Zurich (awp) - Les investisseurs réservaient un accueil favorable au titre UBS mardi matin. La grande banque a fait bien plus que de la figuration au troisième trimestre, un partiel estival souvent plus calme que les autres. Le groupe a réduit ses coûts, gonflé ses recettes et nettement amélioré sa rentabilité. Les analystes saluent la performance.

A 9h42, l'action UBS prenait 0,9% à 16,50 francs suisses, dans un SMI en hausse de 0,42%.

Après un début d'année poussif et un deuxième trimestre solide, UBS fait bien davantage que de rattraper le terrain perdu entre juillet et septembre, note la Banque cantonale de Zurich (ZKB) par la plume de l'analyste Michael Kunz. Les progrès les plus importants ont été réalisés au niveau des coûts. UBS dispose à l'heure actuelle d'une bien meilleure visibilité que sa rivale Credit Suisse.

Les chiffres du jour sont susceptibles de donner une impulsion à court terme à l'action, selon la ZKB. Insuffisant toutefois pour relever la recommandation, qui reste à "pondérer au marché".

Chez Vontobel, on insiste sur le levier opérationnel dont a bénéficié le géant bancaire zurichois, parvenant à un ratio coûts-revenus jamais atteint depuis l'éclatement de la crise financière. Au vu de la régularité des résultats avant impôts dégagés au cours des précédents trimestres, l'analyste Andreas Venditti annonce un relèvement des estimations et campe sur sa recommandation d'achat.

Bank of America retient tout particulièrement la performance enregistrée dans la division de gestion de fortune, dont le résultat a dépassé de 20% le consensus.

Pour Mirabaud, la hausse du bénéfice net - de 8,9% sur un an à 2,28 milliards de dollars - constitue le fait marquant de cette volée de chiffres. L'établissement genevois relève par ailleurs le niveau du ratio coûts-revenus, de 68,7%, bien inférieur à l'objectif du groupe.

Les marchés s'attendaient peut-être à être surpris, mais pas dans une telle ampleur, s'enthousiasme Barclays. Pareille performance doit profiter aux actionnaires, affirme le géant britannique, qui se demande si du capital leur sera restitué de manière substantielle ces prochains trimestres.

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