Les jeux étaient donc faits dès jeudi: il n'y a plus de carburant à la hausse, la Bourse de Paris (-0,1%) a calé la veille sous les 6.666Pts (son zénith du 17 juin) et le gain hebdo reste figé à +1%, le gain mensuel à +2%.
Wall Street n'ira pas plus haut pour cette ultime séance de juillet: le Dow Jones s'effrite de 0,2%, le S&P500 recule de -0,4%.

Le Nasdaq en particulier (-0,7%) est plombé par la chute de -7,8% d'Amazon qui se profile en transactions électroniques : Amazon a déçu hier soir en faisant état de ventes trimestrielles inférieures au consensus (113 milliards de dollars, contre 115 milliards anticipés), même si son profit ressort bien au-dessus des attentes à 15,1 dollars par action contre 12,3 dollars prévus.

Cette dernière séance du mois de juillet est également animée par de nombreux indicateurs macroéconomiques aux Etats Unis: les dépenses des ménages américains ont progressé de 1% en juin par rapport à mai au lieu de +0,7% anticipé (après un repli de 0,1% le mois précédent).
Leurs revenus ont quant à eux progressé de 0,1% (le consensus anticipait - 0,3%, après -2,2% en mai).

L'indicateur le plus attendu était l'inflation sous-jacente en 'PCE' : elle atteint les +4% en annualisé.
Le département du Commerce publie également une inflation 'core' de +0,4% en juin, laquelle atteint +3,5% (contre 3,4% en mai), le plus haut niveau d'inflation observé depuis 1992.

Indicateur plus positif, la confiance des consommateurs américains qui se dégrade un peu moins qu'estimé initialement au mois de juillet: l'indice de l'Université du Michigan ('UMich') s'établit à 81,2 en donnée finale, au lieu de 80,8 en estimation préliminaire, après 85,5 en juin.

La bonne nouvelle du jour provient du PMI de Chicago qui bondit de 66,1 vers 73,4 alors que le consensus prévoyait un score de 70.

Ce matin, l'Insee a annoncé que le PIB français s'était redressé de 0,9% au deuxième trimestre pour se rapprocher de son niveau d'avant-crise (-3,3 % par rapport au quatrième trimestre 2019).

L'acquis de croissance sur l'année se monte désormais à 4,8%, une performance qui place l'Hexagone en bonne position pour atteindre l'objectif de plus de 6% fixé par les économistes cette année.

Du coté des sociétés, Air France-KLM publie une perte nette de -1,49MdsE au titre du deuxième trimestre 2021, en amélioration de 1,12 milliard en comparaison annuelle. Le chiffre d'affaires s'est établi à 2,75 milliards d'euros, en hausse de 1,57 milliard par rapport à l'année dernière.
Le produit net bancaire de BNP Paribas, à 11,8 milliards d'euros, ressort en hausse de 0,9% par rapport au deuxième trimestre 2020 et de 4,9% par rapport au deuxième trimestre 2019. Le résultat net part du groupe s'élève ainsi à 2,9 milliards d'euros, en progression de 26,6% en rythme annuel, alors que le consensus ne visait que 2,3 milliards d'euros.

Renault Group publie un résultat net part du groupe de 354 millions d'euros pour les six premiers mois de 2021, contre une perte de 7,29 milliards un an auparavant. Le chiffre d'affaires atteint près de 23,4 milliards d'euros, en progression de 26,8%.

Hermès International (+1,3% à 1.311E, nouveau zénith historique) publie un résultat net part du groupe de 1,17 milliard d'euros au titre du premier semestre 2021, contre 335 millions sur la même période en 2020. Le chiffre d'affaires s'est accru de 70% à 4,23 milliards d'euros, avec une croissance de 77% à taux de change constants.

iliad (+61%) a annoncé le lancement d'une OPA de Xavier Niel sur le capital du groupe. Il a prévu de lancer une offre au prix de 182 euros par action, ce qui représente une prime de 61% par rapport au cours de clôture d'hier soir. Dans un communiqué, Xavier Niel explique avoir décidé de renforcer son contrôle afin d'accélérer le développement et de soutenir la stratégie du groupe.


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