Après avoir déjà été l'une des rares valeurs à échapper à la baisse hier, Ubisoft gagne 0,989% à 73,52 euros du fait de son statut de cible potentiel. Le titre est soutenu par les spéculations sur son avenir à la suite du rachat, annoncé hier, par Microsoft de l'éditeur de jeux, Bethesda Softworks, pour 7,5 milliards de dollars en numéraire. " Quelle sera la réaction de Sony ou plus encore de Google ou d’Amazon ? " s’interroge LCM.

Le bureau d'études fait remarquer que les cibles de cette taille sont très rares et Ubisoft en fait partie. Bethesda a, selon lui, de l'ordre de 3 000 employés ce qui en fait un éditeur de taille moyenne face aux quelques 10 000 employés d'Electronic Arts ou aux 18 000 employés du groupe Ubisoft.

Barclays souligne que quel que soit ses hypothèses à propos des multiples de valorisation du rachat, Microsoft paye une prime importante par rapport à la valorisation actuelle d'Ubisoft sur le marché. Il montre également la valeur que les géants de la tech attribuent aux jeux vidéo, un marché qui pèse 200 milliards de dollars. Ce rapprochement pourrait cependant avoir également un effet négatif, le nouvel ensemble devenant un concurrent plus redoutable que lorsqu'ils étaient séparés.

La dernière tentative de rachat d'Ubisoft, celle de Vivendi, s'était cependant soldée par un échec. Des sociétés comme Google ou Amazon ont cependant une puissance financière bien plus importante...