Malgré la persistance des craintes inflationnistes, avec les récentes tensions observées sur le marché obligataire, l'indice S&P500 a terminé en légère hausse de 0.13% à 3881 points hier, réagissant notamment aux propos de Jerome Powell.
Le président de la Réserve Fédérale a indiqué qu'il ne réduirait pas ses rachats d'actifs avant d'avoir réalisé des progrès substantiels dans l'atteinte de ses objectifs de plein emploi et d'inflation. Il a également souligné l'efficacité des rachats obligataires pour soutenir l'économie, minimisant par ailleurs les risques de flambée de l'inflation.
L'indice S&P500 est attendu en hausse de 0.4% aujourd'hui.
Sur le plan macroéconomique, les opérateurs prendront connaissance à 16h, des ventes de logements neufs (consensus 853K) puis des stocks pétroliers à 16h30, anticipés à -6.5M.
Techniquement, le S&P500 montre quelques signes de nervosité mais demeure en phase de consolidation horizontale, à proximité de ses records. Seul l'enfoncement des 3827 points militerait pour une poursuite des dégagements en direction des 3791/3788 points puis 3748 points.