La bourse de Paris évolue sur une mer d'huile en ce début de semaine et se maintient toujours proche de son niveau de clôture de vendredi soir, autour des 6430 points (+0,3%).

En l'absence de catalyseurs, les investisseurs se montrent peu inspirés, comme en témoigne la faiblesse des volumes, avec un peu plus d'un milliard d'euros échangés depuis l'ouverture.

Ce matin, les investisseurs ont tout de même pu prendre connaissance de la balance commerciale de la France, celle-ci faisant apparaître un déficit de plus de 17,5 milliards d'euros au titre de septembre, à comparer à un déficit de 15,3 milliards le mois précédent, d'après les données CVS-CJO de l'administration des douanes.

Cette dégradation d'un mois sur l'autre reflète une augmentation de 3,6% des importations françaises, à plus de 69,5 milliards d'euros, plus forte donc que la croissance de 0,5% des exportations, à un peu plus de 52 milliards.

En moyenne mobile sur trois mois, la balance commerciale française s'est encore dégradée, de 0,9 milliard d'euros pour s'établir à -16,8 milliards, une aggravation toujours portée par la détérioration de la balance énergétique.

En fin de matinée, Eurostat a publié le volume des ventes du commerce de détail dans la zone euro et dans l'UE. Corrigé des variations saisonnières, il a augmenté de 0,4 % en septembre par rapport au mois précédent, a augmenté de 0,4% dans les deux zones après une stagnation en août.

Par rapport au même mois en 2021, l'indice corrigé des effets de calendrier des ventes de détail a diminué de 0,6% dans la zone euro et de 0,3% dans l'UE en septembre, après des variations annuelles de -1,4% dans la zone euro et de -0,9% dans l'UE le mois précédent.

Sur le font des statistiques, le principal rendez-vous de la semaine est attendu jeudi, avec la publication des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, qui devraient encore ressortir à un niveau élevé.

Les marchés se chercheront aussi une orientation en regardant vers Washington, où se tiendront les très attendues élections de mi-mandat aux Etats-Unis.

Dans l'actualité des sociétés, à l'occasion de la présentation du troisième chapitre de son plan 'Renaulution', Renault Group fait part de ses perspectives financières 2025-30, dont une marge opérationnelle supérieure à 8% en 2025 et de plus de 10% en 2030.

Le Losange annonce par ailleurs avoir signé un accord-cadre non contraignant avec Geely, pour le développement de ' groupes motopropulseurs hybrides et thermiques à haute efficience énergétique' et a indiqué renforcer sa collaboration technologique avec Qualcomm. Enfin, le constructeur a aussi signé de nouveaux contrats avec Google portant sur la conception et la réalisation de l'architecture numérique du 'Software Defined Vehicle', et sur le renforcement de la digitalisation du constructeur automobile.

De leur côté, Carrefour et Publicis annoncent leur intention de créer une joint-venture dans le retail media en Europe continentale - région où le marché adressable de cette activité devrait dépasser cinq milliards d'euros d'ici 2026 - et en Amérique latine (Brésil et Argentine).

Altarea recule de près de 1,6% au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires de 2,04 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de 2022, en repli de 0,8%, malgré une 'bonne performance opérationnelle sur l'ensemble des métiers'.

Enfin, Eurazeo revendique, à fin septembre 2022, des actifs sous gestion (AUM) à 32,4 milliards d'euros, en hausse de 20% sur 12 mois, dont 23,2 milliards d'AUM gérés pour le compte d'investisseurs tiers (+21%) et 21,5 milliards générant des commissions (+23%).

Copyright (c) 2022 CercleFinance.com. Tous droits réservés.