Zurich (awp) - La Bourse suisse était toujours dans le vert à l'approche de la mi-journée, à l'image de la plupart de ses homologues européennes, mais à l'opposé des marchés asiatiques, qui ont, aussi bien en Chine qu'au Japon, terminé en repli. Les inquiétudes sur le nouveau variant Omicron semblaient s'être quelque peu apaisées, après de premiers avis sur sa dangerosité et contagiosité plutôt rassurants.

"La plupart des indices européens et les Futures pour le marché américain avançaient en début de semaine, malgré une séance mitigée pour les bourses asiatiques, la stabilisation des prix semblant se poursuivre. Les investisseurs risquent de manquer de visibilité pour les perspectives à court et à moyen terme, en particulier en raison des incertitudes sur un possible durcissement de la politique monétaire par la Fed", a commenté Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades. La volatilité devrait cependant "rester élevée", dans la mesure où d'importantes données macroéconomiques sont attendus cette semaine, notamment en zone euro et en Chine.

Sur le plan des nouvelles macroéconomiques, les commandes passées à l'industrie allemande ont fortement chuté en octobre, après avoir connu un rebond en septembre, dans un contexte de pénuries persistantes de matériaux, qui freinent fortement le secteur.

En Suisse, les nuitées ont bondi de 39,3% en octobre sur un an, à 2,88 millions.

On a également appris que VT5 Acquisition Company est la première société d'acquisition à vocation spécifique ("Special Purpose Acquisition Company" ou Spac) à vouloir être cotée sur SIX Swiss Exchange. L'entrée en Bourse est prévue le 15 décembre. L'entité envisage de lever jusqu'à 200 millions de francs suisses avec pour ambition d'acquérir une ou plusieurs entreprises dans les 24 mois suivants la cotation.

Vers 10h53, le SMI gagnait 0,75% à 12'267,89 points, le SLI 0,77% à 1976,44 points et le SPI 0,70% à 15'648,76 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 24 progressaient et quatre reculaient et deux étaient stables (Kühne+Nagel et Logitech).

Roche (+0,6%) compte lancer en début d'année prochaine un test rapide antigénique combiné pour le Covid-19 et la grippe dont les résultats seront disponibles dans un délai de 30 minutes. Ce dispositif permettra de déterminer rapidement si le patient souffre du coronavirus ou de la grippe, les deux maladies ayant parfois les mêmes symptômes.

Du côté des autres poids lourds, Nestlé (+1,1%) tirait également la Bourse vers le haut, tandis que Novartis (+0,4%) progressait plus modérément.

Aux bancaires, Credit Suisse (-0,2%) faisait les frais d'un abaissement de recommandation par UBS. La banque aux trois clés a par contre relevé celle pour Julius Bär (+2,2%), l'analyste estimant que l'action est actuellement négociée sous sa moyenne à long terme.

UBS (+1,0%) a réglé la succession de Lukas Gähwiler, président d'UBS Suisse appelé à devenir vice-président du groupe. L'assemblée générale du 5 avril devra valider la candidature de Markus Ronner pour chapeauter le conseil d'administration de la division de banque universelle helvétique.

Le podium provisoire était composé de Julius Bär (+2,2%), Swiss Life (+1,8%) et Adecco (+1,6%).

Sur le marché élargi, Sulzer (-0,7%) a présenté un vaste remaniement de ses instances dirigeantes. Vice-présidente de l'organe de surveillance, Suzanne Thoma sera proposée pour remplacer le président sortant Peter Löscher, dont le départ a été annoncé mi-novembre. Le directeur général Grégoire Poux-Guillaume passera, lui, la main en début d'année prochaine à l'actuel responsable de l'unité Flow Equipment Frédéric Lalanne.

En outre, BKW (-0,5%) a annoncé que sa directrice générale, Suzanne Thoma, va démissionner au premier semestre 2022 de ses fonctions à la tête du groupe énergétique pour devenir présidente du conseil d'administration de Sulzer.

Metall Zug (+1,0%) a annoncé que son actionnaire de référence, ancien patron et président du conseil d'administration Heinz Buhofer, a décidé de ne pas briguer de nouveau mandat à l'occasion de l'assemblée générale ordinaire agendée pour le 29 avril de l'an prochain. M. Buhofer détient conjointement avec d'autres membres de sa famille 67,5% des droits de vote dans l'entreprise.

TX Group (-0,8%) a également annoncé plusieurs nominations et réorganisation de ses activités.

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