Lorsque la demande de produits de luxe ralentit, l'écart entre les performances des différents groupes se creuse, ceux qui se concentrent sur les consommateurs haut de gamme ayant tendance à obtenir de meilleurs résultats.
L'avertissement sur les bénéfices lancé par Kering le mois dernier, en raison de la chute des ventes de sa marque vedette Gucci en Asie, a jeté un voile sur la saison des rapports. Les ventes trimestrielles de LVMH, le plus grand groupe de luxe, n'ont augmenté que de 3 %.
Les ventes de Cucinelli pour les trois mois se terminant en mars ont atteint 309 millions d'euros (328,8 millions de dollars). Les revenus dans les Amériques ont augmenté de 19,5 %, tandis qu'en Europe, ils ont progressé de 13,9 %.
Les ventes en Asie, que les analystes considèrent comme un pivot pour l'industrie, ont augmenté de 16 %.
La marque de vêtements haut de gamme, surtout connue pour ses produits en cachemire, a confirmé qu'elle s'attendait à une augmentation de son chiffre d'affaires d'environ 10 % cette année.
"L'abondante accumulation de commandes pour les collections automne-hiver 2024 (...) nous conduit à réitérer nos attentes pour l'exercice complet 2024 avec une conviction renouvelée : celle d'une croissance du chiffre d'affaires de l'ordre de 10 % et d'un bénéfice sain et équitable", a déclaré le fondateur et président exécutif du groupe, Brunello Cucinelli, dans un communiqué. (1 $ = 0,9398 euros) (Reportage d'Elisa Anzolin, édition d'Alvise Armellini/Keith Weir)