(Reuters) - La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mercredi, le sentiment des investisseurs étant partagé entre une perspective de progrès sur le nouveau plan de relance, le feu vert des autorités britanniques au vaccin contre le COVID-19 développé par Pfizer et les mauvais résultats de l'enquête mensuelle ADP sur l'emploi privé aux Etats-Unis.

L'indice Dow Jones a gagné 59,87 points à 29 883,79.

Le S&P-500, plus large, a pris 6,56 points, soit 0,18%, à 3 669,01.

Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 5,74 points (-0,05%) à 12 349,37 points.

Le président américain, Donald Trump, signera le projet de loi de soutien à l'économie proposé par le chef de file de la majorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell, si le texte est adopté par le Congrès, a assuré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.

Autre bonne nouvelle, le Royaume-Uni a autorisé l'usage du vaccin contre le COVID-19 mis au point par le laboratoire américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech validé en un temps record par l'autorité britannique des médicaments.

L'enquête mensuelle du cabinet ADP sur l'emploi privé aux Etats-Unis a quant à elle déçu: à 307.000, les créations de postes recensées en novembre sont inférieures de près d'un tiers aux attentes.

Autre motif de déception: le "livre beige" de la Réserve fédérale a montré "peu ou pas de croissance" dans quatre des douze districts américains et seulement une croissance modeste dans les autres au cours des dernières semaines.

Aux valeurs, Salesforce perd près de 9%, de loin la plus forte baisse du Dow Jones, après l'annonce du rachat de Slack Technologies pour 27,7 milliards de dollars (22,9 milliards d'euros).

A la hausse, Pfizer gagne 3,5% et le titre BioNTech coté au Nasdaq 6%.

(version française Camille Raynaud)

par Noel Randewich