SES flanche de 4,58% à 6,588 euros, se trouvant ainsi relégué dans les profondeurs du SBF 120, l’opérateur de satellites ayant eu le malheur de prévoir une baisse de ses résultats en 2021. Cette année, il anticipe un Ebitda ajusté compris entre 1,06 et 1,1 milliard d’euros pour des revenus compris entre 1,76 et 1,82 milliards, dont 80% sont déjà contractés. La vidéo est attendue entre 1 et 1,03 milliard d’euros et Networks entre 750 et 780 millions d’euros.

Ces indicateurs clés du groupe sont plus faibles que ceux de 2020. L'année dernière, SES a généré un Ebitda ajusté en repli de 6,9% (-5,9% à taux de change constants) à 1,15 milliard d'euros pour des revenus en retrait de 5,4% à 1,87 milliard d'euros. Ces derniers ont baissé de 4,5% à taux de change constants.

L'opérateur de satellite a proposé un dividende 2020 à 0,40 euro par action de catégorie A, conformément à l'engagement de maintenir un dividende de base minimum de 0,40 euro par action.

L'opérateur est en passe d'obtenir 4 milliards de dollars avant impôts résultant de la libération de la bande C aux États-Unis, à raison d'un premier versement de 1 milliard de dollars fin 2021 au titre des paiements accélérés de relocalisation, qui servira intégralement au remboursement de la dette. Cette dernière a représenté 2,97 fois l'Ebitda 2020, soit son niveau le plus faible en 5 ans.