Hong Kong (awp/afp) - Les Bourses chinoises ont terminé la première séance de la semaine en baisse, lestées par la remontée des contaminations au coronavirus aux Etats-Unis et en Europe.

Lundi à la clôture, l'indice Hang Seng de Hong Kong a chuté de 2,06% à 23'950,69 points.

Les indices composites de Shanghai (-0,63% à 3316,94 points) et de Shenzhen (-0,52% à 2208,30 points) ont enregistré des reculs moins marqués.

"Les investisseurs restent indécis quant à la marche à suivre", a commenté Stephen Innes, un analyste d'Axicorp. "Après le rebond initial à la suite des confinements, la trajectoire économique de l'Europe et des Etats-Unis pourrait être en passe d'entrer dans une sombre deuxième phase, caractérisée par une distanciation sociale persistante, un chômage élevé et des dommages croissants du côté de l'offre", a-t-il prédit.

Près d'un million d'habitants de la région de Madrid sont depuis lundi priés "de rester chez eux la majorité du temps", tandis que les Etats-Unis frôlent désormais la barre hautement symbolique des 200'000 morts du coronavirus.

La situation paraît aussi préoccupante en France, où plus de 10'000 nouveaux cas ont été recensés en 24 heures, et au Royaume-Uni, où le ministre de la Santé s'est dit prêt à recourir à un nouveau confinement général pour toute l'Angleterre, mais seulement en guise de "dernière ligne de défense".

Les indices avaient pourtant débuté la séance légèrement dans le vert, les investisseurs espérant des évolutions positives des discussions sur un plan de relance américain. Le témoignage cette semaine devant le Congrès du président de la Fed était également attendu.

Mais le pessimisme quant à l'évolution de la pandémie de Covid-19 a rapidement repris le dessus, les trois indices phares des Bourses chinoises s'affichant en repli dès le milieu de la séance. Autre place financière majeure en Asie, la Bourse de Tokyo était fermée lundi. Vendredi, son indice phare, le Nikkei, avait conclu en hausse de 0,18%.

HSBC : l'action de la banque a touché lundi son plus bas niveau depuis 25 ans en raison d'informations laissant entendre qu'elle pourrait essuyer des sanctions de Pékin, et d'accusations selon lesquelles elle aurait permis le transit de montants astronomiques d'argent sale.

afp/vj