Actualise cours, ajoute début de la réunion JMMC

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole se reprenaient mardi, les investisseurs se montrant plus optimistes alors que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés via l'accord Opep+ ont avancé une de leurs deux réunions initialement prévue demain.

Vers 12H35 GMT (14H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 65,98 dollars à Londres, en hausse de 0,50% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril américain de WTI pour le même mois gagnait 0,68%, à 62,33 dollars.

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont commencé mardi peu après 12H00 GMT (14H00 à Paris et à Vienne, au siège du cartel) un Comité de suivi de l'accord en vigueur de réduction de la production du groupe (JMMC), a indiqué à l'AFP une source proche du groupe.

Cette réunion était initialement prévue le lendemain en amont d'un sommet ministériel qui - pour l'instant - est maintenu.

A l'issue de ce cycle de réunions très attendues par le marché, "on peut supposer que les décisions prises il y a quatre semaines seront confirmées", a estimé Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank, un avis largement partagé par les observateurs de marché.

Lors du précédent sommet le 1er avril l'alliance avait décidé d'augmenter son niveau actuel de production de 350.000 barils par jour, en mai puis en juin, et de 450.000 barils par jour en juillet.

A l'occasion d'une réunion technique lundi, le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo a noté que "l'économie mondiale continuait de montrer des signes positifs de reprise" tout en soulignant "la nécessité de rester vigilant car des incertitudes subsistent pour l'avenir", rapporte le cartel sur son compte Twitter.

"Il existe toujours un risque que la propagation galopante du coronavirus en Inde, au Brésil, au Japon et en Turquie affecte la croissance économique mondiale et fasse +dérailler+ la reprise de la demande de pétrole", a averti M. Weinberg.

Par ailleurs, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé lundi la levée de l'état de force majeure sur l'un des principaux terminaux pétroliers en Libye, après une semaine d'interruption pour manque de budget.

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