Le gouvernement canadien s'efforce de repousser le début d'une éventuelle grève des cheminots de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC), a déclaré un fonctionnaire vendredi.

La semaine dernière, les travailleurs représentés par le syndicat Teamsters ont voté massivement en faveur d'une grève dès le 22 mai. Les chemins de fer sont essentiels à l'économie du Canada, en raison de sa vaste géographie et de ses exportations de céréales, de potasse et de charbon.

Jeudi en fin de journée, le ministre fédéral du travail, Seamus O'Regan, a déclaré qu'il avait demandé au Conseil canadien des relations industrielles d'examiner si la grève pouvait avoir des répercussions sur la sécurité. Tant que le Conseil n'aura pas rendu sa décision, la grève ne pourra pas commencer.

Dans un communiqué envoyé par courriel, le syndicat des Teamsters a déclaré qu'il examinait la décision de M. O'Regan et qu'il "se conformerait évidemment à toute ordonnance" du Conseil.

M. O'Regan a agi après que les parties prenantes ont exprimé leur inquiétude quant à l'effet d'un arrêt de travail sur les infrastructures de santé, en particulier sur les expéditions de propane, qui est utilisé comme carburant de secours pour les générateurs dans les hôpitaux ruraux, a déclaré le fonctionnaire, qui a requis l'anonymat en raison du caractère sensible de la situation.

Aucun délai n'a été fixé pour que le conseil d'administration prenne une décision.