Zurich (awp/ats) - Le fait que le Russe Viktor Vekselberg, l'actionnaire de référence de Sulzer, figure sur la liste des sanctions américaines "n'est pas optimal" pour le groupe industriel zurichois, indique sa présidente Suzanne Thoma. L'oligarque "en est conscient", ajoute-t-elle.

M. Vekselberg "et son entourage essayent de trouver une solution", précise Mme Thoma dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. "La décision lui revient, bien entendu".

Malgré cette situation, l'entreprise se porte bien, assure la présidente du conseil d'administration du groupe. Les entrées de commandes sont actuellement plus élevées que jamais, ajoute-t-elle. Sulzer cherche néanmoins de nouvelles sources de revenus en plus de la sécurité énergétique et de l'efficacité des ressources. "De mon point de vue, une entreprise est mieux positionnée lorsqu'elle a trois secteurs d'activité qui ont un lien, mais qui ne sont pas trop fortement corrélés", poursuit Mme Thoma.

Le groupe industriel n'a pas encore tranché dans quel secteur sera développé ce nouveau segment. Il n'a également pas l'intention de racheter une entreprise. "Nous avons tellement de potentiel en interne que nous n'allons certainement pas forcer une stratégie d'acquisition maintenant", relève Mme Thoma.