Zurich (awp) - La Bourse suisse ne semblait pas vouloir choisir entre rouge et vert lundi dans les premiers échanges. Vendredi, les indices avaient été plombés par les craintes de récession suite aux décisions des banques centrales, notamment en Suisse, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, de relever leurs taux directeurs la semaine dernière.

Sur le volet des nouvelles macroéconomiques, le consensus KOF a publié des prévisions de croissance revues à la baisse. Le PIB est attendu en progression de 2,2% en 2022, contre 2,5% en juin tandis qu'en 2023, une hausse de 1,0% est escomptée, après 1,6%. Quant à l'inflation, elle devrait être plus importante qu'envisagé auparavant, une accélération de 3,0% étant prévue, après 2,6%.

Plus tard dans la matinée, les investisseurs s'intéresseront au moral des entrepreneurs allemands.

A 09h12, le Swiss Market Index (SMI) prenait 0,12% à 10'151,31 points alors que le SLI gagnait 0,06% à 1526,73 points et le SPI 0,06% à 13'023,31 points. Sur les trente valeurs vedettes, 17 progressaient, 12 reculaient et une (Sika) était à l'équilibre.

Credit Suisse (+0,1%) a annoncé être en bonne voie pour la présentation de sa réorientation stratégique. Vendredi, le titre avait chuté de 12,4% à 4,07 francs suisses, un nouveau plus bas historique. Des rumeurs d'augmentation de capital avaient fortement pénalisé le cours.

Givaudan (+2,2%) prenait la tête du classement provisoire, après avoir déjà gagné du terrain vendredi dans la foulée d'un commentaire d'analyste positif. Kühne+Nagel (+1,2%) et Nestlé (+0,9%) complétaient le podium.

Les deux autres poids lourds Novartis (+0,2%) et Roche (-0,2%) prenaient des chemins opposés. Roche a annoncé le départ de Julie Brown du conseil d'administration. Mme Brown avait annoncé vendredi sa démission du poste de directrice financière du groupe de luxe britannique Burberry et serait pressentie pour exercer la même fonction chez GlaxoSmithKline (GSK).

Logitech (-1,8%) tenait la lanterne rouge provisoire, après avoir déjà été chahuté la semaine dernière. Le trio des plus grands perdants étant complété par Partners Group (-1,3%) et Swiss Life (-1,3%).

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