La Bourse de Paris (+1,54% à 6.385) termine la semaine inchangée (le SBF-120 renoue avec les 5.000) : le scénario semble avoir été écrit à l'avance, dès jeudi à 10H45, après le test du support des 6.150.

Il s'ensuit la construction du 'funiculaire haussier' le plus régulier de l'histoire du CAC40 : angle de progression constant durant plus de 15 heures, zéro retracement (+235Pts en ligne droite soit +3,7%)... et même absence de volumes durant deux séances (2,85MdsE puis 3,03MdsE ce vendredi).

Dès qu'un 'algo' rouleau-compresseur est identifié, les vendeurs se retirent totalement du jeu et le CAC40 (et les autres indices) progressent dans un vide sidéral, sans aucune opposition.

Le CAC40 a donc refermé le 'gap' de rupture des 6.367Pts de lundi et effacé toute trace du trou d'air de mardi puis jeudi matin.
L'euro-Stoxx50 gagne également +1,5% et renoue avec les 4.000 (à 4.015) pour un repli hebdo de -0,5%.

Difficile de ne pas se demander si l'évolution des cours est inexorablement programmée, toute correction interdite, puisqu'aucun chiffre -même surprenant- ne saurait faire dérailler le funiculaire haussier en fonction depuis fin octobre 2020.

A Wall Street, les gains anticipés en préouverture se retrouve presque doublés au bout d'une heure de cotations, avec un Dow Jones et un 'S&P' à +1% et +1,3% et un Nasdaq à +1,9% (à 13.375)... et le 'VIX' retombe sagement sous le seuil des '20' (à 19,5).

Les opérateurs ont découvert une déferlante de chiffres US dont l'impact sur la trajectoire des indices n'est même pas décelable, tant tout semble programmé dans les moindres détails : le dernier en date, c'est la confiance des consommateurs américains qui se dégrade de 88,3 vers à 82,8 en avril d'après l'estimation préliminaire de l'indice de l'Université du Michigan (le consensus en espérait une légère hausse).

A 14H30, il n'ya pas eu l'ombre d'un tressaillement malgré la stagnation surprise des ventes de détail: après un rebond de 10,7% en mars (révisé d'une estimation initiale de +9,8%), la consommation a stagné aux États-Unis le mois dernier (le consensus tablait sur une progression de +0,8% à +1,2%).

En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines se sont tassées de 0,8% en avril (après +9% le mois précédent), alors que le Département du Commerce espérait une progression symétrique de 0,8%.

Les prix à l'importation aux États-Unis ont augmenté de 0,7% en avril par rapport au mois précédent selon le Département du Travail, une progression légèrement supérieure au consensus (et également de 0,7% hors produits pétroliers) et qui atteint +10,4% en rythme annuel (attention, 'effet de base' très important par rapport au creux d'avril 2020).

De leur côté, les prix à l'exportation ont progressé séquentiellement de 0,8% en données brutes (là encore, légèrement au-dessus du consensus) et de 0,9% hors produits agricoles, soit de +14,4% annualisé.
La production industrielle pour le mois dernier a progressé de +0,7% (conformément aux attentes) et le taux d'utilisation des capacité flirte avec les 75% (74,9% précisément).

'Les orateurs de la Fed ont aidé hier à rassurer les investisseurs sur le fait que la banque centrale n'était pas pressée de relever les taux, et les attentes de futures hausses de taux ont légèrement baissé par rapport la veille', explique Deutsche Bank.

En dépit des chiffres du jour, les T-Bonds se détendent de -3Pts vers 1,638%, nos OAT d'un point à 0,265%.
Moins bien rémunéré, le Dollar rechute de -0,4% vers 1,2125/Euro.

Dans l'actualité des valeurs, le secteur aérien se détache avec Safran et Airbus à +3,8%.

Wendel a indiqué jeudi soir que le chiffre d'affaires d'IHS Towers s'élevait à 362 millions de dollars au titre du premier trimestre 2021, en hausse de 8,7% en comparaison annuelle avec une croissance organique de 14,6%.

Réagissant à des rumeurs de marché évoquant de manière erronée une éventuelle augmentation du prix de son OPAS sur les actions Natixis, BPCE confirme qu'elle interviendra au prix ferme et définitif de quatre euros par action (coupon détaché).

Pour rappel, le conseil d'administration de Natixis a pris connaissance, le 9 février, de l'intention de BPCE de déposer un projet d'offre publique visant, à ce prix, les 29,3% du capital de Natixis qu'elle ne détenait pas.

Genomic Vision a annoncé avoir terminé avec succès le premier volet d'un accord de recherche en trois parties pour la caractérisation génétique des banques de cellules de Sanofi, premier volet initié en 2019.


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