La bourse de Paris a terminé en repli de 0.54% à 6243 points hier, au lendemain du ton ferme adopté par Jerome Powell face à l'inflation. 
La Réserve Fédérale a procédé à son quatrième relèvement consécutif de 75 points de base, comme l'attendait le marché, évoquant que le rythme pourrait ralentir dès la prochaine réunion. Le présidence de la Fed a néanmoins indiqué qu'il serait très prématuré de penser à une pause et que l'objectif de taux d'intérêt terminal sera très probablement plus élevé que prévu. 

Du côté des statistiques, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties à 217K, l'indice Final PMI services à 47.8 (46.6 le mois dernier), l'ISM services retombe à 54.4 (56.7 précédemment) et les commandes industrielles progressent de 0.2%. 

Parmi les composantes du CAC40, BNP Paribas, Axa et Total se sont distinguées à la hausse, avec des gains respectifs de 3.14%, 3.11% et 1.16%. A l'opposé, Legrand a décroché de 5.44%, Unibail a perdu 5.26%, Renault 3.78% et Stellantis 3.06%. 

Comme en Europe, les indices américains ont eux aussi perdu du terrain, le Dow Jones a clôturé en repli de 0.46% à 32001 points, le S&P500 a cédé 1.06% à 3719 points et le Nasdaq100 1.98%. 

Le CAC40 devrait néanmoins ouvrir en hausse de 0.6% aujourd'hui, dans le sillage des places asiatiques, sur des rumeurs de possibles assouplissements de la politique chinoise du zéro covid.
Les indices PMI services seront publiés en zone euro à 10h, l'indice PPI à 11h (consensus 1.7%), avant le rapport mensuel sur l'emploi américain à 13h30. 
Les opérateurs tablent sur un taux de chômage à 3.6%, avec 197K créations d'emplois et un salaire horaire en hausse de 0.3%. 

Graphiquement, la consolidation se poursuit. L'indice conserve pour le moment un biais baissier sous les 6274 points, niveau correspondant à la moyenne mobile à 20 heures. Le test de cette zone de cours à l'ouverture devrait être déterminante.