La Bourse de Paris (+0,4%) inscrit un nouveau record de clôture (à 6.234) après avoir accéléré à la hausse suite à la publication de 5 statistiques US tonitruantes (4 à 14H30 +1 à 16H). L'indice CAC C40 'GR' pulvérise en intraday un record historique au-delà des 17.410 (+62,5% par rapport au précédent record absolu du 1er juin 2007).

Le CAC fait jeu égale avec l'Euro-Stoxx50 (+0,45%) qui cale in extremis sous les 4.000 (à 3.998), un objectif logique pour la séance du 16 avril (des '3 sorcières').

A Wall Street, le S&P500 (+0,9%) bat un nouveau record à 4.162Pts, le Dow Jones (même score) franchit les 34.000 pour la 1ère fois, le Nasdaq et le Nasdaq-100 testent les 14.000 (le Nasdaq-100 vient de battre son record du 14/04 de +15Pts à 14.018).

Les publications de plusieurs grands groupes financiers US continuent également d'enchanter Wall Street avec un doublement des profits de Citigroup et Bank of America (notamment grâce à des réductions spectaculaires de provisions sur les pertes de crédit)

BlackRock conforte sa place de N°1 mondial de la gestion d'actifs avec un encours de 9.000Mds$, en hausse de près de 40% sur 1 an. Les profits (1,2Mds$) augmentent de +50% (à 7,77$/titre) par rapport à mars 2020.

L'indice S&P des valeurs financières a signé un gain de presque 20% depuis le début de l'année, alors que l'indice-phare de la place new-yorkaise a progressé de moins de 10%.

Les investisseurs seront également à l'affût de nouvelles concernant la santé de l'économie américaine.

Elles ne sont seulement excellentes. Les ventes de détail explosent de +9,8% (après -3% en février et +7,6% en janvier) alors que le consensus tablait sur +6,1%. Hors 'auto', c'est tout aussi impressionnant avec +8,4% contre +5,3% attendu.

Les chiffres hebdomadaires du chômage affichent une contraction surréaliste de -189.000 à 576.000 alors que le consensus tablait sur 710.000. C'est le plus faible total depuis début mars 2020... personne ne s'attendait à un tel recul.

Les 2 indices d'activité industrielle ressortent très au-delà des attentes les plus optimistes avec 'l'Empire State' de la FED de New York à +9Pts (26,3 contre 20 attendu), score le plus élevé vu depuis juin 2018.

L'indice 'Philly Fed' grimpe de 44,5 vers 50,2, déjouant un consensus bien plus pessimiste (repli de -2,5 à 42).
La composante 'perspectives d'activité' (à 6 mois) a bondi de 59,1 vers 66,6 en avril.
Enfin, la production manufacturière rebondit de 2,7% en mars, après une chute de 3,7% en février, largement liée aux intempéries et nombreuses coupures de courant ayant privé les entreprises d'énergie.

Les ventes de détail reflètent naturellement l'impact du versement de 325Mds$ sous fore de chèques allant jusqu'à 1.400$ (plan Biden).

'Même si seulement un quart est dépensé (le reste est épargné ou sert à payer des dettes), c'est un coup de fouet au revenu et aux dépenses', souligne-t-on chez Oddo BHF.

Malgré ces chiffres tonitruants, le Dollar reste bloqué dans la zone 1,1965/1,1980 face à l'Euro car le rendement des T-Bonds US recule paradoxalement de -6Pts vers 1,567%... malgré une déferlante de données 'macro' archi bullish aux Etats Unis (y aurait-il intervention de la FED pour 'calmer le jeu' ?).

En France, les prix à la consommation sur un an augmentent de 1,1%, après une hausse de 0,6% en février, d'après les données de l'Insee. En particulier, les prix des services accélèrent (à +1,1%) et ceux de l'énergie rebondissent de façon marquée (+4,7%).

Du coté des valeurs, Publicis Groupe (+3,3%) affiche un revenu net pour le premier trimestre 2021 de 2,39 milliards d'euros, en baisse de 3,6% en données publiées, mais en croissance organique de 2,8%, performance portée notamment par les activités aux Etats-Unis.
Virbac est leader du SBF-120 avec un écart de +3,6%.

Pierre & Vacances (-1,5%) a publié un chiffre d'affaires de 297,2 ME au titre du 1er semestre de l'exercice 2020/2021, selon le reporting opérationnel, soit un recul de 57,3 % par rapport à la même période un an plus tôt.

Alstom annonce avoir signé un contrat d'un montant total de 125 millions d'euros avec l'opérateur italien Ferrovienord, pour la fourniture de 20 trains régionaux Coradia Stream destinés à la Région Lombardie, des trains qui seront livrés à partir de juin 2023.

UBS réaffirme sa recommandation 'achat' sur Carrefour avec un objectif de cours rehaussé de 17 à 18,5 euros, ce qui implique un potentiel de progression de 24% pour l'action du géant français de la distribution alimentaire.


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