Le titre CGG perd plus de 10% mardi dans les premiers échanges, deuxième plus forte baisse du SBF 120 derrière Atos, alors que Société Générale a abaissé sa recommandation sur la valeur de 'achat' à 'vendre'.
La banque française a aussi réduit son objectif de cours, ramené de 0,9 à 0,4 euro.
La sanction est d'autant plus brutale que le marché avait bien réagi, il y a une dizaine de jours, à la publication des résultats annuels 2023 du groupe spécialisé dans les services parapétroliers.
Son équipe de direction en avait profité pour afficher son optimisme concernant les exercices 2024 et 2025, dans un contexte de reprise des investissements dans le secteur.
CGG avait également déclaré prévoir une amélioration de sa trésorerie nette à 100 milliards de dollars à horizon 2025 et rassuré quant à sa capacité à se désendetter.
Le titre accuse désormais un repli de l'ordre de 15% depuis le début de l'année, à comparer avec un gain symbolique de 0,1% pour l'indice sectoriel européen, le STOXX Europe 600 Oil & Gas.
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CGG figure parmi les 1ers fournisseurs mondiaux de services et de produits géophysiques destinés aux compagnies pétrolières et gazières. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services géophysiques (59,7%) : prestations d'enregistrement, de traitement et d'interprétation de données sismiques terrestres et marines ;
- fabrication d'équipements sismiques (40,3%) : notamment appareils d'enregistrement et de transmission, vibrateurs d'acquisition de données sismiques, logiciels de traitement et d'interprétation des données, etc.
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe-Afrique-Moyen Orient (38,2%), Asie-Pacifique (28,8%), Amérique du Nord (23%) et Amérique latine (10%).