Comme prévu, Wall Street a débuté la séance de vendredi de manière relativement prudente, en dépit de statistiques qui se sont révélées bien meilleures que prévu.

Une heure après le coup d'envoi des échanges, le Dow Jones rétrocède 0,6% à 30.991,5 points, tandis que le Nasdaq Composite revient non loin de son point d'équilibre, ne perdant plus que 0,1% à 13.522,7 points.

Dévoilé peu après l'ouverture, l'indice PMI composite 'flash' des Etats-Unis - calculé par IHS Markit - est remonté de façon spectaculaire de 55,3 en décembre à 58 au mois de janvier, traduisant une accélération de l'expansion du secteur privé.

'L'expansion de l'activité a accéléré à la fois chez les fabricants et les prestataires de services, les producteurs de biens ayant enregistré leur plus forte progression de production depuis août 2014', souligne notamment le cabinet de recherche.

Autre nouvelle encourageante, la National Association of Realtors (NAR) a fait état de 6,76 millions de ventes de logements anciens en rythme annualisé au mois de décembre, soit une hausse de 0,7% par rapport à novembre, alors que le consensus en attendait un léger repli.

Cette statistique montre que le marché de l'immobilier continue de bien résister à la crise économique et sanitaire.

Les marchés d'actions américains ont néanmoins aligné toute une série de plus hauts historiques ces dernières semaines et les investisseurs sont visiblement tentés de reprendre leur souffle, suspendant ainsi la course aux records.

C'est notamment sur le terrain des résultats de sociétés que semble se dessiner une petite ombre au tableau.

Le Dow Jones est ainsi pénalisé par la chute d'Intel, qui décroche de plus de 7% après la présentation, jeudi soir, d'un bénéfice net ajusté en repli de 6% à 6,2 milliards de dollars au titre des trois derniers mois de 2020, soit un BPA stable à 1,52 dollar.

IBM chute lui aussi (-10%) suite à l'annonce d'un bénéfice net de 1,9 milliard de dollars au quatrième trimestre, soit une contraction de 56 % par rapport à la même période, un an plus tôt.

Disney s'en sort beaucoup mieux (+0,7%) à la faveur d'un relèvement de recommandation d'UBS, qui conseille désormais d'acheter le titre du géant des médias, seul à même selon lui de rivaliser avec les géants de l'Internet dans le marché actuel.

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