• S&P 500 Paris-Aligned Climate Net Total Return Index 

L’indice S&P 500 Paris-Aligned Climate Net Total Return vise à représenter la performance des titres éligibles de l'indice parent S&P 500 avec quelques règles supplémentaires portant sur des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Ces titres, contribuant à la transition climatique, sont sélectionnés et pondérés pour être collectivement alignés sur le scénario de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C. 

Nous retrouvons par exemple des mesures comme la “Carbon to Value Invested” (calculée en tonnes de CO2 rejeté pour 1 million de dollars investi) ou la “Carbon to Revenue” (calculée en tonnes de CO2 rejeté pour 1 million de dollars de revenu). Sur ces critères, il reste 346 constituants sur les 500 de l’indice parent. Les secteurs de la technologie (29,2%), de la santé (17,7%) et de la communication (15,2%) sont surpondérés dans l’indice. Le sous-secteur des énergies combustibles étant lui éjecté. 

Avec une performance de 53% contre 38% pour l’indice S&P 500 en année glissante (mi-avril 2020 à mi-avril 2021), le S&P 500 Paris-Aligned Climate NTR est tout aussi (voir plus) performant que le S&P500 tout en étant plus écologique. Un petit pas en avant pour l'environnement, un grand pour la finance (et un énorme pour le greenwashing). 

Le Lyxor S&P 500 Paris-Aligned Climate est un ETF capitalisant ayant pour objectif de répliquer cet indice. Avec des frais de gestion raisonnables de 0.2%, il peut être un bon substitut à un ETF sur le S&P 500 original. 

  • RoundHill MVP ETF, pour investir dans le monde du ballon rond 

L’annonce de la création d’une “Super league” a fait des vagues dans le monde du football. Le projet, déjà présent dans l’air depuis quelques années, est devenu réalité. Les fans sont partagés entre les futures grandes affiches de matchs et la redondance des affrontements qui les accompagnent. En effet, seuls 12 clubs du vieux continent sont impliqués, pour l’instant. Qui dit moins de participants, dit plus grosses parts de gâteaux. Cela s'est donc traduit par une hausse des titres de certains clubs cotés en bourse : à Milan la Juventus de Turin gagne 10%, tandis qu’à New York, Manchester United 8% (le club britannique n’est coté qu’aux Etats-Unis). 

Nous vous proposons donc cette semaine, le MVP ETF, qui permet de s’exposer en partie au Football Européen. Un tracker tout neuf, puisqu’il a été créé il y a à peine un mois. Dans les différentes lignes dont il est composé, on retrouve entre autres les deux clubs cités plus haut, mais aussi le Borussia Dortmund. On trouve aussi dans la liste, les deux plus gros équipementiers sportifs que sont Nike et Adidas. En complément, des médias sportifs et des infrastructures sportives tels que Liberty Media ou Madison Square. L’ETF étant récent, il est difficile d’évaluer sa performance passée. Ses frais sont de 0,75% et n’est actuellement commercialisé qu’aux Etats-Unis. 

Top 10 des plus grosses pondérations, source : RoundHill Investments

  • Le S&P Commodity Producers Gold pour investir dans les sociétés aurifères 

Cet indice est composé d’entreprises spécialisées dans l’exploration et l’exploitation de réserves aurifères, ainsi que la commercialisation d’or. C’est un bon moyen alternatif d’être exposé au marché des matières premières. La répartition sectorielle est de 51% au Canada, 15% en Australie, 13% aux Etats-Unis, 11% en Afrique du Sud, ainsi que 10% répartis dans d’autres pays. 

Pour suivre cet indice, il existe un ETF dans la gamme d’iShares, le iShares Gold Producers UCITS ETF - USD (SPGP). Les principales positions sont Newmont, Barrick Gold, Franco Nevada, Wheaton Precious Metals, Newcrest Mining ou encore Agnico Eagles Mines. Sur un an, cet ETF a gagné 18%. Sur trois ans, il gagne 63% soit un rendement annualisé de 17.57%. A titre de comparaison, le cours de l’OR a augmenté de 6% en un an et de 34% en trois ans, soit une performance annualisée de 10.29%.

Cet ETF est très volatile. Sur 3 ans, sa volatilité est de 32% et son max drawdown, de -33%. L’or physique, lui, a une volatilité d’environ 15% et un max drawdown de -19%.

Pour conclure, cet ETF offre une bonne performance ainsi qu’une couverture de portefeuille du fait de sa corrélation avec l’OR. Sur le long terme, il semble surperformer l’or. On peut voir sur le graphique ci-dessous que lors de la crise du COVID-19, il a chuté autant que le S&P 500. Cependant, il a rebondi très rapidement.

Source : Zonebourse.com