Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en hausse de 0,57% mercredi grâce à un apaisement des craintes autour du nouveau coronavirus et de l'accès de faiblesse de la livre sterling.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 42,66 points, à 7.482,48 points.

Après un début de séance poussif, le marché britannique a rapidement relevé la tête et a poursuivi sur sa lancée dans la foulée d'un début de semaine très favorable.

"Même si l'Organisation mondiale de la santé a tempéré les informations des médias chinois sur un traitement pour le coronavirus, les marchés ne peuvent pas s'empêcher de poursuivre leur rebond", souligne Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

La place londonienne a profité, par ailleurs, de la baisse de la livre en raison d'un dollar plus fort et d'informations de Bloomberg sur la volonté de l'UE de changer sa réglementation financière pour affaiblir la City de Londres.

LES MULTINATIONALES GRIMPENT. Ces valeurs ont bénéficié de la baisse de la livre qui a pour avantage de gonfler mécaniquement la valeur des résultats réalisés dans d'autres devises une fois convertis en monnaie britannique. Le fabricant de spiritueux Diageo a pris 0,27% à 3.149,00 pence et le groupe de produits d'hygiène et de santé Reckitt Benckiser 0,56% à 6.465,00 pence.

IMPERIAL BRANDS DÉGRINGOLE (-6,74% à 1.821,60 pence). Le cigarettier a émis un avertissement sur résultat en raison d'une réglementation plus stricte aux Etats-Unis sur le vapotage, activité sur laquelle le groupe mise beaucoup pour contrer la baisse des ventes de tabac traditionnel.

VODAFONE RECULE (-2,82% à 146,98 pence). Le groupe, qui avait progressé en début de séance, a annoncé que la décision européenne de limiter l'accès de Huawei à la 5G allait lui coûter 200 millions d'euros. Il a cependant enregistré une hausse de son chiffre d'affaires au troisième trimestre malgré la vive concurrence sur certains marchés européens.

BARRATT DEVELOPMENTS PROGRESSE (+2,24% à 839,40 pence). Le groupe de construction a dévoilé une hausse de ses bénéfices pour le premier semestre de son exercice décalé avec un nombre de maisons bâties au plus haut en 12 ans pour la période.

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