ajoute analyste, actualise cours

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole ont grimpé mercredi, après l'annonce d'un bond de la création d'emplois privés aux Etats-Unis, mais la hausse s'est atténuée suite à la publication des chiffres des stocks de pétrole par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars prenait quelque 1,58% à 81,25 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février avançait de 1,74 % à 78,33 dollars.

Le secteur privé aux Etats-Unis a créé près de deux fois plus d'emplois qu'attendu en décembre et au total plus de 6 millions en 2021, selon l'enquête mensuelle de la société de services aux entreprises ADP publiée mercredi, de quoi rassurer le marché.

Les données ont cependant été recueillies mi-décembre, avant que le variant Omicron du Covid-19, extrêmement contagieux, ne perturbe le fonctionnement de l'économie.

"Le WTI a atteint son plus haut niveau en six semaines alors que les dernières données d'inventaire américaines ont montré que les stocks de pétrole (...) ont diminué, (...) ce qui témoigne d'un état de la demande sain", explique David Madden, analyste chez Equiti Capital.

L'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, a fait état mardi d'une baisse des réserves commerciales de brut de 6,432 millions de barils la semaine passée.

Durant la semaine achevée le 31 décembre, les stocks de brut se sont réduits de 2,1 millions de barils pour s'établir à 417,9 millions de barils, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables.

Une baisse moins importante que celle estimée par le marché, de l'ordre de 3,65 millions de barils, selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg.

Du côté du gaz, le marché de référence en Europe, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, prenait 6,9% à 95,65 euros le mégawattheure (MWh).

Les prix du gaz en Europe restent "extrêmement volatils" en raison "de la réduction des exportations de la Russie via le gazoduc Yamal et également via l'Ukraine", explique à l'AFP Richard Gorry, analyste chez JBC Energy à Singapour.

"La nouvelle dynamique à la hausse est également liée aux prévisions de temps plus froid dans les jours et semaines à venir, ce qui stimulera la demande", ajoute-t-il, avant de conclure: "Selon toute vraisemblance, pour stabiliser les flux de gazoducs de la Russie vers l'Europe".

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