New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont poursuivi leur hausse pour la deuxième séance d'affilée mercredi soutenus par un léger déclin du dollar et un rebond de la livre, tandis que les opérateurs attendaient le rapport hebdomadaire sur les stocks de brut américains jeudi.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a terminé la séance en hausse de 2,04% (+87 cents) à 43,32 dollars.

A New York, le baril américain de WTI pour novembre a augmenté de 2,09% (+84 cents) à 41,04 dollars.

La veille, les deux barils de référence avaient déjà vu leurs cours grimper respectivement de 1,75% et 1,95%.

"Les cours sont aidés par un dollar plus faible, notamment face à la livre sterling et par l'anticipation d'un rapport sur les stocks haussier pour les prix", a expliqué Matt Smith de ClipperData.

Les opérateurs attendent également la publication jeudi de l'évolution hebdomadaire des stocks de pétrole brut américain, repoussée d'un jour par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), à cause du lundi férié de Columbus Day.

Les analystes s'attendent à des stocks en baisse de 2,1 millions de barils, ce qui est porteur pour les cours.

Le rapport qui porte sur la semaine précédente devrait montrer les perturbations causées par l'ouragan Delta sur les raffineries et plateformes off-shore du Golfe du Mexique.

Environ "92% de la production américaine du Golfe du Mexique était désactivée, le rapport de jeudi devrait montrer une importante chute de production", a expliqué Matt Smith.

Dans le même temps, les inquiétudes sur la demande persistent. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a prévenu mercredi dans son rapport mensuel "qu'une seconde vague de cas de Covid-19 et de nouvelles restrictions des déplacements sont maintenant en train de ralentir la croissance de la demande" en pétrole.

La veille, c'est l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) elle-même qui revoyait à la baisse le niveau de la demande pour 2021. Cette décision reflétait les perspectives de croissance économique moins optimistes, à la fois pour les pays développés de l'OCDE et les autres.

"Sans une nouvelle diminution de l'offre, l'affaiblissement de la demande pourrait entraîner une augmentation des stocks qui ferait baisser les prix", a alerté Neil Wilson, de Markets.com.

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