La bourse de Paris (+0,8% à 6.815Pts vers 15H30 et 6.835 au plus haut vers 15H00) pulvérisait ses sommets du 13 décembre alors que sur 4 composantes du 'NFP' américain (rapport sur l'emploi), les marchés ne veulent retenir que celle qui leur apparaît positive : la modération des salaires aux US en décembre (ce qui signifie moins de pouvoir d'achat, et mécaniquement moins de croissance).
L'Euro-Stoxx50 grimpe de +0,7% et tutoie les 4.000.

Wall Street avait rouvert en forte hausse avec +1,2% sur le Dow Jones et le S&P500, +1% sur le Nasdaq... avant de reperdre toute ou partie de cette avance en 20 minutes (le Nasdaq repasse dans le rouge, le Dow Jones affiche +0,5%) alors que les T-Bonds se détendent modestement de -3Pts vers 3,79%.

Selon le baromètre FedWatch du CME Group, le consensus table actuellement sur deux hausses de taux de 25 points en février et en mars, sachant qu'une hausse de 50 points en février ne peut être formellement exclue, avec une probabilité estimée à 41% : un objectif final de 5,25% semble une hypothèse raisonnable après le 'NFP'.

L'économie américaine a généré 223.000 emplois non agricoles au mois de décembre 2022, selon le Département du Travail, un nombre un peu supérieur aux attentes du marché (200/220.000 attendus), mais le taux de chômage s'est encore tassé de 0,1 point pour s'établir à 3,5%, signe d'une grande robustesse du marché de l'emploi.

Le taux de participation à la force de travail est resté à peu près stable à 62,3%, un niveau qui demeure inférieur d'un point à celui de février 2020, et le revenu horaire moyen s'est accru à un rythme annuel de 4,6%.

Par ailleurs, les créations de postes des deux mois précédents ont été révisées à la baisse de -21.000 à 263.000 pour octobre et de -7.000 à 256.000 pour novembre, soit un solde de révision totale de -28.000 pour ces deux mois.
Le scénario du maintien d'une politique restrictive de la Réserve fédérale persiste dans les prochains mois.

'L'emploi ralentit mais ne chute pas, dans un contexte d'insuffisance de la main-d'oeuvre disponible', rappellent les équipes d'Oddo BHF.

En Europe maintenant, le volume des ventes du commerce de détail corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,8% dans la zone euro en novembre et de 0,9% dans l'UE, par rapport à octobre 2022, selon les estimations d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

En octobre 2022, le volume du commerce de détail avait diminué de 1,5% dans la zone euro et de 1,4% dans l'UE.

Au-delà de l'emploi américain, les investisseurs ont pris connaissance, en fin de matinée, des chiffres des prix à la consommation en zone euro pour le mois de décembre: le tassement du CPI vient confirmer la tendance à l'apaisement des tensions inflationnistes dans la région.

Les rendements des emprunts d'Etat européens se détendent : celui du Bund allemand à dix ans recule de -4,5Pts à 2,26%, celui de l'OAT de -5Pts à 2,77%.

Le prix du baril rebondit de +0,6% à 79,4$ (le WTI grappille +0,4% à 74,2$) mais affiche une baisse de plus de 7% sur la semaine, liée entre autres aux craintes entourant la santé de l'industrie chinoise.

Dans l'actualité des sociétés, Getlink indique que son service de navettes passagers sous la Manche Eurotunnel Le Shuttle a transporté plus de 100.000 véhicules de tourisme entre Folkestone et Coquelles au cours de la période des vacances de fin d'année.

Stellantis a annoncé la création de Mobilisights, une business unit entièrement dédiée à la croissance des activités DaaS (Data as a Service) et au développement et à la distribution sous licence de produits, d'applications et de services B2B.

Eiffage a annoncé hier que le groupement composé d'Eiffage Métal, mandataire du groupement, et d'EiffageConstruction, a remportéle marchéattribuéparSTMicroelectronics pourl'extension de son site de productionàCrolles.

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