Dans l'attente des annonces de la BCE, laquelle devrait préparer le marché à de futures hausses de taux, la bourse de Paris a de nouveau cédé du terrain hier. L'indice CAC40 a terminé en baisse de 0.8% à 6448 points, toujours impacté par la hausse des marchés obligataires et les craintes de durcissement des politiques monétaires pour contrer l'envolée de l'inflation. 

Du côté des valeurs, Renault s'est distinguée, avec un gain de 3.79%, suivie par Total (+1.45%) qui profite de la hausse des cours pétroliers. A l'opposé, ArcelorMittal a perdu 3.32%, Danone 2.72%, Pernod Ricard 2.5% et Orange 2.24%. 

Au niveau de la macroéconomie, le PIB a progressé de 0.6% en zone euro. Après la banque mondiale, l'OCDE a aussi revu à la baisse des prévisions de croissance mondiale en 2022 à 3% (contre 4.5% précédemment) en Europe de +4.3% à +2.6%. Elle prévoit une inflation à +8.5%. 

Ce matin, le CAC40 devrait débuter la séance en repli de 0.8% et tester à l'ouverture la zone des 6410 points. 
Techniquement, l'indice parisien revient sur la borne basse de son range. La zone des 6410 points devra susciter quelques achats à bon compte sous peine d'une poursuite du mouvement en cours en direction des 6360/6300 points.