Uber va tenter cette semaine de récupérer sa licence d'exploitation à Londres, qui lui a été retirée l'an dernier pour des raisons de sécurité par l'autorité de régulation des transports de la capitale britannique.

Transport for London (TfL) a refusé en novembre dernier d'accorder à la société de VTC une nouvelle licence, évoquant ce qu'elle a décrit comme un "schéma de manquements" en matière de sécurité, notamment pour l'identification des chauffeurs.

Uber, qui s'était aussi vu refuser par TfL une licence en 2017 avant qu'un juge ne la rétablisse à titre probatoire, a dit avoir apporté des changements à son modèle économique afin de pouvoir continuer à opérer dans l'un de ses marchés les plus importants.

Une première audience est prévue mardi devant le tribunal d'instance de Westminster. Les débats prendront fin jeudi.

Les 45.000 chauffeurs d'Uber à Londres sont autorisés à poursuivre leur activité le temps de la procédure judiciaire, qui pourrait prendre des mois voire des années en fonction de la date à laquelle le verdict sera rendu et d'éventuels recours.

 

(Costas Pitas; version française Jean Terzian)