La Bourse de Paris débute la séance en légère baisse, la prudence limitant les prises de positions à quelques heures de la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis. L'indice CAC 40 recule de 0,3% à 6582 points.

Le rapport mensuel du Département américain du Travail, attendu à 14h30, sera scruté de près dans la mesure où sa teneur est toujours susceptible d'influencer les décisions de la Réserve fédérale.

Les économistes attendent un rebond des créations d'emploi à 450.000 en septembre après les 235.000 postes non-agricoles enregistrés en août, conséquence du variant Delta qui avait frappé les Etats-Unis.

Le taux de chômage devrait, lui, revenir à 5,1%, soit son plus bas niveau depuis l'apparition de la pandémie.

Ces chiffres constitueront une donnée précieuse en vue de juger du calendrier et de l'ampleur du cycle de réduction des rachats d'actifs ('tapering') envisagé par la Fed.

'Il s'agit du dernier rapport sur l'emploi qui sera publié avant la prochaine décision de politique monétaire de la Fed, prévue début novembre et qui devrait donner lieu à une annonce officielle concernant le 'tapering', à moins que les chiffres d'aujourd'hui soient extrêmement mauvais ou qu'un événement inattendu survienne dans les prochaines semaines', soulignent les équipes de Deutsche Bank.

Un rebond, même modeste, serait sans doute perçu comme un feu vert pour un changement de cap de l'institution.

En dépit des nombreuses inquiétudes qui tourmentent actuellement les marchés, la perception de l'action des banques centrales reste le facteur clé des Bourses mondiales, avec le niveau des taux longs comme principal point de focalisation.

Pénalisés par le retour en force de l'appétit pour le risque après l'accord sur la dette américaine, les rendements obligataires se tendent encore un peu ce matin.

Ce mouvement de hausse n'a pas empêché Wall Street d'aligner une troisième séance de hausse hier, avec des écarts substantiels en clôture (+1% en moyenne).

La Bourse de Paris a fini, de son côté, près de ses plus hauts du jour hier en s'octroyant une progression de 1,6%, juste au-dessus des 6600 points, avec 36 valeurs sur 40 en hausse dans un volume consistant de près de quatre milliards d'euros.

Le CAC a ouvert à l'occasion un gros 'gap' au-dessus des 6510 points, ce qui constitue d'après les analystes techniques un nouveau contrepied haussier susceptible de prendre beaucoup de vendeurs de court.

A en croire certains chartistes, le dépassement du pivot des 6650 points pourrait permettre d'atténuer de nouvelles velléités baissières sur le court terme.

Du coté des valeurs, Renault signe un contrat d'approvisionnement avec la société finlandaise Terrafame, l'un des principaux producteurs de métaux pour la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Le groupe s'assure ainsi d'un approvisionnement significatif en sulfate de nickel, représentant une capacité annuelle d'environ 15 GWh.

EssilorLuxottica fait une offre sur le reste des actions GrandVision. L'offre publique d'achat obligatoire en numéraire est faite à tous les détenteurs d'actions à un prix de 28,42E en numéraire par action. GrandVision recommande aux actionnaires d'apporter leurs Actions à l'Offre. EssilorLuxottica détient à date un nombre total de 220 537 421 Actions, représentant approximativement 86,67 % du capital social émis de GrandVision.

Invoquant des conditions de marché difficiles, le groupe Cnova a décidé de renoncer à son projet de lever des fonds. Début juin, Cnova avait annoncé envisager une augmentation de capital en vue de financer la forte accélération de sa croissance. Le groupe a également annoncé qu'il avait décidé de renoncer à ses objectifs financiers pour l'exercice 2021.

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