Schneider Electric (+2,78% à 109 euros) s'empare de la première place d'un CAC 40 ancré dans le rouge dans le sillage de la publication de son chiffre d'affaires au troisième trimestre de son activité 2020. Si les investisseurs apprécient l'annonce d'une croissance organique trimestrielle meilleure qu'attendu, ils saluent surtout le relèvement des prévisions du spécialiste des infrastructures pour l'exercice annuel en cours.

La société a publié des revenus trimestriels en croissance organique de 1,3% à 6,458 milliards d'euros.

Dans le détail, l'activité Gestion de l'énergie est en croissance organique de 2,5% sur la période à 5,005 milliards d'euros. L'activité Automatismes industriels est, pour sa part, en repli organique de 2,5% à 1,453 milliard.

Fort de cette performance trimestrielle meilleure que prévu, tout en tenant compte des incertitudes portant sur le quatrième trimestre, le groupe industriel relève ses objectifs 2020 définis en juillet 2020. Il demeure par ailleurs '' engagé sur son ambition de marge d'Ebita ajusté d'environ 17% en 2022 ''.

Ainsi, Schneider Electric envisage désormais une évolution organique du chiffre d'affaires attendue entre -5% et -7% contre -7 % à -10 % précédemment.

L'évolution de marge d'Ebita ajusté est, pour sa part, attendue entre -20 et +10 points de base en organique contre -90 à -50 points de base précédemment, impliquant une marge d'Ebita ajusté d'environ 15,1 % à 15,4 %, incluant le périmètre et effets de change par rapport aux estimations actuelles.

Jefferies souligne une croissance organique trimestrielle supérieure au consensus de -5,9%. L'analyste ajoute que l'amélioration des prévisions du spécialiste des infrastructures pour l'activité 2020 se traduit mécaniquement par des relèvement de consensus de l'ordre de 3 à 8% pour l'exercice.

Le broker confirme sa recommandation Conserver ainsi que son objectif de cours de 88 euros sur le titre.

" Nous avons observé une reprise progressive de toute l'activité sur la période soutenue d'une part par les clients ayant passé leurs commandes précédemment et d'autre part par les initiatives de restockage sur certains canaux de distribution '' a déclaré Jean-Pascal Tricoire, président-directeur général de l'entreprise.

Le chiffre d'affaires du groupe est en décroissance organique de 6,6% sur les 9 premiers mois de l'année à 18,033 milliards d'euros.