Paris (awp/afp) - Les indices mondiaux ne parvenaient pas à poursuivre leur franche dynamique haussière des dernières séances, dans des volumes d'échanges toujours réduits.

A Wall Street, les trois principaux indices avançaient entre 0,02% et 0,17% dans les échanges d'avant-séance vers 12H30 GMT.

L'Europe évoluait timidement : Francfort reculait de 0,39% et Milan de 0,53%. Paris s'effritait de de 0,08% après avoir établi un nouveau record en séance. A Zurich, le SMI cédait 0,20%.

Londres, fermée en début de semaine et qui n'avait donc pas bénéficié de l'élan des autres places, évoluait plus nettement en hausse, de 0,82%.

En Asie, Tokyo a perdu 0,56%. Les pertes étaient plus conséquentes en Chine, avec -1,24% à Shenzhen, -0,83% à Hong Kong ou encore -0,91% à Shanghai.

La tendance reste porteuse. "Tout ne ressemble pas à une fin d'année euphorique, mais les craintes après l'apparition du variant Omicron fin novembre ne se sont pas encore réalisées", estime Jochen Stanzl, de CMC Market.

La France, avec 180.000 nouvelles contaminations, le Royaume-Uni, le Portugal et la Grèce ont enregistré mardi de nouveaux records de cas quotidiens de Covid-19, signe de la progression fulgurante d'Omicron du Covid-19.

Les autorités sanitaires appellent donc à la prudence. "Une hausse rapide d'Omicron, comme celle que nous observons dans plusieurs pays, même si elle se combinait avec une maladie légèrement moins grave, entraînera tout de même un grand nombre d'hospitalisations, notamment parmi les non-vaccinés", a déclaré à l'AFP Catherine Smallwood, une des principales responsables de l'OMS Europe.

De l'Allemagne à la Chine, de nouvelles mesures de restrictions sont instaurées, même si elles affectent moins l'activité économique que précédemment.

"Pour le moment, les opérateurs considèrent [Omicron] comme une péripétie à laquelle les marchés sont familiarisés dans la trajectoire de reprise", estime Franklin Pichard, directeur général de Kliplink Finance.

"Évidemment, compte tenu de l'étroitesse des échanges, il est difficile de considérer que nous sommes dans une tendance solide", ajoute-t-il.

Deutsche Bank rattrapée par le gendarme ___

Le gendarme allemand du secteur financier, la Bafin, a infligé une amende de 8,66 millions d'euros à la première banque allemande (-0,90% à 11,17 euros), selon une annonce mercredi, sanctionnant des lacunes dans la gestion des soumissions pour le calcul de l'Euribor, un taux de référence pour les banques européennes au coeur d'un vaste scandale.

Les autres banques continentales étaient aussi sur le reculoir, BNP perdant 0,49% à 60,52 euros, et Commerzbank 0,95% à 6,77 euros.

À l'inverse, les banques britanniques montaient, comme Lloyds (+0,90% à 47,87 pence) ou Barclays (+0,58% à 188,02 pence).

Londres à la mode ___

Le secteur de l'habillement avait le vent en poupe à Londres: la chaîne de vente en ligne de vêtements Boohoo gagnait 2,73% à 126,34 pence tandis que l'enseigne de vêtements de sport JD Sports Fashion progressait de 1,89% à 215,40 pence.

Dans les magasins de bricolage, Kingfisher progressait de 2,42% à 350,80 pence.

Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin ___

Après trois séances de hausse, les prix du pétrole se tassaient: à 12H25 GMT le prix du baril de brut américain WTI perdait 0,58% à 75,73 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord 0,38% à 78,66 dollars.

L'euro baissait, un euro se négociant pour 1,1298 dollar (-0,11%), contre 1,1310 dollar mardi.

Le bitcoin, qui a chuté jusqu'à plus de 6,5% mardi, palissait encore, cédant 1,53% à 46.83 dollars.

afp/rp