La Bourse de New York peine à rebondir mercredi après avoir enchaîné une série de quatre séances de baisse venue casser un mouvement haussier quasi-ininterrompu depuis la mi-octobre.

En fin de matinée, le Dow Jones parvient à avancer de 0,4% à 33.724,8 points, mais le Nasdaq Composite reste scotché autour de son point d'équilibre, à 11.011,8 points.

Les investisseurs semblent hésiter à prendre de nouvelles positions en l'absence de catalyseurs et alors que persistent les interrogations sur une prochaine entrée en récession de l'économie américaine.

La semaine à venir permettra peut-être de savoir si Wall Street prend progressivement le chemin d'une correction, ou si les récentes pertes n'étaient que passagères.

La Réserve fédérale américaine tiendra mardi et mercredi prochains sa dernière réunion de politique monétaire de l'année, un événement qui devrait donner le 'la' de la tendance à Wall Street pour la fin de l'année et le début de l'exercice 2023.

A l'exceptions des télécoms (-0,2%) et de la technologie (-0,1%), tous les compartiments du S&P 500 évoluent dans le vert ce matin, avec des gains notables pour les secteurs de l'immobilier (+1%) et de la santé (+0,7%).

Les investisseurs semblent néanmoins vouloir privilégier des actifs moins risqués dans la crainte d'une prochaine récession, l'or progressant ainsi de 0,6% à 1.792,3 dollars l'once.

Avec les inquiétudes sur la croissance, le yen bénéfice de son statut de valeur refuge et reprend du terrain face au dollar.

Les statistiques du jour n'ont guère soutenu le billet vert.

Publiée ce matin, la productivité du travail - qui mesure la production horaire par travailleur - a été revue en forte hausse au titre du troisième trimestre, faisant apparaître une hausse de 0,8% à un rythme annualisé.

La croissance de la productivité avait d'abord été estimée à +0,3% par le Département du Commerce.

Le rendement des Treasuries à 10 ans revient lui en direction des 3,45%, nouveau plus bas depuis septembre, à la faveur d'un mouvement de 'fuite vers la qualité' au détriment des actions jugées plus risquées.

Sur le NYMEX, le baril de brut léger américain (WTI) se replie de plus de 1% à 73,5 dollars malgré l'annonce d'un repli des réserves de pétrole la semaine dernière aux Etats-Unis.

Les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) montrent que les stocks de brut s'élevaient à 413,9 millions de barils à l'issue de la semaine du 28 novembre aux Etats-Unis, soit un recul de 5,2 millions par rapport à la semaine précédente.

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