Berne (awp/ats) - Après l'annonce mercredi d'un licenciement collectif chez Charles Vögele, le syndicat Unia exige des négociations. Environ 100 collaborateurs sur 320 sont touchés au siège à Pfäffikon de la chaîne de magasins de confection, désormais en mains italiennes.

Unia et le personnel exigent le respect du droit légal de consultation, écrit jeudi le syndicat dans un communiqué. Ils demandent que le nouveau propriétaire Sempione Retail et l'entreprise italienne de prêt-à-porter OVS ouvrent des négociations, au lieu de mener des entretiens individuels.

La mesure, annoncée la veille, vise les collaborateurs des secteurs achats et design, ces activités devant être transférées en Italie. En pleine transformation après sa vente, Charles Vögele compte globalement quelque 6300 salariés. L'entreprise en difficulté de longue date avait déjà biffé 50 postes début 2016 à Pfäffikon, la moitié via des licenciements immédiats, rappelle Unia.

Le syndicat réclame un plan social ainsi que des mesures de soutien négociées et déplore le refus de la direction d'entrer en matière. Elle dénonce les entretiens individuels menés avec les personnes affectées, "une violation claire de la volonté du législateur de prendre en considération la nécessaire protection et la participation des salariés", selon lui.

ats/al