La compagnie allemande Lufthansa et sa rivale italienne ITA Airways vont proposer de nouvelles mesures correctives pour tenter d'obtenir l'autorisation de l'UE en matière d'ententes et d'abus de position dominante pour le rapprochement entre les deux transporteurs, a déclaré jeudi le ministre italien de l'économie.

Le transporteur allemand cherche à acquérir une participation de 41 % dans l'entreprise publique ITA - le successeur d'Alitalia - mais n'a pas réussi jusqu'à présent à persuader les régulateurs de l'UE d'approuver l'offre. Au début de ce mois, Lufthansa a soumis des propositions, mais celles-ci n'ont guère changé par rapport à un paquet précédent que la Commission a rejeté parce qu'il était insuffisant.

Le ministre de l'économie, Giancarlo Giorgetti, a déclaré dans une note après avoir rencontré Margrethe Vestager, responsable de la politique antitrust de l'UE, que "les parties soumettront en temps voulu d'autres solutions pour répondre aux préoccupations soulevées par la Commission, notamment en ce qui concerne certains itinéraires".

Il a ajouté qu'il était important que Bruxelles prenne une décision rapide afin de "garantir un avenir positif à la compagnie aérienne italienne, à ses travailleurs et à ses clients".