Malgré la succession de records outre-Atlantique, l'Europe consolide ces dernières semaines, rattrapée par les craintes d'un durcissement de la politique monétaire américaine et le regain d'intensité de la crise sanitaire en raison du variant delta. 
L'heure semble ainsi à la prudence avec les pressions inflationnistes et l'approche de la saison des résultats trimestriels qui va débuter la semaine prochaine aux Etats-Unis.
Les analystes ont largement revu à la hausse leurs prévisions et tablent désormais sur une hausse de 61.9% des bénéfices des sociétés du S&P500 au second trimestre (contre 52.2% en fin mars selon le consensus Factset). Ces publications devraient être déterminantes et pourraient engendrer un retour de la volatilité.

D'un point de vue graphique, après un nouveau record annuel à 6687 points, le 18 juin dernier, le CAC40 amorce un mouvement de consolidation. L'indice performe de 18% depuis le début de l'année et conserve ainsi une dynamique positive sur les différentes échelles de temps. A court terme, seul l'enfoncement de la zone des 6484 points, correspondant à la moyenne mobile à 50 jours, militerait pour des dégagements plus marqués avec les 6380 points puis 6257 points comme principaux objectifs baissiers.