La bourse de Paris achève cette dernière séance de la semaine sur un recul de 0,94%, à 6495 points, proche de son plus bas niveau du jour (6488 points).

L'indice parisien a dû composer toute la journée avec le recul des valeurs bancairescomme Société Générale et BNP Paribas (-2,8%), Crédit Agricole (-2%) ou encore avec le repli du secteur automobile, avec Renault et Stellantis (-3%).

En Europe, l'E-Stoxx50 cède 1,3%, juste derrière Francfort (-1,2%) tandis que Londres limite la casse en restant à l'équilibre.

Outre-Atlantique, les marchés d'actions repartent la dynamique favorable des dernières semaines ne suffisant pas à maintenir l'enthousiasme d'investisseurs qui commencent à s'inquiéter des niveaux de valorisation jugés parfois élevés des actions.

Le Dow Jones lâche près de 0,8% devant le S&P500 (-1,3%) et le Nasdaq Nasdaq Composite qui décroche de 2%.

Alors que peu de catalyseurs étaient attendus en cette séance des 'trois sorcières', les investisseurs ont pris connaissance ce matin de l'indice allemand des prix à la production industrielle. Celui-ci a augmenté de 37,2% en juillet 2022 par rapport au même mois en 2021, la plus forte augmentation jamais enregistrée par rapport au mois correspondant de l'année précédente, selon l'office fédéral de statistiques.

En juin, la hausse avait été de +32,7% et en mai de +33,6%. Par rapport au mois de juin 2022, l'indice global a augmenté de 5,3% le mois dernier, la plus forte augmentation jamais enregistrée par rapport au mois précédent.

Sur l'ensemble de la semaine, le CAC 40 affiche un recul de près de 1%, une donnée qui ne doit pas faire oublier la hausse de l'indice de près de 4,5% sur le dernier mois et de 3,5% sur le dernier trimestre.

Sur le marché de l'énergie, le baril de Brent de mer du Nord s'échange désormais pour 96$ (+0,2%). De son côté, l'euro frôle à nouveau la parité avec le dollar et cède 0,4% face au billet vert, à 1,0051$.

Dans l'actualité des sociétés, IT Link affiche pour son premier semestre 2022 un chiffre d'affaires en croissance de 9,7% à 32,46 millions d'euros, dans la fourchette haute de ses prévisions, avec des progressions de 9,2% en France et de 15,8% à l'international.

McPhy Energy cède plus de 3% à Paris, pénalisé par une analyse de Berenberg qui a réduit ce matin son objectif de cours sur le titre de 21 à 18 euros dans l'anticipation de 'moments difficiles' pour le spécialiste des équipements de production d'hydrogène.


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