La bourse de Paris progresse de 0,4%, autour des 7.160, après avoir culminé à 7.190 points, notamment tirée par EssilorLuxottica (+1,5%) et BNP Paribas (+2,7%).
L'Euro-Stoxx50 se montre un peu plus audacieux avec +0,5% alors que Wall Street vient de rouvrir en léger de repli de -0,3 à -0,4% (Nasdaq et S&P500).
Lors d'une conférence organisée hier à Washington, Jerome Powell, le président de la Fed, a assuré qu'il n'excluait pas d'accélérer le rythme des hausses de taux de la Réserve fédérale si de solides indicateurs économiques le justifiaient (notamment le dernier rapport sur l'emploi, qui a montré que le marché du travail restait sous tension, tout comme les salaires et l'inflation).
mais Wall Street n'a voulu retenir que l'allusion à une décrue des prix qui est bien amorcée et se poursuit à un rythme soutenu: la FED pourra donc rebaisser les taux si cette tendance perdure.

'Les marchés s'attendaient à un virage clairement restrictif après les chiffres de l'emploi très supérieurs aux attentes, mais ces inquiétudes ne se sont pas matérialisées', souligne les équipes de Danske Bank.
Suite à ces commentaires, le Dow Jones avait terminé en hausse de 0,8% et le Nasdaq a Composite a grimpé de 1,9%... le repli du jour reste d'ordre purement 'technique'.
Le Dollar reperd un peu de hauteur (-0,2% à 1,0740E alors qu'il évioluait la veille sous 1,0700E.

Côté résultats, le marché attend la suite des publications trimestrielles, avec les comptes de CVS Health, Equinor, Uber et Under Armour prévus aujourd'hui.

L'agenda s'annonce en revanche allégé du point de vue macroéconomique, puisque seuls les stocks des grossistes et les stocks de pétrole viendront animer la séance cet après-midi aux Etats-Unis.

Dans l'actualité des sociétés, TotalEnergies (-2.8%) a publié mercredi des résultats en hausse au titre du quatrième trimestre, toujours soutenus par la vigueur des cours pétroliers, même si sa production s'est légèrement repliée.

Le groupe français a enregistré sur les trois derniers mois de l'année un résultat net ajusté de 7,6 milliards de dollars (+11%), légèrement supérieur au consensus qui visait 7,5 milliards.

A la faveur d'une hausse des prix du Brent de 43% l'an dernier, son bénéfice net ajusté a doublé pour atteindre 36,2 milliards de dollars sur l'ensemble de l'exercice 2022.

Société Générale publie au titre de 2022 un résultat net part du groupe sous-jacent record, en croissance de 6,7% à 5,62 milliards d'euros (deux milliards en publié, après prise en compte de l'impact de la cession de Rosbank et de ses filiales d'assurance en Russie).

Enfin, Amundi dévoile pour 2022 un résultat net ajusté de 1,18 milliard d'euros, en baisse de 10,5% qui 's'explique pour l'essentiel par le niveau exceptionnel des commissions de performance en 2021 de 427 millions d'euros, contre 171 millions, un niveau plus normal, en 2022'.

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