Les autorités antitrust de l'UE décideront d'ici le 30 novembre d'autoriser ou non la fusion des sociétés françaises Veolia et Suez, spécialisées dans la gestion des déchets et de l'eau, selon un document déposé par la Commission européenne lundi.

Les entreprises, qui ont annoncé leur projet de rapprochement en avril, ont demandé l'autorisation de l'UE pour cette opération de près de 13 milliards d'euros (15 milliards de dollars) le 22 octobre.

L'autorité européenne chargée de la concurrence peut soit approuver l'opération avec ou sans concessions, soit ouvrir une enquête de quatre mois si elle a des doutes sérieux.

Afin de répondre à d'éventuels problèmes de réglementation, les entreprises ont déclaré qu'elles allaient scinder les activités de Suez dans le secteur de l'eau en France et certains actifs internationaux - notamment en Italie, en République tchèque, en Inde et en Australie - au sein d'une nouvelle entité appelée New Suez.

Meridiam, Ardian et Global Infrastructure Partners, ainsi que la Caisse des Dépôts et des Salariés, soutenue par l'État, seront les principaux actionnaires de New Suez.

(1 $ = 0,8593 euros) (Reportage de Foo Yun Chee ; édition de David Goodman)