce qui a conduit à une réduction du dividende déclaré, lequel est passé à 37,6 millions de dollars et à 37,8 millions de dollars, respectivement.

Les dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations liées à l'excellence d'exploitation, ont augmenté de 0,5 million de dollars par rapport à celles de la période de douze mois de l'an dernier à cause du calendrier des dépenses. Les dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation ne réduisent pas les flux de trésorerie disponibles, puisque ces projets ne sont pas essentiels aux activités d'exploitation des usines. Ces projets sont plutôt entrepris en raison des économies opérationnelles substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois achevés.

Des frais de financement sont payés lorsque le financement d'un nouvel emprunt est conclu, et ils sont différés et amortis sur la période de la dette. La trésorerie utilisée au cours de l'exercice pour payer ces frais n'est donc pas disponible et elle est par conséquent déduite des flux de trésorerie disponibles.

Les paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition sont déduits des flux de trésorerie disponibles puisque ces flux de trésorerie ne sont plus comptabilisés en réduction des entrées de trésorerie liées aux activités d'exploitation, mais ils ne sont pas disponibles non plus.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation, représentent les variations, d'un exercice à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces comptes sont attribuables principalement aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et du paiement des passifs. Les augmentations et les diminutions de ces comptes sont attribuables aux calendriers susmentionnés et ne constituent donc pas des flux de trésorerie disponibles. Ces augmentations ou diminutions sont financées à l'aide de la trésorerie disponible ou de la facilité de crédit de 265,0 millions de dollars de la Société. Les hausses et les baisses de la dette bancaire sont également attribuables à des questions d'écarts temporaires en lien avec les facteurs décrits plus haut et ne constituent donc pas de la trésorerie disponible.

L'effet combiné des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l'amortissement des soldes transitoires et des montants négatifs hors trésorerie au titre des instruments financiers de 3,5 millions de dollars pour la période de douze mois à l'étude ne constitue pas un élément ayant une incidence sur la trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation de la transaction physique, ce qui explique la nécessité d'ajuster les flux de trésorerie disponibles.

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Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2019.

Au 28 mars 2020, Lantic avait des engagements d'achat totalisant 1 786 750 tonnes métriques de sucre brut, dont environ 431 483 tonnes métriques avaient un prix établi, pour un engagement total de 188,6 millions de dollars.

Ressources en capital

La Société dispose d'un fonds de roulement totalisant 265,0 millions de dollars aux termes duquel elle peut emprunter des fonds au taux préférentiel, au TIOL ou au taux des acceptations bancaires, majoré de 20 à 250 points de base, si elle respecte certains ratios financiers. Au 28 mars 2020, le ratio de la dette pro forma sur le BAIIA ajusté pro forma calculé aux termes de la clause restrictive était de 2,25, ce qui est bien en deçà du maximum de 3,5 fois le BAIIA ajusté pro forma. La facilité de crédit renouvelable échoira le 28 juin 2024 et aucun remboursement n'est exigé avant l'échéance. Au 28 mars 2020, la pandémie de COVID-19 n'avait pas influé sur notre capacité d'emprunt. Se reporter à la rubrique

  • Facteurs de risque » pour obtenir plus d'informations sur les autres risques liés à la pandémie de COVID-19. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions de la dette pro forma et du BAIIA ajusté pro forma.

Au 28 mars 2020, des actifs d'une valeur de 426,6 millions de dollars, lesquels englobent notamment des comptes clients, des stocks et des immobilisations corporelles, ont été affectés à la garantie de la facilité de crédit renouvelable, contre 399,0 millions de dollars au 30 mars 2019.

Au 28 mars 2020, un montant de 201,0 millions de dollars avait été prélevé sur la facilité de fonds de roulement et un montant de 1,4 million de dollars en trésorerie était également disponible.

Les besoins de liquidités pour le fonds de roulement et autres dépenses en immobilisations devraient être comblés à même la trésorerie disponible et les fonds générés par les activités d'exploitation. La direction est d'avis que le crédit inutilisé aux termes de la facilité renouvelable est suffisant pour combler ses besoins futurs de liquidités.

Au cours du premier trimestre, la Société a conclu un swap de taux d'intérêt de 5 ans qui correspond à un montant notionnel de 20,0 millions de dollars, est assorti d'un taux de 1,68 % et est entré en vigueur le 3 octobre 2019.

Au cours du deuxième trimestre, la Société a conclu : un swap de taux d'intérêt de cinq ans qui correspond à un montant notionnel de 20,0 millions de dollars, est assorti d'un taux de 1,60 % et est entré en vigueur le 24 février 2020; un swap de taux d'intérêt de trois ans qui correspond à un montant notionnel de 20,0 millions de dollars, est assorti d'un taux de 1,08 %, est entré en vigueur le 6 mars 2020 et dont le montant passera à 10,0 millions de dollars le 28 juin 2021; ainsi qu'un swap de taux d'intérêt de un an qui correspond à un montant notionnel de 80,0 millions de dollars, est assorti d'un taux de 1,18 % et qui entrera en vigueur le 28 juin 2024.

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RAPPORT DE GESTION

Page 21

Les montants notionnels globaux de tous les swaps de taux d'intérêt sont les suivants

Exercice au cours duquel

a eu lieu la conclusion

du contrat

Période

Valeur totale ($)

Exercice 2015

28 juin 2018 au 28 juin 2020 - 1,959 %

30 000

Exercice 2017

29 mai 2017 au 28 juin 2022 - 1,454 %

20 000

Exercice 2017

1er septembre 2017 au 28 juin 2022 - 1,946 %

30 000

Exercice 2017

29 juin 2020 au 29 juin 2022 - 1,733 %

30 000

Exercice 2019

12 mars 2019 au 28 juin 2024 - 2,08 %

20 000

Exercice 2019

28 juin 2022 au 28 juin 2024 - 2,17 %

80 000

Exercice 2020

3 octobre 2019 au 28 juin 2024 - 1,68 %

20 000

Exercice 2020

24 février 2020 au 28 juin 2025 - 1,60 %

20 000

Exercice 2020

6 mars 2020 au 28 juin 2021 - 1,08 %

20 000

Exercice 2020

28 juin 2021 au 28 juin 2023 - 1,08 %

10 000

Exercice 2020

28 juin 2024 au 28 juin 2025 - 1,18 %

80 000

TITRES EN CIRCULATION

Au 28 mars 2020 et au 5 mai 2020, un total de 103 554 993 actions et de 103 536 923 actions étaient en circulation, respectivement (105 008 070 au 30 mars 2019).

Au 28 mars 2020, le solde impayé des débentures convertibles subordonnées non garanties de sixième série (les « débentures de sixième série ») de la Société s'élevait à 57 425 $ et celui des débentures convertibles subordonnées non garanties de septième série de la Société (les « débentures de septième série ») s'élevait à 97 575 $. Les débentures convertibles subordonnées non garanties échoiront le 31 décembre 2024 et le 30 juin 2025, respectivement.

Au cours du premier trimestre, des débentures de sixième série d'une somme de 75 mille dollars et des débentures de septième série d'une somme de 175 mille dollars ont été converties par les porteurs de titres en 9 079 et en 19 774 actions ordinaires, respectivement.

Le 2 décembre 2019, 563 500 options sur actions ont été attribuées à certains hauts dirigeants au prix de 4,68 $ l'action ordinaire. Ensuite, le 20 mars 2020, 250 000 options sur actions ont été attribuées à un haut dirigeant au prix de 4,28 $ l'action ordinaire. Dans les deux cas, le prix des options sur actions attribuées représente le cours moyen pendant les cinq jours de bourse précédant la date d'attribution des options. Ces options sur actions peuvent être exercées jusqu'à concurrence de 20 % par année, à partir de la date du premier anniversaire de l'attribution des options et elles expireront après 10 ans. En cas de mise

  • pied, de démission, de départ à la retraite, de décès ou d'invalidité de longue durée, toutes les options sur actions attribuées en vertu du régime d'options sur actions dont les droits n'ont pas été acquis feront l'objet d'une renonciation.

Le 2 décembre 2019, 324 932 unités d'actions liées à la performance (« UAP ») ont été attribuées à des hauts dirigeants. Les droits inhérents à ces UAP deviendront acquis à la fin du cycle de performance 2020-2022, en fonction de l'atteinte des cibles de rendement total pour l'actionnaire fixées par le comité des ressources humaines et de la rémunération et du conseil d'administration de la Société. La valeur du paiement à faire à chaque participant correspond au produit des éléments suivants : le nombre d'UAP attribuées au participant dont les droits ont été acquis, multiplié par le cours de clôture moyen pondéré en fonction du volume des actions ordinaires à la Bourse de Toronto (la « TSX ») pour les cinq jours de

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RAPPORT DE GESTION

Page 22

bourse qui précèdent immédiatement le jour où la Société aura versé la valeur au participant aux termes du régime d'UAP.

Le 22 mai 2019, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités (l'« offre publique de rachat de 2019 »). La Société peut racheter jusqu'à concurrence de 1 500 000 actions ordinaires aux termes de cette offre, ce qu'elle a entrepris le 24 mai 2019. En outre, le 22 mai 2019, la Société a conclu une convention d'achat d'actions automatique avec Scotia Capitaux Inc. dans le cadre de l'offre publique de rachat de 2019. Aux termes de la convention, Scotia Capitaux peut acquérir, à son gré, des actions ordinaires pour le compte de la Société durant certaines périodes d'interdiction d'opérations, sous réserve du respect de certains paramètres visant le cours des actions et leur nombre. Au cours du deuxième trimestre et du premier semestre de l'exercice 2020, la Société a racheté 1 146 030 et 1 359 324 actions ordinaires, respectivement, pour une contrepartie en trésorerie totale de 5,4 millions de dollars et de 6,5 millions de dollars, respectivement. Après la clôture du trimestre, le 30 mars 2020, 18 070 actions ordinaires de plus ont été rachetées pour une contrepartie totale de 0,1 million de dollars. Au cours de l'exercice 2019, 122 606 actions ordinaires ont été rachetées, ce qui signifie que le nombre total d'actions ordinaires qui ont été rachetées aux termes de l'offre publique de rachat de 2019 est de 1 500 000 actions ordinaires.

FACTEURS DE RISQUE

Maladies et épidémies, y compris la pandémie de COVID-19

Les maladies et les épidémies pourraient avoir des retombées négatives sur la Société, Lantic ou TMTC, ainsi que sur leur performance et leur situation financière. En décembre 2019, une nouvelle souche de coronavirus appelée COVID-19 a été détectée à Wuhan, en Chine. Au 20 mars 2020, la COVID-19 s'était répandue dans plus de 100 pays et l'Organisation mondiale de la santé avait déclaré que l'éclosion était devenue une pandémie. Ainsi, la situation a incité les autorités de santé publique et autres autorités gouvernementales à ordonner la fermeture des bureaux ainsi que d'autres entreprises, et de nouvelles éclosions de COVID-19 ou de nouvelles épidémies pourraient à nouveau les inciter à ordonner l'instauration de telles mesures, ce qui, quel que soit le cas, pourrait mener à un déclin économique généralisé. Des événements de ce genre pourraient avoir un effet néfaste sur l'activité économique en perturbant les chaînes d'approvisionnement et de distribution. De plus, il pourrait y avoir des conséquences négatives sur les activités de la Société, de Lantic ou de TMTC si, par suite d'une exposition à une maladie contagieuse, des membres du personnel sont atteints ou sont mis en quarantaine ou s'ils se sont confinés pour éviter d'être exposés à une telle maladie. Les activités de Lantic et TMTC ont été désignées pour le moment comme étant des services essentiels, et par conséquent, comme il a été mentionné, elles ont été très peu perturbées.

Dans le cas où des facteurs défavorables influeraient sur les données économiques fondamentales et la confiance des consommateurs, on peut s'attendre à ce qu'il y ait une incidence négative sur la valeur marchande, que la volatilité des marchés s'accroisse, que les pertes sur créances relatives aux ventes à des clients et aux écarts de taux s'accentuent et que les liquidités s'amenuisent, et que tous ces facteurs pourraient nuire aux activités de la Société, de Lantic ou de TMTC. Estimer de façon raisonnable la durée d'une perturbation de l'activité commerciale et des conséquences financières y afférentes occasionnées par une crise sanitaire d'envergure ne s'avère pas possible. L'incertitude plane quant à la vitesse et à l'ampleur de la propagation de la COVID-19 et en ce qui a trait à la durée et à la portée des bouleversements des activités commerciales et des conséquences financières et sociales connexes, et les effets néfastes engendrés par cette situation pourraient être significatifs. Bien que les agences gouvernementales et les acteurs du secteur privé s'emploieront à atténuer les contrecoups du coronavirus,

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

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ce qui peut impliquer l'instauration de mesures comme des précautions d'hygiène plus sévères, le travail à distance, la mise en quarantaine, les restrictions de voyage ou l'interdiction de voyager, ainsi que toute autre restriction, et que le milieu médical travaille à l'élaboration de vaccins et d'autres types de traitement, l'efficacité de ces mesures est incertaine. L'effet défavorable sur les activités et les résultats de la Société, de Lantic et de TMTC pourrait être significatif. L'ampleur de l'incidence de la pandémie de COVID-19 (ou de toute autre maladie ou épidémie) sur l'activité commerciale ou les résultats de placements dépend de la tournure des événements, laquelle comporte un degré d'incertitude élevé et est imprévisible, y compris notamment les nouveaux renseignements qui pourraient être fournis à l'égard de la gravité du coronavirus et les mesures à prendre pour contenir la propagation de ce coronavirus ou pour pallier son effet.

Tous les autres facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 28 septembre 2019. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur le site Web de la Société, à l'adresse www.LanticRogers.com.

PERSPECTIVES

La santé et la sécurité de nos employés demeurent primordiales pour nous et nous suivons attentivement toutes les recommandations des autorités de santé publique. Les activités des secteurs du sucre et des produits de l'érable sont considérées comme étant des services essentiels et, par conséquent, jusqu'à présent, nos usines n'ont cessé de fonctionner pleinement, sans interruption, malgré la pandérmie de COVID-19. Alors que la majorité de nos salariés peuvent travailler à domicile, les employés des usines ont continué de se rendre à leur lieu de travail. Ainsi, la pandémie n'a pas eu d'incidence jusqu'à maintenant sur la plupart de nos activités. Il est encore difficile d'estimer ou de prévoir les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la continuité des activités de la Société ou sur les conséquences financières qu'elle pourrait engendrer, mais la Société surveille de près la situation et réagira rapidement lorsque les circonstances changeront.

Secteur du sucre

Les conditions de marché demeurent favorables pour le secteur du sucre et malgré la pandémie de COVID-19 et la récolte moins abondante que prévu de Taber ainsi que les difficultés résultantes qui affectent nos plans en matière de manufacture et de chaîne d'approvisionnement, nous nous attendons toujours à ce que le BAIIA ajusté du secteur du sucre excède celui du dernier exercice.

Le volume de sucre raffiné s'est situé au-dessous des prévisions, soit environ 65 000 tonnes métriques, alors qu'une production de 125 000 tonnes métriques avait été prévue antérieurement, étant donné que nous avons mis fin à la récolte de betteraves de Taber plus tôt en raison des conditions climatiques extrêmement difficiles de la fin de 2019. Compte tenu de l'atténuation du volume de la production de Taber, la Société a optimisé sa chaîne d'approvisionnement afin de pouvoir continuer à servir ses clients. Parmi les modifications apportées, il y a notamment le fait que ce sont les raffineries de Vancouver et de Montréal qui assurent l'approvisionnement en sucre de canne parce qu'elles ont toutes deux une capacité excédentaire qui peut répondre aux besoins des clients du marché domestique de la Société. La Société poursuivra ses efforts pour atténuer les conséquences financières de la récolte moins abondante que prévu de Taber.

Étant donné que les chaînes d'approvisionnement de sucre de betterave aux États-Unis ont subi des perturbations, lesquelles sont semblables à celles qui se sont produites au Canada, le 3 avril 2020, le représentant au Commerce des États-Unis a annoncé l'attribution d'un volume de contingent tarifaire

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RAPPORT DE GESTION

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supplémentaire pour le sucre de canne brut et le sucre raffiné. Le Canada s'est vu allouer un total de 5 000 tonnes métriques dont l'exportation aux États-Unis devra se faire avant le 30 septembre 2020 et qui ne peuvent être comblées que par du sucre de betterave produit à Taber. De plus, un contingent tarifaire mondial de 176 437 tonnes métriques de sucre raffiné réparti en sept tranches distinctes, dont l'ouverture s'étalera du 3 avril 2020 au 29 juin 2020, a été établi et les attributions seront administrées selon le principe du premier arrivé, premier servi. La Société entend maximiser ses volumes de ventes à l'exportation vers les États-Unis aux termes du contingent tarifaire mondial pour le sucre raffiné en misant sur les ventes des usines de Montréal et de Vancouver et remplir complètement le contingent tarifaire supplémentaire pour le sucre de betterave raffiné attribué au Canada en utilisant le sucre produit par l'usine de Taber. Ainsi, la Société s'attend donc à ce que ses volumes de ventes à l'exportation soient légèrement supérieurs à ceux de l'exercice 2019, malgré le fait que les expéditions vers le Mexique ont été reportées à l'exercice 2022 sans engagement de frais supplémentaires pour la Société. En ce moment, la Société ne s'attend pas à ce que des volumes additionnels soient contractés aux termes de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (« ACEUM ») en dépit du fait qu'il a été ratifié par les trois pays et qu'il est censé entrer en vigueur le 1er juillet 2020.

La Société prévoit que le volume de ventes du secteur des produits de consommation pour l'exercice 2020 croîtra d'environ 10 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice 2019. À la fin du deuxième trimestre, la demande en produits de consommation était forte, contribuant ainsi à l'augmentation du volume de ventes, et elle s'est maintenue jusqu'au début du troisième trimestre. Cependant, il est difficile d'estimer l'incidence que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir sur les volumes futurs de la Société. L'accroissement du volume de ventes du secteur des produits de consommation pourrait être annulé en partie par le ralentissement anticipé pour le secteur des services alimentaires en raison de la pandémie de COVID-19.

La Société s'attend toujours à ce que le volume de ventes des secteurs des produits liquides et des produits industriels soit similaire à celui de l'exercice 2019. Une part importante du volume de production de l'usine de Taber est destinée à des clients du secteur des produits liquides, et cela devrait encore être le cas au cours de l'exercice 2020. L'incidence de la pandémie de COVID-19 sur le volume de ventes de ces deux secteurs ne devrait pas être importante.

Malgré les difficultés imputables à la petite récolte de Taber et à la pandémie de COVID-19, les prévisions de la Société à l'égard du volume global des ventes du secteur du sucre sont optimistes et elle s'attend à ce qu'il présente une hausse d'environ 9 000 tonnes métriques par rapport à celui de l'exercice 2019 pour atteindre environ 750 000 tonnes métriques.

Vu la récolte moins abondante que prévu de Taber, la Société s'attend à une hausse de ses frais totaux de distribution au cours de l'exercice 2020 en raison de la reconfiguration de ses chaînes d'approvisionnement.

Selon les estimations préliminaires de la Société, les coûts liés à la pandémie de COVID-19 représentent des charges administratives supplémentaires d'environ 1,0 million de dollars pour l'exercice 2020, ce qui est attribuable aux primes versées aux employés depuis le début du troisième trimestre, aux fournitures additionnelles et aux services de consultation. L'incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les charges administratives pourrait augmenter si les restrictions imposées par les agences gouvernementales sont maintenues au-delà du mois de juin 2020.

Au 28 mars 2020, la Société n'avait pas réévalué les hypothèses relatives au régime de retraite à prestations définies et à d'autres régimes d'avantages sociaux. Comme toujours, les hypothèses actuarielles seront réévaluées à la fin de l'exercice. Toute modification significative des hypothèses

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RAPPORT DE GESTION

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portant, par exemple, sur le taux d'actualisation ou le taux de rendement des actifs des régimes, pourrait avoir une incidence significative sur les résultats financiers de la Société. De plus, les évaluations actuarielles des deux régimes de retraite à prestations définies ne seront pas terminées au 5 mai 2020. Toute modification importante des hypothèses utilisées pour déterminer les besoins en matière de provisionnement pourrait avoir une incidence significative sur les cotisations aux régimes de retraite.

La Société a contracté une superficie à cultiver de 30 000 acres en vue de la récolte de 2020, soit 2 000 acres de plus que l'exercice précédent. L'usine de Taber devrait entamer sa période de récolte et sa campagne de coupe encore plus au début du mois de septembre que les années précédentes, et dans des conditions de croissance normales, la nouvelle récolte devrait produire environ 132 000 tonnes métriques.

Les dépenses affectées aux projets d'immobilisations ont été réduites en mars à cause de la pandémie de COVID-19 et la compression des dépenses, qui devrait être plus marquée que ce qui avait été prévu initialement pour l'exercice 2020, devrait se poursuivre. Les dépenses en immobilisations globales, dont une grande proportion de dépenses en immobilisations générant un rendement du capital investi, pourraient donc se situer entre 17,0 millions de dollars et 19,0 millions de dollars, ce qui constituerait une baisse de 20,0 millions de dollars par rapport aux prévisions antérieures.

Secteur des produits de l'érable

La saison des sucres a commencé, en dépit du fait que l'acheminement des barils est plus long en comparaison des années antérieures à cause des enjeux associés aux chaînes d'approvisionnement posés par la pandémie de COVID-19. Il est encore trop tôt pour se prononcer, mais le rendement de la récolte de 2020 devrait correspondre à un rendement moyen ou supérieur à la moyenne, alors que le rendement de l'an dernier avait atteint un niveau record.

Les marges du semestre considéré reflètent la concurrence accrue à laquelle la Société est confrontée depuis l'an dernier et, par conséquent, elle s'attend à ce que les taux de ses marges brutes actuels restent relativement stables. La Société mobilise ses efforts pour protéger sa part de marché et accroître son avantage concurrentiel en demeurant à l'affût des occasions qui pourraient lui permettre de réduire davantage ses charges d'exploitation et d'augmenter son volume de ventes en développant de nouveaux marchés et des produits à valeur ajoutée. Bien que nous ayons constaté une très forte demande au début de la pandémie de COVID-19, nous ne nous attendons pas à ce que cette tendance se maintienne.

La production manufacturière a continué d'augmenter au cours du trimestre considéré grâce à l'amélioration de l'efficience de la chaîne de production de Granby et à des heures supplémentaires planifiées. Maintenant que le transfert des activités d'une usine à l'autre est terminé, les efforts seront réorientés pour le reste de l'exercice sur la maximisation des gains d'efficience sur les différentes chaînes de production tout en optimisant l'affectation des employés à des quarts de travail et la planification de la production, ce qui permettra d'ouvrir la voie à la croissance. Les coûts liés à la main-d'œuvre pour le reste de l'exercice vont diminuer en comparaison de ceux du premier semestre de l'exercice, mais ils ne correspondront pas aux prévisions à cause de nouvelles procédures d'exploitation qui ont été mises en place par suite de la pandémie de COVID-19 et de l'incidence sur le processus de mise en service des restrictions imposées par un tiers quant à l'accès d'une usine.

La Société prévoit que les dépenses nécessaires pour achever la relocalisation de l'usine de Granby et la mise en service du matériel dans le cadre du projet d'optimisation de la répartition de ses activités seront de moins de 1,0 million de dollars pour les six derniers mois de l'exercice.

Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes ».

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MESURES NON CONFORMES AUX PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux IFRS, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux IFRS. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés audités ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des IFRS. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des IFRS et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux IFRS, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant à nos activités.

Le texte qui suit présente la définition des mesures non conformes aux PCGR qu'utilise la Société dans le présent rapport de gestion.

  • La marge brute ajustée s'entend de la marge brute compte tenu de ce qui suit :
    • « l'ajustement du coût des ventes », lequel comprend les profits ou pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l'égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés, tels qu'ils sont présentés dans les notes afférentes aux états financiers consolidés, et le cumul des écarts temporaires découlant des profits ou pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l'égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés, tels qu'ils sont décrits ci-après;
    • « l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie », lequel correspond aux soldes transitoires liés à l'évaluation à la valeur de marché des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à l'échéance de tous les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers consolidés.
  • Le résultat ajusté d'exploitation (« BAII ajusté ») s'entend du BAII compte tenu de l'ajustement du coût des ventes et de l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie.
  • Le BAIIA ajusté s'entend du BAII ajusté après ajustement afin de rajouter la dotation aux amortissements, la dépréciation du goodwill et les charges non récurrentes du secteur des produits de l'érable.
  • Le bénéfice net ajusté s'entend (de la perte nette) du bénéfice net compte tenu de l'ajustement au titre du coût des ventes, de l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie, de l'amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes et de l'incidence fiscale sur ces ajustements. L'amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes correspond aux soldes transitoires liés à l'évaluation
    • la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis

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RAPPORT DE GESTION

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au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à l'expiration de tous les swaps de taux d'intérêt, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers consolidés.

  • Le taux de la marge brute ajustée par TM s'entend de la marge brute ajustée du secteur du sucre divisée par le volume des ventes de ce même secteur.
  • Le pourcentage de la marge brute ajustée s'entend de la marge brute ajustée du secteur des produits de l'érable divisée par les produits tirés de ce même secteur.
  • Le bénéfice net ajusté par action s'entend du bénéfice net ajusté divisé par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation.
  • Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l'amortissement des soldes transitoires et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers. Sont inclus les frais de financement différés, les fonds tirés de l'exercice d'options sur actions, les fonds versés pour le rachat et l'annulation d'actions, les dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, et les paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition.
  • La dette pro forma (selon le calcul prévu par les clauses restrictives de nature financière) s'entend du solde impayé de la facilité de crédit renouvelable, déduction faite de tout solde bancaire figurant dans la trésorerie. Elle tient compte de toute obligation prévue aux termes de l'IAS 17, Contrats de location, et elle ne tient pas compte de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 16, Contrats de location, en ce qui a trait à toute nouvelle obligation locative, ni de toutes les débentures convertibles subordonnées non garanties.
  • Le BAIIA ajusté pro forma (selon le calcul prévu par les clauses restrictives de nature financière) s'entend du BAIIA ajusté afin de ne pas tenir compte de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 16, Contrats de location, sur le BAIIA.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d'exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Ces mesures ne doivent pas être considérées individuellement ni perçues comme étant un substitut à une analyse des résultats de la Société présentés aux termes des PCGR. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux IFRS les plus directement comparables sont présentés ci-après.

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Résultats consolidés

Pour le trimestre clos le

Pour le trimestre clos le

(en milliers de dollars)

28 mars 2020

30 mars 20192)

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Marge brute

16 664

$

2 726

$

19 390

$

21 845

$

6 367

$

28 212

$

Ajustement total du coût des ventes1)

2 546

1 676

4 222

(2 552)

(1 348)

(3 900)

Marge brute ajustée

19 210

$

4 402

$

23 612

$

19 293

$

5 019

$

24 312

$

Résultat des activités d'exploitation

7 090

$

(1 032)

$

6 058

$

(« BAII »)

12 586

$

2 809

$

15 395

$

Ajustement total du coût des ventes1)

2 546

1 676

4 222

(2 552)

(1 348)

(3 900)

Résultat ajusté des activités d'exploitation

9 636

$

644

$

10 280

$

(« BAII ajusté »)

10 034

$

1 461

$

11 495

$

Résultat des activités d'exploitation

7 090

$

(1 032)

$

6 058

$

(« BAII »)

12 586

$

2 809

$

15 395

$

Ajustement total du coût des ventes1)

2 546

1 676

4 222

(2 552)

(1 348)

(3 900)

Amortissement des immobilisations

corporelles et incorporelles, ainsi que

4 211

1 661

5 872

des actifs au titre de droits d'utilisation

3 461

1 317

4 778

Charges non récurrentes du secteur des

produits de l'érable1)

-

370

370

-

297

297

BAIIA ajusté1)

13 847

$

2 675

$

16 522

$

13 495

$

3 075

$

16 570

$

Bénéfice net

965

$

8 011

$

Ajustement total du coût des ventes1)

4 222

(3 900)

Amortissement du solde transitoire dans

les charges financières nettes1)

(65)

(94)

Impôt sur les ajustements ci-dessus

(1 086)

1 060

Bénéfice net ajusté

4 036

$

5 077

$

Bénéfice net de base par action

0,01

$

0,08

$

Ajustement au titre de l'élément ci-dessus

0,03

(0,03)

Bénéfice net ajusté de base par action

0,04

$

0,05

$

  1. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

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Résultats consolidés

Pour le semestre clos le

Pour le semestre clos le

(en milliers de dollars)

28 mars 2020

30 mars 20192)

Produits

Produits

Sucre

de l'érable

Total

Sucre

de l'érable

Total

Marge brute

49 893

$

8 543

$

58 436

$

51 197

$

11 564

$

62 761

$

Ajustement total du coût des ventes1)

92

1 610

1 702

(2 674)

1 234

(1 440)

Marge brute ajustée

49 985

$

10 153

$

60 138

$

48 523

$

12 798

$

61 321

$

Résultat des activités d'exploitation

31 520

$

1 289

$

32 809

$

(« BAII »)

33 676

$

4 701

$

38 377

$

Ajustement total du coût des ventes1)

92

1 610

1 702

(2 674)

1 234

(1 440)

Résultat ajusté des activités d'exploitation

31 612

$

2 899

$

34 511

$

(« BAII ajusté »)

31 002

$

5 935

$

36 937

$

Résultat des activités d'exploitation

31 520

$

1 289

$

32 809

$

(« BAII »)

33 676

$

4 701

$

38 377

$

Ajustement total du coût des ventes1)

92

1 610

1 702

(2 674)

1 234

(1 440)

Amortissement des immobilisations

corporelles et incorporelles, ainsi que

8 355

3 239

11 594

des actifs au titre de droits d'utilisation

6 952

2 607

9 559

Charges non récurrentes du secteur des

produits de l'érable1)

-

644

644

-

305

305

BAIIA ajusté1)

39 967

$

6 782

$

46 749

$

37 954

$

8 847

$

46 801

$

Bénéfice net

16 929

$

21 422

$

Ajustement total du coût des ventes1)

1 702

(1 440)

Amortissement du solde transitoire dans

les charges financières nettes1)

(131)

(192)

Impôt sur les ajustements ci-dessus

(366)

343

Bénéfice net ajusté

18 134

$

20 133

$

Bénéfice net de base par action

0,16

$

0,20

$

Ajustement au titre de l'élément ci-dessus

0,01

(0,01)

Bénéfice net ajusté de base par action

0,17

$

0,19

$

  1. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».
  2. Les résultats de la période considérée tiennent compte de l'incidence de l'adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n'ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.

PRINCIPALES ESTIMATIONS ET MÉTHODES COMPTABLES

Aucun changement important n'a été apporté aux principales estimations et méthodes comptables présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2019.

PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES

Les principales méthodes comptables présentées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 28 septembre 2019 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf en ce qui a trait à l'IFRS 16, Contrats de location, les Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2015-2017 et l'IFRIC 23, Incertitude relativement aux traitements fiscaux. À l'exception des modifications apportées par suite de l'adoption de l'IFRS 16, dont il est question à la note 3 b), ces nouvelles normes n'ont pas eu une incidence significative sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de la Société. Se reporter à la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour un complément d'information.

Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2020

RAPPORT DE GESTION

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CHANGEMENTS APPORTÉS AUX PRINCIPES ET PRATIQUES COMPTABLES NON ENCORE ADOPTÉS

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne sont pas encore en vigueur et n'ont donc pas été appliquées lors de la préparation des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Les nouvelles normes, ainsi que les normes et interprétations modifiées faisant actuellement l'objet d'un examen sont les Modifications des références au Cadre conceptuel dans les normes IFRS. La Société n'a pas l'intention d'adopter les dispositions de ce document lors de l'établissement de ses états financiers consolidés avant l'exercice qui sera ouvert le 4 octobre 2020. La Société ne s'attend pas à ce que les modifications aient une incidence significative sur ses états financiers consolidés. Se reporter à la note 3 c) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour un complément d'information.

CONTRÔLES INTERNES DE COMMUNICATION DE L'INFORMATION

Conformément au Règlement 52-109, lequel porte sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la chef de la direction financière ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, les contrôles et procédures de communication de l'information (les « CPCI »).

En outre, le chef de la direction et la chef de la direction financière ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers aux fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la chef de la direction financière ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 28 mars 2020 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

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La Sté Rogers Sugar Inc. a publié ce contenu, le 05 mai 2020, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le05 mai 2020 21:14:09 UTC.

Document originalhttps://www.lanticrogers.com/media/financial-reports/2020/05/rsi_q2_2020_report_fre.pdf

Public permalinkhttp://www.publicnow.com/view/F505C393A3A2DA12963EB7244D250FE8193BF0CE