Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a ouvert à la hausse mardi, le Dax prenant 0,46%, sur un marché stimulé par des bons résultats économiques venus de Chine.

A 8h17 GMT, l'indice vedette prenait 61,12 points à 13.352,28 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes gagnait 0,53% à 29.457,54 points.

"Les bons résultats conjoncturels venus de Chine montrent qu'une reprise économique en Europe est aussi possible en 2021", estime Andreas Lipkow, analyste pour Comdirect.

L'activité manufacturière en Chine a connu en novembre sa plus forte progression depuis 10 ans, selon l'indice de référence du cabinet IHS Markit, qui confirme mardi la nette reprise de la deuxième économie mondiale.

Et les espoirs de vaccins apportent depuis plusieurs semaines de l'élan aux bourses mondiales.

Lundi, le laboratoire américain Moderna a annoncé le dépôt de demandes d'autorisations conditionnelles de son vaccin contre le Covid-19 aux États-Unis et en Europe, après que des résultats complets ont confirmé une haute efficacité estimée à 94,1%.

"Il y a une chance très concrète que le Dax connaisse un nouveau record d'ici la fin de l'année", commente Milan Cutkovic, analyste pour Axi.

Stimulé par les espoirs de vaccins contre le Covid-19, l'indice vedette de Francfort a gagné 15% pendant le mois de novembre, récupérant son niveau du début d'année.

En Allemagne, les investisseurs devraient être attentifs mardi à la publication des chiffres du chômage, attendus en légère hausse (+0,1) à 6,3% par les analyste sondés par l'outil de service financier Factset.

FRESENIUS SE (+1,76% à 38,16 euros) : le groupe de santé est en première place du Dax.

DELIVERY HERO (-0,54% à 100,70 euros) : le spécialiste de la livraison de repas, recherché en temps de doute mais délaissé lorsque l'optimisme prend le dessus, est en baisse.

SILTRONIC (+1,06% à 123,50 euros sur le MDAX) : le taïwanais GlobalWafers, numéro trois mondial des plaquettes de semi-conducteurs, a confirmé lundi qu'il négociait pour le rachat de son concurrent allemand Siltronic, une transaction qui pourrait s'élever à 4,5 milliards de dollars.

afp/al