Le premier assureur italien, Generali, a finalisé vendredi le rachat de son concurrent Cattolica pour 1,17 milliard d'euros (1,36 milliard de dollars), dans le but de consolider sa position de leader sur le marché national.

Au dernier jour de l'offre de rachat de Generali, les investisseurs avaient proposé des actions équivalentes à 60,8% du capital de Cattolica, selon les données de la bourse.

En plus des actions qu'il possédait déjà, Generali détient désormais une participation de 84,5% dans Cattolica.

Generali a franchi le seuil de la majorité jeudi, mais une majorité des deux tiers est nécessaire pour faire adopter des résolutions extraordinaires des actionnaires, comme la décision de privatiser Cattolica et de la fusionner avec le groupe, comme Generali envisage de le faire.

Generali s'est d'abord intéressé à Cattolica l'année dernière, en venant à son secours avec un investissement de 300 millions d'euros, après que les autorités de contrôle aient demandé à l'assureur de Vérone de renforcer ses finances.

Generali, dont le siège est à Trieste, a proposé 6,75 euros pour chaque action de Cattolica offerte, un prix jugé équitable par le conseil d'administration de Cattolica.

Les actions de Cattolica, qui se négociaient jusqu'à récemment au-dessus du prix de l'offre, ont clôturé à 6,58 euros vendredi.

(1 dollar = 0,8624 euro) (Reportage d'Andrea Mandalà ; édition de Mark Potter)