A l'issue d'une nouvelle séance volatile, la bourse de Paris a terminé en hausse de 0.39% à 6533 points vendredi dernier, alourdi en fin de séance par la mauvaise orientation de Wall-Street. 
Parmi les valeurs, Renault a gagné 2.72%, Pernod Ricard 2.14%, Airbus 2.13% et Stellantis 1.7%, tandis que Safran a perdu 2.16% et Eurofins 1.29%. 

Outre-Atlantique, les indices américains ont quant à eux décroché, pénalisé un indice Core PCE en hausse de 0.9% en mars (0.5% en février), représentant ainsi une hausse de 6.6% sur un an, un record depuis 1982. La chute de 14% d'Amazon a également pesé sur le compartiment des technologiques, déjà fragilisé par la perspective d'un net durcissement de la politique monétaire américaine. 
Le Dow Jones a clôturé en forte baisse de 2.77% à 32977 points, le S&P500 a perdu 3.63% à 4131 points et le Nasdaq100 s'est enfoncé de 4.47%. 

En attendant la décision de la Fed sur les taux mercredi, la semaine devrait ainsi débuter dans le rouge, comme le suggèrent les contrats Futures en repli de 1.6% pour le CAC40. 
Samedi, les indices PMI manufacturier et services en Chine étaient par ailleurs tombés à leur plus bas depuis début 2020, à respectivement 47.4 et 41.9 (contre 49.5 et 48.4 le mois dernier), témoignant ainsi d'une nette contraction de l'activité. 

En données horaires, l'indice devrait ouvrir en gap baissier sous la zone des 6465 points. L'enfoncement de ce niveau militerait pour une poursuite des dégagements en direction des 6400 points voire 6350 points par extension.