Les jeux étaient fait dès la mi-séance, les scores, déjà proches de +1% pour les 3 indices US (performance très homogène au final, à 0,05% près) n'ont pas évolué entre 19 et 22H.

Wall Street n'a même pas tressailli de plus de 0,2% à 20H lors de la publication du communiqué de la FED, comme si chaque paragraphe avait été co-rédigé par les 'sherpas' de Wall Street.

La FED a délivré les éléments que les investisseurs attendaient, ni plus, ni moins : elle devrait commencer à réduire ses achats d'obligations en novembre et les ramener à zéro d'ici mi-2022.

La seule surprise que la moitié des 18 membres de la FED seraient favorables à une première hausse de taux dès 2022 (en fin d'année) et non au cours de l'année 2023.
Mais il ne se passera rien de spectaculaire puisque les 'dot.plot' anticipent 1,00% à fin 2023 et 1,75/2,00% en 2024.

Une telle hausse serait surtout motivée par la hausse des prix à la consommation qui atteint 4,2% cette année, contre 3,4% prévu en juin, soit plus de 2 fois que l'objectif historique des 2% (jamais atteint durant 12 ans).

Côté chiffres, les ventes de logements anciens ont baissé de 2% aux Etats-Unis au mois d'août, selon la NAR (Fédération nationale des agents immobiliers) mais ressortent toutefois un peu supérieures aux attentes.

La NAR précise que le stock de maisons invendues s'est tassé de 1,5% à 1,29 million, soit 2,6 mois de stocks à ce rythme d'écoulement, et que le prix médian du logement ancien vendu a progressé de 14,9% en comparaison annuelle, à 356.700 dollars (des prix records qui deviennent inaccessibles à une majorité de ménages américains).

L'autre chiffre du jour concernait les stocks américains de pétrole brut publiées l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Les stocks de brut ont reculé de 3,5 millions de barils pour revenir à 414 millions.
Les stocks d'essence ont quant à eux progressé symétriquement de 3,5 millions de barils, tandis que les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont reculé de 2,6 millions.
Le taux d'utilisation des capacités des raffineries est lui ressorti à 87,5%.
Le WTI (brut léger américain) gagne 2,1% à 72$, ce qui entraine la hausse du secteur 'énergie' avec Apache +7,2%, Devon +6,9%, Marathon +5,4%, Occidental +5,2%, Conoco +4,9%, Valero +3,2%, Chevron +2,9%

Le Nasdaq a été soutenu par Nvidia +3,3%, Netflix +3,1%, Microchip +2,7%, Micron +2,5%, Apple et Tesla +1,7%

A noter les lourdes chutes d'Incyte -8%, Peloton -6,3%, Facebook -4%, Adobe -3%.


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