La bourse de Paris achève la séance sur un gain de 1,96%, à 6556 points, notamment portée par le dynamisme de STMicro (+7,8%); Dassault Systèmes (+7,7%) ou encore Worldline (+7%). L'indice parisien a surtout profité de l'euphorie qui s'est emparée des marchés à 14H30 après la publication de chiffres de l'inflation (CPI, l'indice des prix à la consommation américain) inférieurs aux attentes en octobre aux Etats-Unis.

Le 'CPI' n'a progressé que de 0,4% au lieu de +0,6% d'après le Département du Travail, soit +7,7% en rythme annualisé, son taux annuel le plus bas depuis janvier dernier.

Hors énergie (+17,6%) et produits alimentaires (+10,9%), deux catégories traditionnellement volatiles, la hausse séquentielle s'établit à +0,3% et le taux d'inflation annuel s'établit à 6,3% le mois dernier, un niveau là-aussi un peu inférieur à celui qu'anticipait Jefferies (+6,5%, après +6,6% en octobre).


En fin de matinée, le Dow Jones grimpe de 2,7% à 33.396 points, tandis que le Nasdaq Composite grimpe de 5,7% à 10.945 points.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux USA ont progressé de +5.000 la semaine dernière, mais cela pourrait brutalement changer cette semaine avec les dizaines de milliers de licenciements annoncés par les géants de la 'tech' et des réseaux sociaux (Meta, Intel, Twitter, Twillio, etc.).

Les chiffres du jour dopent les espoirs des investisseurs de voir la Fed enfin amorcer un ralentissement de son cycle de hausse de taux dès le mois de décembre, les anticipations de 'taux final' chutent brusquement de 5% vers 4,50/4,60%, ce qui est énorme en réalité.

Le rendement du '1 an' chute de 4,75% vers 4,35%, le '10 ans' de -17Pts vers 3,87%.
En Europe, nos OAT affichent -20Pts à 2,49%, les Bunds -18,5Pts à 1,995% (retour sous le seuil psychologique des 2%), les BTP italiens -26Pts à 4,015%.

L'euro poursuit sa remontée face au billet vert et s'échange désormais contre 1,0172 $.

L'Or bénéficie également de la soudaine détente des taux avec +2,2% vers 1.750$, l'argent prend +1,5% vers 21,7$/Oz.

Dans l'actualité des valeurs, à l'occasion de ses trimestriels, Engie (+4%) indique relever ses objectifs 2022 pour viser désormais un résultat net récurrent part du groupe (RNRpg) de 4,9 à 5,5 milliards d'euros, sur la base de fourchettes indicatives d'EBITDA de 13,2-14,2 milliards et d'EBIT de 8,5-9,5 milliards.

A l'inverse, Teleperformances dévisse de -33% vers 175E suite à l'ouverture d'une enquête sur ses pratiques sociales en Colombie (salaires à 10$/jour, pressions sur les syndiqués, etc.).

Arkema (+4,7%) publie un résultat net courant de 260 millions d'euros au titre du troisième trimestre 2022 (contre 258 millions un an auparavant), soit 3,52 euros par action, et un EBITDA en légère croissance de 4,4% à 495 millions, soit une marge à 16,7%.

Crédit Agricole SA (-2,5%) publie un résultat net part du groupe sous-jacent de 1,27 milliard d'euros, en baisse de 10%, au titre du troisième trimestre 2022, et un résultat brut d'exploitation sous-jacent de 2,19 milliards, en repli de 4,3% (-5,1% pro forma de Creval et Lyxor).

Enfin, ArcelorMittal (+2,5%) publie un résultat net de neuf milliards de dollars pour les neuf premiers mois de 2022, contre 10,9 milliards un an auparavant, ainsi qu'un EBITDA en baisse d'un peu plus de 10% à 12,9 milliards de dollars.


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