La Bourse de New York devrait ouvrir pratiquement inchangée mardi matin, les investisseurs reprenant leur souffle après le rebond de la veille, favorisé par une chasse aux bonnes affaires.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' sur les principaux indices new-yorkais évoluent tous autour de leur point d'équilibre, annonçant une ouverture stable ou presque.

En s'adjugeant plus de 1,7% hier, le Dow Jones a réussi à effacer l'intégralité des pertes de la séance éprouvante de vendredi et repris près de 50% du terrain cédé sur l'ensemble de la semaine dernière (-3,5%).

S'il ne s'assied pas sur de véritables flux acheteurs, le 'rééquilibrage' opéré hier - essentiellement sous l'effet de quelques rachats à bon compte ciblant les valeurs du secteur de l'énergie et le compartiment industriel - semble néanmoins refléter un certain regain de confiance de la part des investisseurs.

En dépit de la nette correction amorcée la semaine passée, le Dow Jones reste d'ailleurs toujours en hausse de plus de 10% depuis le 1er janvier.

Wall Street espère cependant entendre un discours plus bienveillant sur l'inflation de la part de Jerome Powell, qui doit s'exprimer dans la journée à l'occasion d'une audition parlementaire consacrée à la gestion du Covid par la Fed.

Dans son discours, déjà publié sur le site de la banque centrale, Powell dit s'attendre à une accélération des créations d'emplois dans les mois qui viennent sur fond de généralisation des campagnes de vaccination.

Quant à la récente poussée de l'inflation, elle est de nouveau jugée 'transitoire' et appelée à s'émousser dans un avenir proche.

L'indice VIX du CBOE, qui mesure la volatilité implicite du S&P, poursuit son repli en reculant de 1,5% à 17,6 points, bien en-dessous du seuil critique des 20 points.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans reprend un peu de terrain, aux abords de 1,50%, un niveau qui reste toutefois insuffisant pour faire vibrer les marchés.

Le seul indicateur attendu ce mardi, les ventes de logements anciens, est attendue en repli, davantage en raison d'un stock de maisons disponibles à des plus bas historiques qu'au manque de dynamisme du marché immobilier.

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