La hausse des rendements obligataires et les craintes de dégradation de la conjoncture économique ont pesé sur la tendance hier en Europe, suscitant quelques dégagements dans la plupart des secteurs. Les commentaires de James Bullard, le président de la Réserve fédérale de St. Louis ont également jeté le doute, ce dernier évoquant que les hausses de taux n'avaient pour le moment qu'un effet limité sur l'inflation et que la Fed devrait relever ses taux d'au moins 100 points de base supplémentaires.
Après un plus bas à 6522 points, le CAC40 a néanmoins réduit ses pertes en fin de journée pour finalement clôturer en baisse de 0.47% à 6576 points. 

Du côté des valeurs Renault s'est adjugée 2.31%, Société Générale 0.84%, BNP Paribas 0.81% et Hermès 0.76% alors que Bouygues a décroché de 6.5%. Alstom a reperdu 3.2% et Michelin 1.96%. 

Au niveau de la macroéconomie, l'indice CPI progresse de 106% en zone euro (10.7% le mois dernier). Outre-Atlantique, les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient légèrement meilleures que prévu (222K contre 226K précédemment) mais l'indice PhillyFed retombe à -19.4 (-8.7 le mois dernier). 

Les indices américains ont également cédé du terrain pour la seconde séance d'affilée alors que plusieurs membres de la Fed ont récemment invalidé le scénario d'une pause dans le resserrement monétaire, même si les tours de vis pourraient s'avérer moins prononcés. Le Dow Jones s'est effrité de 0.02% à 33546 points, le S&P500 a perdu 0.31% à 3946 points et le Nasdaq100 0.35%. 

Pour cette séance des trois sorcières, le CAC40 devrait débuter la séance en hausse de 0.5%. 
En données horaires, le mouvement de consolidation se poursuit, sans réelle intensité. Seul l'enfoncement des plus bas de la veille militerait pour une poursuite des dégagements avec les 6500/6433 points comme premiers objectifs.